Bouleversement historique : La revanche du général Moussa Traoré

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Dans une réflexion qu’il a fait parvenir à notre rédaction, Maître Cheick Oumar Konaré, avocat à la Cour et observateur politique connu, décrit les démentis et humiliations infligés par l’histoire à ceux qui ont fait chuter le régime du général Moussa Traoré.

 

Me-Cheick-Oumar-Konaré

Au crépuscule de son régime, le général Moussa Traoré, que ses adversaires du Mouvement dit Démocratique accusaient d’avoir fait massacrer leurs militants, en appelait au Seigneur : “Dieu ne laisse jamais l’eau dans le lait!”. Il voulait dire, par cet adage, que Dieu ferait un jour triompher la vérité  sur le mensonge. L’histoire semble lui donner raison et, en même temps, lui offrir une belle revanche.
Dès l’abord, nous observons que Moussa Traoré a porté la poisse à son principal tombeur: ATT. En effet, après 23 ans de pouvoir, le fondateur du parti unique UDPM fut destitué par le chef de sa garde présidentielle, un certain lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré, lequel, 21 ans plus tard, connut un sort similaire, obligé de faire ses adieux à Koulouba sous les feux nourris de la soldatesque surgie de Kati. Arrêté un 26 mars (1991), Moussa a vu son tombeur, ATT, perdre le pouvoir un 21 mars (2012), soit dans le même mois et à 5 petits jours de différence. Avant sa chute, Moussa, sûr de son bon droit et de sa force, avait menacé de ceindre d’une couronne de feu la tête de ses opposants qui troubleraient l’ordre public; ATT, son tombeur, a tenu des propos presqu’identiques quelques semaines avant de perdre le pouvoir: le 8 mars 2012, il défiait fièrement les soldats qui lui en voulaient de sortir de l’ombre, au lieu de pousser leurs épouses à manifester contre lui. Notons, en passant, que Moussa fut arrêté à 3 jours seulement du congrès de son parti où le multipartisme (réclamé par l’opposition) devait être décidé; ATT, lui, fut renversé à 3 petits mois de la fin de son second et dernier mandat de 5 ans. Comme celui qu’il a renversé, ATT a dû se mordre les doigts de n’avoir pas pris de meilleures résolutions un peu plus tôt…
ATT ne fut pas le seul à subir les foudres de l’histoire: son acolyte Oumar Diallo alias Birus ne fut guère plus heureux. Birus, couvé par Moussa pendant une bonne décennie, aida ATT à le renverser. Contre toute attente, Birus ne tirera aucun avantage de son acte. Lui qui rêvait de prendre la tête de la junte du 26 mars 1991 fut écarté par ATT, qu’il dépassait pourtant en grade et en ancienneté. Comme si cela suffisait pas à son malheur, il se fera cueillir un beau matin de 1991, dans une mosquée de Bamako, et traîner au gnouf pour tentative de putsch contre son frère d’armes et de complot:  ATT.Si Birus a, après son élargissement, réussi sa reconversion dans le secteur…minier, il a dû, telle la pauvre Pierrette sur le pot-au-lait, tracer une croix sur ses ambitions politiques.
Le sort de Birus s’avère, au reste, plus enviable que celui du colonel Siaka Koné, celui-là même qui, dans la nuit du 26 mars 1991, bardé d’armes et d’amulettes, mit courageausement la main sur Moussa Traoré. Cet éminent parachutiste, qui apprenait aux commandos de Djikoroni à se faire larguer dans les airs, se noya, lors d’un saut, dans des circonstances encore non élucidées. L’affaire nous paraît aussi mystérieuse et suspecte que la fameuse noyade de l’empereur du Mali, Soundjata Kéita, dans les eaux claires du Sankarani…
Quant au général Kafougouna Koné, il était, en tant que chef d’Etat-major de l’armée de terre, l’officier le plus gradé parmi les putschistes de mars 1991.Il serait même devenu chef d’Etat s’il n’avait préféré s’effacer derrière son cadet ATT, principal auteur du coup d’Etat. 21 ans après avoir lâché Moussa, son bienfaiteur, Kafougouna a pris un véritable abonnement aux violons du CNRDRE sans que ses jeunes geôliers observent le moindre égard pour son âge assez avancé. Son cas vaut le détour car, selon les connaisseurs, il jouait, par son prestige militaire et son intégrité supposée, le rôle d’une sentinelle anti-coup d’Etat au profit d’ATT, lequel l’a maintenu, sans discontinuer, au gouvernement dix ans durant.
Pour ce qui est des vainqueurs civils de ce qu’on a appelé “révolution du 26 mars 1991” et qui, en fait, tenait plus de l’insurrection que de la révolution, il serait utile d’en dire deux mots. Les partis Adema et CNID, principaux instigateurs des manifestations anti-Moussa, ne tardèrent pas, quelques mois plus tard, à s’étriper pour le pouvoir. Certes, Alpha Oumar Konaré, candidat de l’Adema à la présidentielle de 1992, parviendra clopint-clopant à se sortir d’affaire malgré le gros temps qui a toujours plané sur sa présidence; mais on ne peut en dire autant de ses camarades de lutte dont la liste donnerait le tournis: Mohamed Lamine Traoré (décédé au moment où il se remettait doucement des années de prison et de diète que son ancien parti, l’Adema, lui avait infligées); Maître Demba Diallo (humilié par le suffrage populaire en 1991 avant de finir dans la solitude et la maladie); Mohamedoun Dicko et Yoro Diakité (relégués aux oubliettes après avoir été chassés, le premier de l’Adema et le second du Parena); Me Mountaga Tall (martyrisé par l’Adema entre 1992 et 2002); Amidou Diabaté et Tièblé Dramé (leur parti a perdu son fief son fief de Nioro à cause d’un Chérif proche de…Moussa Traoré); Oumar Mariko (réduit au pain sec depuis 1992).Ne parlons pas de l’AJDP, de la JLD et d’autres groupes associatif morts et enterrés depuis des temps immémoriaux…
