Le secteur hôtelier et l’industrie du tourisme en Afrique essuient de plus en plus de revers dûs aux attaques terroristes. Perpétrées dans les lieux touristiques, elles ont un impact considérablement négatif sur le développement du secteur.
En effet, la menace sécuritaire affecte la destination touchée qui subit aussitôt un désintérêt considérable dû à la méfiance des touristes d’affaires et de loisirs. Cela représente alors pour la destination un véritable manque à gagner. Ce secteur étant déjà confronté à d’énormes difficultés, la vague d’attentats terroristes dans certains pays africains, vient s’ajouter au quotidien difficile des acteurs de l’industrie touristique qui luttent contre vents et marées pour lui redonner ses lettres de noblesses. Les récents événements en Côte d’ivoire pourraient bien affecter le tourisme ivoirien, qui se relève à peine de la décennie de crise qu’a subi le pays. Outre les pertes et dégâts matériels, les hôteliers pourraient connaître une baisse de fréquentation.
Toutefois, face à la détermination et à la mobilisation, l’espoir demeure. Découragement n’est pas africain, c’est bien connu. “Nous devons continuer nos efforts, c’est aussi pour nous une façon de rendre un hommage aux victimes. Le tourisme africain a de beaux jours devant lui”, a déclaré Cynthia Adediran Aissy, directrice de jovago Côte d’ivoire acteur du tourisme ivoirien, au lendemain des attentats de Grand Bassam. Désormais, les forces doivent être regroupées. Cela passe par le renforcement de la sécurité aux abords des sites touristiques afin de redonner confiance aux visiteurs.
Après les attaques des établissements hôteliers aux Mali, au Burkina Faso puis en Côte d’ivoire, il est désormais plus qu’important d’être vigilant, car au-delà de l’intimidation perpétrée par les terroristes, le tourisme africain a encore de beaux jours devant lui.