Depuis l’investiture du président Ibrahim Boubacar KEITA, les Maliens ont été nombreux à se rassurer de la fin de la crise multidimensionnelle que traverse le pays. De la fin de l’impunité et de l’injustice au Mali.
Cette nouvelle ère que le peuple contemplait avec réalité et espoir ne semble pas s’amorcer jusqu’à présent. A quand ce bon Mali ? Pour le citoyen impatient et souvent ignorant qu’aucune réussite solide, sûr et éternelle ne se produit du jour au lendemain, IBK est déjà un regret. Pour le citoyen optimiste et doté d’une rectitude intellectuelle, IBK nourrit une volonté d’incarner un changement positif. Mais le président a besoin de critiques constructives pour bien mener sa barque. En plus de ces citoyens, nous avons également des fous d’IBK, souvent comparables au vulgum pécus ; ils sont uniquement guidés par l’amour aveugle qu’ils portent au président. Apres tout, nous avons les détracteurs mal intentionnés qui préfèrent voir le pays enfoncé dans le gouffre pour endosser la culpabilité au président et son équipe. Qu’ALLAH nous protège !
A l’heure actuelle, même les fous d’IBK ne peuvent réfuter que le Mali va mal au nord comme au sud. Outre la situation tragique du Nord, l’attention mérite d’être attirée sur plusieurs autres points qui peuvent échapper à l’esprit moins malin.
Au sujet du Nord, le peuple à intérêt de transcender honnêtement les dissensions idéologiques, politiques et d’autres natures pour placer l’intérêt du pays par-dessus tout. En fait, cette symphonie nationale ne doit guère automatiquement nous donner l’esprit rassuré. Il faut d’abord agir pour que le Mali sorte de ce traumatisme avec toujours la même carte géographique depuis l’indépendance et que Koulouba conserve tout son pouvoir. Mettons nous en face la chape de plomb pour démontrer que la situation de Kidal est un dur match et un pénible marathon : IBK et la France ne partagent pas harmonieusement une même vision sur la question du Nord. Amadou Hampaté BA, dans L’étrange destin de Wagrin, évoquait qu’il était mieux d’avoir sur le dos le mont Sinaï que la moindre influence d’un administrateur colonial. Loin de nous, l’intention de nier notre indépendance, mais certains voient de la poudre aux yeux !
Le mali est dans un dilemme : faut-il gérer la question du Nord selon la volonté générale des Maliens ou dans le sens de satisfaire les caprices de la France ? C’est la seconde alternative qui rend le fardeau gouvernemental moins léger. Ceci a pour conséquence directe et immédiate de pérenniser le Mali dans le gouffre jusqu’au sifflement de la trompette de Bilal. IBK semble opter pour la première alternative, résultat : souffrir aujourd’hui pour efficacement préparer un avenir radieux. Cette leçon de morale, de bon citoyen, de sage citoyen doit être soutenue par une écrasante majorité de maliens.
Cependant, nous devons intelligemment comprendre pourquoi les bonnes intentions du gouvernement tournent lamentablement en dérision. Les exemples indiscutables sont : la visite de MARA au Nord et le désordre chaotique au D.E.F, BAC et le moins visible en BT. S’il avait un acte que le monde entier devrait sincèrement saluer dans le cadre de la résolution de la crise du Nord, c’était bien la visite symbolique de Mara au Nord du pays. Ce brave acte du premier ministre témoigne la volonté du gouvernement de ne faire aucune distinction entre les différentes régions du pays si on fait souvent entendre que certaines localités du Nord sont marginalisées. Cette belle œuvre patriotique est transformée en coup de pied dans la fourmilière comme si MARA avait perdu raison pour gérer le problème hic et nunc. Le Mali finit par gratuitement ramasser une gamelle, le MNLA dit avoir confié le gouvernorat à la communauté internationale. A quand le Mali dont on rêvait à l’arrivée d’IBK ?
A coté de ce problème du Nord, il faut signaler la mesquinerie jalouse et subversive des détracteurs de la politique à la glasnost souhaitée par IBK et son premier ministre. Il faut citer la polémique suscitée suite à l’achat de l’avion présidentiel. Malgré les explications doctorales et solennelles du premier ministre, des suppôts de Satan, des gugusses continuent à interpréter cette pratique intelligible et pédagogique en un crime économique et d’autres genres. Hors ils ont presque tout fait allégeance au général déchu, ATT, par manque de conviction patriotique ainsi que politique. IBK est surtout victime des billevesées de ces malintentionnés. Et ces derniers pensent pouvoir pécher quelques électeurs aux élections à venir dans la marée des 77% qui ont donné leurs sages tickets au président providentiel. Les quelques impatients à IBK préfèrent aujourd’hui s’abstenir de voter que de massacrer leurs espoirs.
L’enseignant ne distingue plus les différents articles, les écoles privées continuent à demeurer des véritables fonds de richesse mafieux et ne fonctionnent qu’avec des pratiques scandaleuses ainsi qu’ignominieuses ; les écoles publiques sont devenues des foyers cloaques, autant de problèmes accablants. Voici des dépravations dont nous sommes nous-mêmes les vrais responsables du sabotage de notre éducation. Alors, que le président de la République s’assume en s’entourant de personnes honnêtes et courageuses et cesser de satisfaire des hommes politiques qui se sont joints au parti majoritaire sans conviction. C’est ainsi qu’IBK pourra nous amener à faire un bon Mali.
Moussa CAMARA, professeur de philosophie
Si ce Monsieur est professeur de philosophie, une chose est sure: Il n’est pas professeur de Français! 😯 😯 😯 😯 😯
J’ose espérer pour tes élèves que tes cours sont plus clairs et plus explicites que cette succession de phrases inutilement alambiquées, pompeuses, et en fin de compte, confuses…
Tout ces effets ratés de fausse littérature à 2 balles, pour nous dire, en gros, que les résultats d’Ibk sont à venir (tu parles! 🙄 ), et que les “bons” citoyens se doivent d’éviter les critiques à son égard! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Décidément, Ibk doit manquer de moyens quand on voit le niveau des griots qu’il envoie maintenant pour tenter de se “réhabiliter” aux yeux de la nation! 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Tant qu’à se payer des griots, qu’Ibk mette au moins les moyens et se paie des griots hauts de gamme!
“Ce brave acte du premier ministre témoigne la volonté du gouvernement de ne faire aucune distinction entre les différentes régions du pays si on fait souvent entendre que certaines localités du Nord sont marginalisées. Cette belle œuvre patriotique est transformée en coup de pied dans la fourmilière comme si MARA avait perdu raison pour gérer le problème hic et nunc.” SI TU N’AVAIS PAS TERMINE TON SUJET PAR LA DELATION ET LA DETRACTIONS “des suppôts de Satan… ET AUTRES QUI AURONT FAIT “allégeance au général déchu, ATT “, ON AURAIT PENSE QUE TON article SUBJECTIF ETAIT HONNETE.
MR CAMARA, CE SONT LES GENS COMME TOI QUI FONT QUE NOTRE “DEMOCRATIE” NE MARCHE PAS POUR LA SIMPLE RAISON QUE VOUS N’ADMETTEZ PAS LA CONTRADICTION DANS LA “CIVILITE”.
Sans a priori, je peux affirmer qu’IBK n’est pas plus patriote qu’ATT AOK ou Modibo Keita. Que toi tu n’es pas plus malien que moi ou tout autre malien.
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