Pour la Présidente du Bureau National des Femmes du RPM, cette rencontre qui se tient à la veille du Sommet mondial de Paris sur le climat, est un moment d’interpellation et de réflexion de la communauté internationale sur une préoccupation fondamentale pour tous les pays : « migration et changement climatique : contribution des femmes. »
« Migrations et changement climatique » est considéré aujourd’hui comme un des défis du XXI e siècle, parce que, associée à de nombreux enjeux. L’avenir de notre planète et celui de l’humanité entière dépendront des décisions que nous prendrons aujourd’hui pour anticiper et gérer cette question.
Le phénomène sera plus grave en Afrique et en Asie où à l’horizon 2030
Faut-il rappeler qu’en juin 1992, les représentants de 178 pays se sont réunis à Rio de Janeiro à l’occasion du Sommet de la Terre. C’est de cette Conférence que découle la création de l’Agenda 21, programme d’action des Nations unies pour le développement durable au XXIème siècle, le développement durable ayant été défini comme un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la possibilité pour les générations futures de répondre à leurs propres besoins.
La Présidente des Femmes du RPM rappelle que le choix de ce thème interpelle l’ensemble de la Communauté internationale sur sa responsabilité collective en ce qui concerne l’avenir de la terre et de ces habitants qui sont chaque jour confrontés aux fléaux liés aux migrations et aux conséquences du changement climatique, phénomènes de plus en plus inquiétants pour tous les pays.
Pourquoi ce thème ? Essentiellement, parce que c’est une question transversale qui a des conséquences sur tous les secteurs de développement nous dit Mme DIAWARA: Elle est à l’origine de nombreux problèmes ; Elle vide les zones rurales de bras valide, favorise la création de bidonvilles contribue ainsi à l’aggravation de la pauvreté ; L’insécurité réelle ou le sentiment d’insécurité qu’elle provoque, constituent un frein à l’épanouissement de l’être humain, un frein à l’investissement et donc à la création de richesses, à la promotion de l’emploi ; Elle rend difficile la planification et la mise en œuvre des politiques et programmes de développement.
Voilà pourquoi cette question doit désormais être abordée en termes de décisions à prendre aujourd’hui pour gérer et maîtriser tous les problèmes liés au changement climatique. Il nous faut sans complaisance faire des choix, des choix conséquents, légitimes et souverains qui vont définitivement nous installer dans la durabilité.
Parlant de la contribution des femmes au vivre ensemble, la Présidente des Femmes du RPM a déclaré qu’il est prouvé que chaque fois que les femmes accèdent à l’autonomie et à une éducation qui garantit leur participation active au processus de développement, les résultats ont dépassé les prévisions. Les pays gagneraient donc à réduire les écarts entre les sexes.
Les responsabilités, le rôle et la place que la société malienne accorde à la femme admettent que ” sans la femme il n’y a pas de famille”. Elle est surveillante et gestionnaire du ménage, gardienne de la tradition, éducatrice des enfants, conseillère du mari et comptable de la réussite des enfants.
Vous comprenez dès lors, pourquoi le Bureau National des Femmes du RPM se réjouit d’avoir participé à cette réunion de haut niveau a précisé Mme Diawara, qui a tenu à remercier les organisateurs de cette rencontre Euro-méditerranéenne pour cette initiative judicieuse et pertinente. Elle a invité toutes les délégations participantes à inscrire cette question comme une dimension importante du développement économique et social et de la réduction de la pauvreté. Les femmes peuvent et doivent être les locomotives de ce processus en termes de création d’un environnement sain, en mobilisant leurs capacités et leurs potentialités pour appuyer cette initiative.
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