Après le referendum : Carte blanche, feu vert !

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Les Maliens ont été aux urnes les 11 et 18 juin 2023, signe que le référendum valait bien la peine d’être organisé. Le résultat le plus évident de cette mobilisation est que ceux qui s’étaient agités avec une énergie débordante pour faire triompher le NON ont été battus à plate couture par les partisans du OUI : 97% contre 3%, un score qui signifie tout simplement que les laminés sont comme, en réalité, une aiguille à chercher dans une botte de foin. Quand la Cour constitutionnelle aura proclamé officiellement les résultats dans les jours prochains, ce serait tout simplement carte blanche donnée à Colonel Assimi Goïta pour mettre en application les pertinentes résolutions issues des Assises Nationales de la Refondation. Rien d’autre, estime SamouSamuel Koné, enseignant à Tominian.

Qui aurait cru en la réussite du référendum dont l’organisation a été décidée en si peu de temps ? Pourtant, c’est fait ! Le 11 juin,les forces de défense et de sécurité se sont exprimées et le 18 juin, ce fut le tour des autres citoyens du Mali. Dans son premier point de presse post-référendaire, l’AIGE a communiqué un taux de participation partiel de 38%. Contrairement aux dires des prophètes de malheur, le référendum a eu lieu sur toute l’étendue du territoire national. Hormis quelques incidents négligeables enregistrés çà et là, tout s’est bien passé. Les mêmes qui étaient vent-debout pour boycotter le scrutin, ont appelé à voter non et maintenant prennent d’assaut les médias pour critiquer le taux de participation et les conditions du vote. Certains vont jusqu’à réclamer l’annulation pure et simple du référendum. Quelle folie! A travers ce référendum, le peuple souverain du Mali s’est exprimé et a fait son choix en toute responsabilité. Pour qui connaît les contraintes de l’organisation de ce scrutin, félicitations aux autorités de la transition d’avoir relevé le défi. Elles confirment une fois de plus leur détermination à mettre en œuvre les plus profondes aspirations du peuple malien.

Pendant que le peuple malien se préparait à aller exprimer sa souveraineté dans les urnes, les autorités de la transition du Mali ont exprimé la souveraineté du Mali le 16 juin lors de la 9350ème session du conseil de sécurité de  l’ONU en demandant le retrait sans délai de la MINUSMA. Quel soulagement ! « Aladan ka Mandé tiguiya di Soundjata ma ! » Cette annonce est tombée comme un verdict de libération totale du Mali des forces d’occupation étrangères.

Quand la Cour constitutionnelle proclamera les résultats définitifs du référendum en faveur de la nouvelle constitution, le peuple malien aura donné carte blanche aux autorités de la transition et, ainsi, le Président, Colonel Assimi GOÏTA, aura le feu vert pour poursuivre les réformes politiques et institutionnelles pour la refondation du Mali. Cette carte blanche et ce feu-vert devraient faire taire les détracteurs de la transition à l’intérieur et à l’extérieur. Mais, malgré tout, certains continueront avec leur méchanceté naturelle parce que « hasidiya ani fasodenjuguya tɛ bana ye, nka a furakɛ man di! »

Samou Samuel KONÉ

Enseignant-IFM/TOMINIAN

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1 commentaire

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    Bonjour

    𝔹𝔄$T𝔄ℜ𝓓€ℒℒ𝔄?

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