Bamako : Le Maire de la Commune II au cœur d’un scandale foncier estimé à 400 millions de Francs CFA

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On dit souvent que l’appétit vient en mangeant. Car ce n’est pas le 1er coup du maire. Pour rappel, il s’agit de titres fonciers (TF) déjà attribués par le service des impôts sur les morcellements de titres de l’Etat N° 1353, 4000 et 2659.

La population attend vivement le courage et la fermeté sans faille du Gouverneur du District de Bamako pour suspendre le maire de la commune II.  Une mise en examen du maire, de ses conseillers complices et du géomètre ayant effectué ce morcellement honteux doit suivre. La population attend l’annulation de cette décision humiliante et déshonorante et veut se sentir dans un pays de loi, de droit et de respect.

Oui le maire doit respecter les arrêtés signés de nos institutions. Il doit respecter et protéger sa population au lieu de les déposséder de leurs biens.

Pour rappel, le 10 mars 2017, le maire de la Commune II prend une décision interdisant toutes constructions dans la zone.  Sept mois après, le 10 octobre 2017, il prend une nouvelle décision pour l’attribution d’une partie de cette zone à des personnes dont les enfants de certains conseillers, son fils Oumar Niaré, et le reste qu’il est entrain de vendre.

Il a bénéficié de l’appui d’un géomètre (un dénommé Etienne) qui est en train de faire le plan de morcellement de l’autre moitié de la zone.

Un parent à lui et son agent commercial nommé Diarra ont pris la zone d’assaut et menacent les propriétaires des terres. En toute fierté, ils disent que le maire ne signe plus d’autorisation de construire, le maire est l’héritier de la commune II, les étrangers ne s’installeront pas sur leur terre…

Les excès du maire sont décriés partout dans la commune. Le Gouverneur du District doit agir, à moins qu’il soit en complicité avec le maire de la Commune II.

Par A. Coulibaly (correspondance particulière)

Carte terrains Commune II

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3 COMMENTAIRES

  1. Nous comprenons maintenant pourquoi il s’acharne sur notre rue à lhippodrome pour en faire un marché

  2. Quelle article réquisitoire! C’est le journaliste qui, au lieu de proposer, ordonne d’office l’incarcération du Maire et ses conseillers. Son rôle n’est pas de juger, son rôle, c’est d’informer ses lecteurs de manière objective et leur laisser le choix d’avoir leur opinion. En plus, le nom du Maire n’apparaît dans aucun paragraphe du texte l’incriminant. Comment voulez-vous informer, si vous laissez le lecteur dans le doute? Y’a rien à comprendre dans cette histoire, le trafic du foncier va se poursuivre encore longtemps dans ce pays, tant que les autorités elles-mêmes, continuent a en faire, une affaire bien lucrative, et en plus juteuse. Il ne se passe pas un seul jour dans ce pays, sans que des pauvres propriétaires légitimes de leurs leurs biens fonciers, ne soient expulsés de leurs domaines et spoliés. Avec la justice Malienne déjà tristement célèbre par sa façon de conduire les affaires, même si les écrits du texte sont authentiques, ce Maire ne risquera rien du tout. Dans un pays où les procès sont achetés d’avance, un Maire fait partie de la classe des nantis qui, seuls sont capables de payer comptant le sourafing du Procureur, un juge se chargera de la suite. Il est aussi possible, que le doute habite l’auteur du texte lui-même, c’est pourquoi on peut estimer qu’il sait d’avance, que ce Maire ne court aucun danger. Les Magistrats ont déjà encaissés, le Maire sera convoqué juste pour la forme, puis, ira à la recherche de l’auteur de l’article pour lui régler son compte. Pensent-ils seulement aux orphelins et aux veuves expulsés de leurs maisons de manière frauduleuse au vu et au su des juges, des voisins, des avocats et de tous les témoins crédibles, et qui se retrouvent dans la rue du jour au lendemain? Comment Dieu punira t-il de tels individus, des personnes sans moralité, sans pudeur et sans scrupule? Les Maires ne jettent pas leur argent dans des campagnes électorales pour rien. C’est une fois élus qu’ils commencent les affaires sur le dos des populations qui l’ont élu. Il s’en bat les couilles des racontars tant qu’il jouit du privilège et de l’argent facilement gagné en spéculant sur le foncier d’autrui.

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