Nos compatriotes de la diaspora quotidiennement préoccupés par la réalité du pays n’ont jamais cessé de contribuer à leur manière à la résolution de cette double crise que vit notre pays. Sur les derniers développements au Nord-Mali, le Collectif, comme à l’accoutumée, ne passe pas par quatre chemins pour asséner ses vérités. Lisez plutôt !
Alors qu’une intervention militaire pour rétablir l’intégrité territoriale du Mali se précise, c’est le moment que choisit Ansar Dine (un des groupes criminels qui occupe les régions nord du Mali) pour annoncer qu’il est prêt à rompre ses liens avec AQMI et prôner le dialogue, à travers des délégations envoyés à Alger et Ouagadougou les 03 et 04 novembre 2012.
Le Collectif des Maliens de la Diaspora ose espérer que les autorités maliennes ainsi que tous les partenaires et amis du Mali désireux de voir un Mali uni dans un sahel pacifié ne se laisseront pas divertir par cet énième coup de bluff de Iyad Ag Aghaly qui n’en est pas à son premier essai. Qui peut comprendre qu’après avoir fait alliance avec le MNLA, AQMI, le MUJAO et autres réseaux criminels pour venir semer terreur et désolation, en coupant des mains, en commettant des viols et en détruisant des biens personnels et culturels, Ansar Dine déclare du jour au lendemain vouloir rompre avec AQMI et se dit disposé à dialoguer. Dialoguer de quoi ? Avec qui ? Et au nom de qui ?
Il va falloir bien plus que des mots à ceux qui encouragent le dialogue à Alger et à Ouaga pour identifier la frontière entre ces différentes organisations criminelles que sont Ansar Dine, MNLA, AQMI, MUJAO et autres trafiquants de toutes sortes, qu’elles soient maliennes ou autres.
Le Collectif des Maliens de la Diaspora fait de nouveau appel à la vigilance du peuple malien, des autorités maliennes et les partenaires et amis du Mali, rappelle et insiste : le rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali, la stabilité de la bande sahélo-saharienne et la sécurité de l’Europe et du monde nécessitent l’éradication complète de toutes ces organisations criminelles, Ansar Dine et MNLA compris. Laisser croire qu’il est possible de discuter avec l’un ou l’autre, c’est faire le lit de futurs réseaux criminels.
Le FNC a su bien dire lorsqu’elle déclare, dans sa contribution du 02 novembre 2012 que :
” L’État du Mali n’a rien à négocier, puisque n’ayant rien à céder : ni son territoire ni sa souveraineté, ni sa démocratie ni sa laïcité, et encore moins sa population et son unité nationale !
C’est aux parties belliqueuses, vindicatives et occupantes impliquées d’annoncer à la République du Mali, à travers les médiateurs de leur choix, les attentes pour lesquelles elles voudraient discuter de leur reddition sans aucune condition préalable.
Leur reddition, c’est l’abandon de leur part de toute prétention opposée au Mali, dont la justice appréciera souverainement leurs faits et les qualifiera ! ”
Vive le MALI un et indivisible !
COLLECTIF DES MALIENS DE LA DIASPORA
Genève, Le 04 novembre 2012
Pour le Collectif