Bruits de bottes à la frontière Ouest

1

Cette campagne intervient au moment où l’Armée nationale populaire vient de mettre en échec une tentative d’introduction d’une quantité d’armes et de munitions près de la localité frontalière de Chénachéne, au sud-est de Tindouf.
L’Armée nationale populaire met le pouvoir marocain face aux véritables objectifs qu’il s’est fixés. La culture de la manipulation et du mensonge, en plus du cannabis, qu’il cultive à longueur d’année pour rendre l’Algérie responsable de tous ses maux.
Le Maroc veut faire croire que sa frontière avec l’Algérie est un foyer pour terroristes afin de justifier le redéploiement de ses troupes à sa frontière Est.
La réponse est cinglante et démontre tout le contraire. C’est l’Algérie qui est réellement menacée à sa frontière Ouest. Preuves à l’appui.
Un détachement de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Tindouf, 3e Région militaire a mis en échec, le 16 avril dernier à 14h00, une tentative d’introduction d’une quantité d’armes et de munitions dans le cadre de la lutte antiterroriste et la sécurisation des frontières, a annoncé dans un communiqué le ministère de la Défense nationale.
«L’opération qui a eu lieu, suite à une patrouille de reconnaissance menée par les éléments de l’ANP près de la localité frontalière de Chénachéne au sud-est de Tindouf s’est soldée par la découverte d’une cache contenant un pistolet-mitrailleur de type Kalachnikov, un fusil-mitrailleur de type FMPK, un pistolet de type Falcon et 10 chargeurs garnis contenant 155 balles.» précise la même source. Une région que le Maroc continue de revendiquer et qu’il a sans aucun doute mise dans son collimateur pour tenter de la déstabiliser.
Le secrétaire général de l’Istiqlal, deuxième force politique du royaume, l’a déclaré publiquement.
«La récupération de ces territoires (Tindouf, Béchar, Kénadsa, dixit Hamid Chabat, Ndlr) est une exigence du peuple marocain», avait déclaré Hamid Chabat (voir L’Expression du 29/06/2013). Y rêve t-il encore? Certainement!
Le Maroc a décidé de renforcer ses troupes le long de la frontière algérienne tout en procédant à des changements importants à la tête de sa hiérarchie militaire en nommant de nouveaux commandants. Ce sang neuf apporté aux forces armées royales atteste d’une nouvelle stratégie que le royaume destine à l’Algérie qu’il n’a pas épargné ces dernières années en orchestrant contre elle des attaques, des provocations et des campagnes d’accusations mensongères extrêmement virulentes. Le pouvoir marocain tente de revenir à la charge de façon plus insidieuse. Il évoque cette fois-ci une intrusion de terroristes en provenance de la Libye, pour justifier ce branle-bas de combat le long de la frontière algérienne.
La presse marocaine s’est chargée d’amplifier cette information pour nuire à l’image de l’Algérie en insinuant que les frontières avec notre voisin de l’Ouest seraient des passoires et serviraient de base arrière aux groupes terroristes.
«Certains groupes terroristes ayant prêté allégeance à Daesh, qui opèrent en Algérie, ont menacé directement le Maroc.» écrit le quotidien arabophone marocain Al Massae qui ajoute «Jund Al Khilafa a même essayé d’embrigader des Marocains, mais ses tentatives ont été contrées. Ces deux raisons poussent le royaume à verrouiller ses frontières de l’Est et à les garder sous étroite surveillance».
Les autorités marocaines n’ont rien perdu pour attendre. Cette opération militaire d’envergure intervient au moment où l’Armée nationale populaire vient de mettre en échec, une tentative d’introduction d’une quantité d’armes et de munitions près de la localité frontalière de Chénachéne au sud-est de Tindouf, voisine du royaume. Black-listé par les Américains en ce qui concerne le trafic de cannabis et de cocaïne, épinglé par l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime, il espère faire oublier les récents rapports qui l’ont mis au pilori, autant sur la question des droits de l’homme, que sur celui de la pratique de la torture, le Maroc reste incorrigible. Les frasques de ses hauts fonctionnaires accusés de génocide dans le dossier sahraoui ou de son patron du contre-espionnage de tortures contre ses concitoyens ont donné une piètre image de sa diplomatie. Supplanté par l’Algérie pour résoudre les crises malienne et libyenne, le pouvoir maroca in affiche un complexe qui l’«ensauvage».

Frontière algéro-malienne: Un autre lot d’armes saisi par l’ANP
Les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) ont mis en échec, vendredi dernier, une tentative d’introduction d’une quantité d’armes et de munitions près de la frontière algéro-malienne, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et la sécurisation des frontières, un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel d’Adrar (3e Région militaire), a mis en échec, hier, une tentative d’introduction d’une quantité d’armes et de munitions», précise la même source. «L’opération qui a eu lieu suite à une patrouille de reconnaissance menée par les éléments de l’ANP près de la frontière algéro-malienne s’est soldée par la découverte d’une cache contenant un pistolet-mitrailleur de type Kalachnikov, trois fusils à répétition, deux roquettes et une quantité de munitions», ajoute le communiqué du MDN.
«Par ailleurs et au niveau de la 4e Région militaire, un détachement relevant du secteur opérationnel de Ghardaïa a arrêté, le 16 avril 2015, 73 immigrants clandestins de différentes nationales africaines». Dans le même contexte, un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Biskra (4e Région militaire) a saisi, le 15 avril 2015, un véhicule et a récupéré 147 cartouches de différents calibres», ajoute la même source.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/214516-bruits-de-bottes-a-la-frontiere-ouest.html

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

Comments are closed.