On le voit, qu’ils soient civils ou militaires, les ennemis de Moussa Traoré ont sérieusement trinqué, les uns à la suite et bien souvent par les mains des autres.On aurait pu oublier ou, à tout le moins, comprendre ces échanges de jioyeux procédés entre militants démocratiques si, à la rigueur, ils avaient tenu les chaleureuses promesses faites aux martyrs du 26 mars 1991: contruire une authentique démocratie pluraliste. Or dès la fin du parti unique officiel de Moussa Traoré, les Maliens ont vu vite s’installer un parti unique de fait, l’Adema, qui, à la faveur d’élections contestables, se préparait à régner 50 ans sur le pays. Ce parti, qui aimait se comparer à l’ANC de Mandela, n’a été brisé dans ses élans monarchiques que par les plans volcaniques dont son chef, Alpha, détenait le secret.Si le but d’Alpha, en dépossédant l’Adema du pouvoir et en le remettant à ATT, était de préserver la démocratie pluraliste et d’éviter l’hégémonie d’un parti, son noble projet ne lui aura survécu que 10 ans puisque, en ces jours de 2012, nous voilà revenus sous la férule des militaires. Comme sous Moussa Traoré!
Ironie de l’histoire, dès qu’ils ont pris le pouvoir, le capitaine Amadou Sanogo et ses compagnons ont, ce dit-on, réservé l’une de leurs premières visites à leur illustre prédécesseur: Moussa Traoré ! Venaient-ils, symboliquement, rendre hommage au grand chef militaire qui a terrassé, en 1984, le Burkina Faso du bouillant Thomas Sankara puis, en 1990, les rebelles touareg d’Iyad Ag Ghaly ? Il n’est pas interdit de le penser dans la mesure où les promoteurs du  CNRDRE reprochent surtout à ATT son “incompétence” à faire face aux nouveaux rebelles touareg venus de Libye et dont un des leaders s’appelle…Iyad Ag Ghaly!  Au démeurant, bien avant la visite du capitaine Sanogo, la vaste cour boisée du général Moussa Traoré ne désemplissait plus depuis qu’il fut grâcié et installé dans une résidence d’Etat au bord du fleuve Niger, à Djikoroni. Politiciens, militaires, diplomates, imams, journalistes, chacun et tous viennent comme en pèlerinage en cette résidence pour profiter de la science, de l’expérience et des gros éclats de rire du général Moussa. Et quand l’homme se rend dans une cérémonie sociale, il reçoit des applaudissements populaires et éclipse tous les démocrates convaincus et les patriotes sincères qui l’ont renversé en 1991. Ainsi, aux funérailles de son frère d’armes Amadou Baba Diarra, on n’avait d’yeux que pour Moussa Traoré alors qu’ATT et compagnie passaient inaperçus…
Notre propos ne tend nullement à tresser des lauriers à Moussa Traoré dont le régime accusait des limites évidentes; nous soulignons seulement des faits qui, difficilement, pourraient s’expliquer par le seul hasard. En vérité, la revanche de Moussa Traoré est d’autant plus éclatante que même les crimes atroces que ses adversaires lui avaient collés sur le dos n’ont pas longtemps résisté à l’analyse de l’opinion publique. Bien sûr, les juges d’assises ont condamné Moussa à la peine capitale pour assissinats; mais le peuple malien n’a toujours pas la réponse aux deux célèbres questions posées lors du procès: “Qui a tiré sur les manifestants ? Qui a donné l’ordre de tirer?”. Bien sûr, les mêmes juges d’assises ont, pour réprimer des crimes dits  économiques, prononcé une nouvelle peine capitale contre Moussa (comme s’il pouvait mourir deux fois!); mais à ce jour, les Maliens n’ont pas vu l’ombre d’un rotin détourné par celui qu’on a affublé du charitable qualificatif de “dictateur sanguinaire et corrompu”.
Le rugueux fouet de l’histoire n’a d’ailleurs pas fini de frapper. 21 ans après le putsch qui a renversé Moussa Traoré, un autre putsch remet le pouvoir d’Etat à son gendre: Cheick Modibo Diarra. Diarra a épousé la première fille de Moussa Traoré alors que le général n’était plus au pouvoir; il possède, au-delà de ses liens sociaux, les qualités d’un haut cadre; mais il n’en reste pas moins proche de son beau-père et lorsqu’il se présenta devant les Maliens juste après sa nomination à la primature, il n’a pas hésité à se faire filmer par la télévision nationale en compagnie d’Idrissa, le deuxième fils de Moussa Traoré. C’est donc derrière le gendre du “tyran” qu’ils pensaient avoir abattu en 1991 que courent, aujourd’hui, la plupart des rescapés de la précieuse race des “démocrates sincères”, qui pour  avoir un strapontin ministériel, qui pour protéger une carrière, et presque tous pour se tailler un gigot dans le corps très malade de notre cher Mali. Les techniques utilisées par la meute de nos mendiants de postes sont fort variées: elles vont des communiqués de soutien bien sentis aux visites de courtoisie en passant, pour les plus pressés, par une danse endiablée du ventre. Tous caressent l’espoir, non d’aller combattre les rebelles au nord, mais de se voir déléguer une parcelle, même infime, des “pleins pouvoirs” dévolus au Premier ministre de la transition.Et comme s’il savait déjà à quoi s’en tenir avec nos mendiants de postes, Cheick Modibo Diarra a eu ces mots cruels: “Dans l’équation que j’ai mission de résoudre, les considérations politiques ne constituent pas un paramètre  du tout!”.
Allons, allons, allons donc! Nos bons vieux démocrates courant à grandes enjambées derrière le Premier ministre des militaires putschistes et traités de haut par le propre gendre du “despote” qu’ils ont combattu: qui l’eût cru ?

