Nul n’a le droit de déchirer une page de l’histoire du Mali, encore moins de la falsifier. C’est à cet exercice ignoble que s’est livré le représentant du MNLA, en Europe, Moussa Ag Assarid, lors d’une interview réalisée par la radio internationale BBC, le mardi 5 juin à 18h au cours de laquelle il a parlé de l’annexion de “l’Etat awazadien” par le Mali.
L’affirmation était tellement saugrenue que nous brûlions de nous poser certaines questions : à quand remonte cette fameuse annexion de l’Azawad ? Par qui ? Qu’est – ce que l’Azawad ?
A l’écouter Moussa Ag Assarid, “l’Etat de l’Azawad”, une entité qui a existé, serait sur le territoire malien. Cette entité est constituée par les régions de Gao, Kidal et Tombouctou, présentement sous occupation du MNLA, du mouvement islamique Ançar Dine, d’Aqmi, du Mujao. A son avis, ils ont reconquis leur territoire, qui fait frontière avec le Mali. Pour lui, le MNLA est prêt à l’ouverture des pourparlers avec les autorités de la République du Mali, afin de laisser la population de l’Azawad mener librement son existence.
En faisant un voyage au cœur de l’histoire du pays de Soundiata Kéïta à nos jours, point d’Azawad. L’existence de l’Etat de l’Azawad ? Il n’en est rien. A preuve, la sortie opportune de nos éminents historiens, dont Pr Bakary Kamian et Pr Doulaye Konaté, lors d’une conférence de presse, a coupé court aux élucubrations de ceux qui font l’apologie de la prétendue République de l’Azawad. Le Mali a connu l’empire du Mandé, celui du Ghana, l’empire Songhoï, le royaume bambara de Segou, le royaume du Kénédougou, le royaume peulh du Macina, le royaume du Kaarta, l’empire de Samory. Jamais nos livres d’histoire n’ont évoqué ce fameux Azawad.
Ce qui est de notoriété publique, c’est que la République du Mali a accédé à l’indépendance le 22 septembre 1960, et s’étend de Kayes à Kidal, en passant par Tombouctou et Gao, sans oublier Koulikoro, Ségou, Mopti et Sikasso.
Pour Mohamed Ibrahim, policier de son état au commissariat de police de Kadiolo, qui répugne à être appelé touareg, plutôt que tamasheq, le mot Azawad n’existe pas en tamasheq. Les mots qui viennent du tamasheq sont : Azawad : la jarre, tazawat : la baignoire.
Toujours pour ce qui est de la partition du Mali avec les régions de Gao, Kidal, Tombouctou sous occupation des bandits armés, il est évident que même la population pour laquelle ils prétendent se battre n’est pas du même avis qu’eux. Le 5 juin les femmes de Kidal ont marché, avec des jets de pierres, histoire d’exprimer leur ras-le-bol contre les atteintes à leurs libertés. « Il faut rapidement libérer le nord-Mali occupé par des terroristes, le temps presse, chaque jour qui passe, ils s’implantent davantage, j’insiste sur le mot rapidement » plaide constamment le Premier ministre Cheick Modibo Diarra. L’envoi d’une force africaine sous l’égide des Nations Unies est en gestation, à en croire Thomas Yayi Boni. Il est temps que l’irrédentisme touareg et l’hérésie islamiste deviennent de tristes souvenirs.
Par Mohamed Koné, correspondant à Kadiolo
LES FALSIFICATEURS DE L’HISTOIRE C’EST VOUS ET VOS FAMEUX HISTORIENS. LE MALI AUJOURD’HUI, LE MALI DE 1959, LE MALI DE 1623 ETC SONT-ILS LES MËMES? NON. NOUS ALLONS PARLER DE QUEL MALI? LE MALI AUJOURD’HUI EST LE FRUIT D’UNE DELIMITATION ARBITRAIRE (JEU) DE LA FRANCE. ET IL FAUT BIEN LA REMERCIER LA FRANCE. CAR AVANT LEUR ARRIVEE, LES TOUAREGS SONT DEJA MAITRES DU NORD MALI ACTUEL ET S’APPRETENT A DECENDRE VERS SEGOU. SVP APPRENEZ A REFLECHIR.
Qu’est ce que vous foutez à vous entre déchirer comme des chiffonniers pendant? Bande de trouillards, pendant que les bandits assassins armées gagnent du temps de faire toute sorte de montages mensongères afin de falsifier l’histoire par tricherie . Avant de vous rendre complice de ce crime, allez libérer le nord de notre pays le Mali le plus rapidement possible. Il n’existe nul part dans l’histoire aucune entité azawade.
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