Me Cheick Oumar Konaré

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37 COMMENTAIRES

  1. 😈 hahahaha vaurient de jounalist que tu sois au lieu de faire des bons articles pr donner du courage jeune du mali c’est pr faire du nafiguiya derriere la famille de Moussa Traore. Pense tu que les Maliens st bete? reste la avec tes deux joux conflent a dire n’importe quoi. Et tu sais quoi ? Laisse les Maliens avancent ok ne ns amerde plus avec tes blas-blas ok. Bon a rien de jounaliste.

  2. Les Maliens ont oublié les Six mois sans salaire du temps de GMT c’est grave évitons de telle analyse regardons le Mali maintenant et laissons ses hypothèses qui nous mèneront nulle part

  3. je ne dis pas que ATT n’a pas commis des erreurs mais il faut reconnaitre qu’il a travaillé pour le Mali

  4. Arretons et arretez d’empoisonner le climat social encore plus. GMT, AOK et ATT ont tous leurs parts de responsabilites dans gestion du pays. Ce qui est fait est fait. Seulement la difference c’est que les choses allaient mal sous gmt, sous aok de plus en plus mal et sous att pire.
    Que chacun paye le prix de ses actes, c’est un vrai homme, gmt l’a paye, maintenant att aussi en fuiant comme un lache, en plus il se disait militaire, quelle honte, surtout pour les fameux berrets rouges, et maintenant on attend aok,Alpha woloniiii 😀 😀 😀 . le lapin-perdrix de tous ca.

  5. Franchement, je commence a comprendre pourquoi les choses sont comme elles sont, et pourquoi ca risque de ne pas bouger pendant longtemps. Un journaliste Malien avec un pays au bord de l’implosion n’a rien d’autre a faire que de se demander si Moussa Traore joui silencieusement de la situation et s’il a raison d’en jouir. Je crois cher journaliste que vous devriez tout simplement admettre que VOUS en jouissez, et passer a des sujet un peu plus important.

  6. MOUSSA TRAORE A ETE UN ASSASIN, IL FAUT QUE CHEICK MODIBO DIARRA LE SACHE,IL A TUE TIEKORO BAGAYOKO,MODIBO KEITA, KISSIMA DOUKARA ET AUTRES…,POURQUOI VOULEZ DEFENDRE UN ASSASSIN, RAIMENT VOUS LES MALIENS, ON VOUS COMPREND PAS VOUS AVEZ DEUX BOUCHES.SON BEAU A ETE UN DICTATEUR,C’EST LUI L’AUTEUR DE CE COUP ET LA DIVISION DIEU NE VOUS PARDONNERA PAS …

    • Fantar !Tout le monde reclame justice, vérité……. Cependant personne n’est disposé à l’admettre. Elève et 2tudiant de 1976 à 1982, je ne dirai rien sur mon parcours contestataire. Et nous savions que c’était préparer le lit à des assoiffés de “sang”. Oui la sève nourricière c’est le sang. La sève injectée en milliard mais savamment siphonnée par les nouveaux maîtres, les “démocrates sincères” à la faveur du silence complice d’un peuple analphabète et resigné. Merci quand même pour ton analyse. Malheureusement nous ne sommes pas nombreux à pouvoir communiquer de cette façon !!!?!!

  7. Ce n’est pas une revanche du général Traoré puisque lui il a éliminé tous ses opposants contrairement à ATT qui grace à la démocratie a épargné sa vie et a bénéficié de tous les avantages.Je ne pense pas que le Général pense comme toi.Sans la démocratie il serait mort torturé à Taodeni comme les Kissima les Tiécoro etc…Eliminer le mal pour le bien est ce qui est meilleur aujoourd’hui si le Mali est ce qu’il est c’est grace à la démocratie qu’un vent de folie vient de gâcher.Il ne s’aurait être question de justifier une dictature quand ce régime tomde par des hors la loi,des insensés des insouciants, des irresponsables.Les Maliens souffriront des décenies avant de réparer cette gaffe.Pour qu’un pays démuni comme le Mali puisse vivre son seul remède c’est la démocratie sinon on va manger des cailloux.Cette reflection n’a aucune valeur ce n’est pas la peine seul le titre est blessant on ne peut pas comparer le jour et la nuit mùonsieur.

  8. Je suis déçu par le comportement des maliens. La vie ne se résume pas a la vengeance. Quand on réfléchi un peu, je me demande où est la place de Dieu, je veux dire de votre croyance en Dieu. Si ceux qui font tout cela pense qu’ils sont en conformité avec leur conscience, la terre aussi les attend, puisque la vie n’est pas éternelle. Au lieu de commencer à analyser ton parcours a l’approche de votre mort mieux vaut le faire plutôt. Ceux qui sèment du trouble dans trouble n’ont pas oeuvré pour le développement du pays. Q’allah nous guide dans le droit chemin. l’orgueil n’a jamais fait du bien. C’est regrettable pour notre destin. On veut quoi au finish. Je ne vois pas. Il ne suffit pas de bien parler que tu es correct vis à vis de Dieu.

  9. Me quel parfaite analyse. Ayons non seulement le courage de nos opinions mais aussi l’honntete de dire la verite. Moi je me suis battu contre le regime de Moussa. Mais force est de reconnaitre qu’Alpha en 10 ans a cause plus de torts au Mali que Moussa en 23 ans(Enrichissement illicite, Ecole et Armee maliennes laisser pour compte) et la meme chose pour ATT et sa clique. Et quand on regarde qui etait a l’armee de terre et a Djicoroni Para quand CABRAL a ete sauvagement tue et quand on tirait les pauvres manifestants et j’en passe? De grace n’ayons pas la memoire courte et soyons objectifs. Merci Me pour avoir rappele certains faits indeniables de notre histoire recente.

  10. On n’a déjà commencé à regretter son départ car les putschistes que nous avons applaudis commencent à nous décevoir avec la même nonchalance dans l’affaire du nord et avec les arrestations et remises en liberté sans raison.
    Mais l’article de ce monsieur est si pauvre en idée,il oublie que Moussa,Tiékoro et consort aussi ont trompé les gens concernant notre père d’indépendance?D’ailleurs jusque la le seul président qui ait eu de l’amour sincère pour ce Mali,qu’il repose en paix.
    God bless Mali.
    Aussi monsieur Konaré n’ayez pas l’esprit court en voulant remuer dans les plaies qui ne sont pas encore complètement guéries

  11. La lecon de ton article est connue: Celui qui trahit sera trahi a son tour. Et pourtant les garde-corps d’ATT ne l’ont pas trahi.

    • Voila l’analyse de Choguel MAIGA (qui se cache en bon opportuniste) dont l’Avocat-Journaliste ou l’inverse est le porte plume ou le plumitif. Ce que le journaliste, il est vrai tabassé sous Alpha (celà laisse des traces) oublie de dire c’est que Choguel MAIGA finance son journal et finance son parti avec l’argent Public, qu’ATT lui a bien laissé voler. Et tout celà va bientôt se savoir…..

  12. Detrompes toi Maitre. Cet article ne t’amenera nul part. Pas de place pour toi dans le gouvernement de Cheick.

  13. Du n’importe quoi. Quand tu étais journamiste, tu étais nul dans tes papiers ; Avocat tu restes encore plat et dépassé dans tes analyses. Quel intellectuel ? Que Dieu sauve le Mali

  14. Un adage de chez nous dit: quand tu creuses une tombe pour ton ennemi,creuse la à ta taille,car seul Dieu sait qui finira dans cette tombe.

  15. Cela n’est pas exacte monsieur amadou, j vous rappelle que Mr konare alpha à fait partie du gouvernement de moussa et c n’était pas un partisan à l’épok , ne nous faites pas croire k la notion d liberté n existait puis c k c dernier na fait que 2 ans ds ce gouvernement et ensuite il s’est retirer pour désaccord profond il a eu cette liberté , maintenant faut savoir aussi que ta liberté s arrête la ou commence celle des autres sinon c l anarchie totale mon ami , ne diabolisser pas non plus les 26 ans on a bien survécu non .

  16. Toi qui le traite de tueur ,as tu des preuves de ce que tu racontes , mon frère tu trouves pas bizar que toute la lumière n’a pas été faites sur cette histoire , hé ben nous on est pas des suiveurs on cherche à comprendre !! J dis simplement k en comparant les périodes avec les moyens j trouve k l mali était pas un pays en débauche total . Et puis tu trouve pas bizar que les militaires soit disant droguer tire sur la foule et ensuite vienne pleurer , en disant qu ils ont était droguer , qui a donner l’ordre de tirer et à c ki paraît yavait des milices armes , non maliens ! Exemple c qui s’est passer en Guinée sous dadis o stade est tu sur que c’est dadis qui a donner l’ordre , et toumba celui ki lui tirer dessus ou est il actuellement , mes amis faut pas vite tirer des conclusions.

  17. MERCI beaucoup Mr traore quand je vous entend parler de liberte , leberte d’expression , la liberte Mr konare n’en avait a l’epoque ou ignorait de ce que c’est la liberte.
    C’est beau aujord’hui parcequ’il ya eu un 26 mars.
    Just Thank you MR TRAORE .

  18. les gens chez Moussa traore pour chercher des benedictions avez vous deja oublier le 36 mars 1991

  19. les maliens ont la memoire courte maintenant cet tueur des maliens moussa traore est devenu un petit Dieu

  20. Mr DjIma, peut tu nous expliquer En quoi cet homme fut cynique , et la calomnie dont vous parlez , développez un peu il a fait quoi de cynique que vous pouvez nous démontrer et la calomnie elle est ou !!, en Mr Diarra en quoi nous nargue-il , je vous rappelle que le fait de juger les gens selon leur appartenance familiale est tout simplement ridicule , exemple tout banal pour un commentaire sans argumentation :c’est pas par c qu’un membre de ma fami préfère l stade club k moi j doi préférer le stade aussi , autrement di c’est par c k j mari la fille de x que j dois adhérer aux idées de x, même si j confirme k ce régime comme celui de sékou Toure et sankara furent traiter d dictature que s’en à est un .

  21. Mr je tiens a vous féliciter en premier lieu pour cet article magnifiquement écrit aussi pour votre liberté d expression; vous faites partie des rares éditorialistes qui appliquent cette liberté d expression au risque de jouer votre carrière et même comme la rappeler notre frère sankaratom se mettre en danger dans notre “” soit disant démocratie”” ; je vous remercie pour votre courage a exprimer vos points de vue sans complexe afin de nous enrichir ; pour ma part je trouves le sujet intéressant ; faut bien se rendre a l évidence mes amis que notre si beau Mali est tomber trés trés bas comparer a cette époque de Feu Modibo keita et GMT et les moyens dont ils disposaient pour autant il est vrai que ce fut des régimes aussi critiquables ; aucun régime qu on a connu n est parfait et d ailleurs ceci est valable sur le plan internationale, mais en fesant un bilan et l état des lieux dans le temps on se rend compte que les choses se sont empirer; vu l époque de GMT avec les moyens qui lui était attribuer comparer à aujourd’hui je penses que le Mali était certes pauvre mais digne et unis ; de grands hommes ; certains nous dirons haa il préfère la dictature : mot désignant un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne les limitent; loi et institution imaginaire jamais appliquer ; exceptés le tour de manège auxquels on assiste depuis je leur demande consciencieusement n est ce pas ce q on connait et vit depuis 1991 et qu on s efforce d appeler la démocratie qui n est rien d autre que la (dégueulasscratie). Certes on est tous d accord même Mr konaté que la priorité est la reconquête du nord mais je veux dire par la que c est pas ce article qui n est rien d autre que son point de vue influerait sur cette situation au nord c est juste un constat qu il nous présente .

  22. Le “bouleversement” ne remet en rein en cause la periode sombre et calamiteuse de Moussa Traore le plus grand cynique President de notre histoire.

    C’est regrettable que ce renversemebnt soit utilise par son beau fils pour venir narguer le peuple malien avec le dernier rejeton de Traore, dans son dos quand s’adresssant a la nation pour la premiere fois dans un discours insipide et trop general.

    Je lui souhaite tourefois bonne chance pour sortir notre pays de ce chaos dans lequel Att et les partis politiques ont mis notre pays.

  23. Mr Konare l’heur n’est pas au jugement ,d;un passe ditatorial ,a l’epoque , GMT merritait de quitter.
    Le probleme c’est qu’apres GMT , il n’y pas eut de president avec une tete au Mali , je veux dire un intelligent.
    Voyons un peu : Tioule Vs Alpha , IBK vs ATT ,je pense la democratie malienne a ete vendue des son lendemai.
    Sinon on aurai pu faire le choix qu’a partir des premier (tioule apres IBK ).

  24. Merci Me C.O.K pour ce rappel de l’histoire,mais seulement un point a rectifier, la femme de CHEICK MODIBO est la deuxieme fille du couple MOUSSA-MARIAM.

  25. Mr,vous etes completement a cote de la plaque.Le moment est vraiment mal choisi pour ces histoires…Il est bien evident que Moussa Traore doit rire a s’en dechirer la bouche en ce moment,ce qui ne veut pas dire qu’il aurait du rester au pouvoir.Esperons seulement que son beau fils pourra sortir le pays de ce chaos.Seul l’avenir du pays est important en ce moment.

  26. Waooo, Check Oumar Konare, d’Info-Matin, nest pas? Qui fut tabasse par les sbires d’IBK qui ne gobait pas ses articles a la “rognons de porc”?
    Tu as regresse hein, mon cher. Pour un ancien journaliste de surcoit avocat, cet article n’honore pas les capacites qui doivent etre tiennes: rappel chronologique de faits menage a une dose de legend, rien de concret. Peut mieux faire. Doit mieux fiare.

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