L’actuelle crise sanitaire de la maladie à virus EBOLA ne doit pas nous faire oublier les autres pandémies majeures toujours actives au Mali. Les efforts de prévention et de soins du virus du Sida doivent se poursuivre. Depuis la création de la coordination en 2001 du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (HCNLS), le Mali a connu de larges succès dans la lutte contre ce fléau. De fait, malgré les problèmes financiers toujours prégnants en 2014, le nombre de sites pour le traitement ARV est passé de 3 en 2003 à 83 avant la crise de 2011.
Dans le cadre de l’intégration de la lutte contre le Sida dans la reconstruction et le développement des régions Nord Mali voulue par le HCNLS, et en complément de la surveillance sentinelle du VIH, ma récente étude épidémiologique, dont je livre ici les conclusions, peut intéresser les ONG dans leur travail au quotidien. Il faut rappeler qu’au Mali, le nombre de décès dus au sida s’élevait en 2013 à 5500. Les populations recensées à haut risque et dont le taux de séroprévalence est le plus élevé est le groupe de populations des travailleuses du sexe (24.2%), les populations carcérales (2.5%), les aides ménagères et les routiers. Pourtant ces résultats cachent une réalité statistique inédite, que mon étude épidémiologique de terrain dans les pays du Sahel (Burkina-Faso, Mali) a récemment permis de mettre en lumière. Alors que l’épidémie de Sida au Mali régresse dans la population générale, deux foyers infectieux avec une forte prévalence apparaissent au sein de deux groupes « fermés » de populations, distincts géographiquement : au Sud les mineurs (surtout ceux revenus de l’étranger), et au Nord, les individus en lien avec certains groupes combattants à Gao.
L’étude auprès des populations minières m’a permis de constater que celles-ci bénéficient souvent sur les lieux d’extraction de dispensaires équipés. Les messages de prévention et la prise en charge permettent un certain nombre de résultats. Mais pour cette population, le problème principal demeure le retour en famille. La prise en charge s’arrête alors, ainsi que la détection, surtout parmi les porteurs sains. Or, de nombreuses personnes sont infectées dans les derniers jours de leur présence sur place. Dans cette mesure, il est essentiel que les ONG focalisent leurs efforts aux périodes de grande rotation / remplacement de mineurs ainsi que sur les protocoles de détection qui doivent être élargis à leur famille.
L’étude dans les trois régions Nord fut bien sûr plus problématique à entreprendre. Je n’ai pas pu la mener dans la région de Kidal pour confirmer le taux de séroprévalence considéré comme le plus faible (0.7%) en 2009. En revanche, mon étude menée dans la région de Gao a permis de dégager une forte augmentation du taux de contamination au sein du groupe de population de jeunes de 15 à 25 ans. Le pic est particulièrement décelable parmi les jeunes qui ont été en contact avec les groupes armés. Avant même de pouvoir tirer une quelconque conclusion sanitaire, ce phénomène nécessitera davantage d’investigation. Mais d’ores et déjà, les études précédentes établissent avec certitude le nombre de personnes atteintes du syndrome d’immunodéficience acquise, ainsi que les origines courantes de la contamination.
Les détails et les causes profondes de ce pic de croissance épidémiologique sont très difficiles à obtenir, pour des raisons évidentes liées au contexte religieux et sécuritaire. La recherche des causes épidémiologiques nécessite en effet d’obtenir des autorisations non seulement de Bamako, mais aussi de la part des groupes armés, et notamment du MUJAO. Les premiers résultats de mon enquête permettent d’établir les comportements à risque, susceptibles d’alimenter le foyer infectieux. Un des témoignages que j’ai pu recueillir vient corroborer l’hypothèse de relations non consenties entre personnes du même sexe, dont l’un des deux partenaires serait porteur sain du HIV. Le partage d’un secret encore considéré comme honteux dans ce contexte culturel favoriserait la cohésion du groupe, un peu à la manière des mœurs sexuelles observées à l’époque antique dans les phalanges de Sparte. Ce mode de contamination se rapproche aussi des schémas de propagation du virus déjà observés au sein des populations carcérales. Le problème vient aussi du fait que dans ce contexte particulier, l’arsenal de prévention de l’OMS sur la santé sexuelle et reproductive n’est malheureusement pas opérant, et que ces messages ne sont pas audibles parce que relayés principalement par des ONG occidentales. Le contexte de peur entourant la découverte d’une séropositivité est omniprésent dans cette communauté.
Au Mali, des mesures de préventions prioritaires à diffuser par les ONG devraient donc prendre deux orientations différentes. Une première orientation axée sur la distribution ouverte de préservatifs dans les zones minières avec une attention portée lors des grands départs de travailleurs, un message sur la santé sexuelle et reproductive auprès des familles de mineurs identifiés. Une deuxième orientation devrait s’articuler autour d’une sensibilisation de l’ensemble des personnels à la question du strict secret médical envers les groupes combattants du Nord Mali, précisément de la région de Gao afin de pouvoir associer les actions de prévention et de prise en charge des maladies sexuellement transmissible à d’autres soins et messages de prévention tels que ceux de la la co-infection tuberculose-Sida.
Dr Patrick SCHWARTZ
Quelle différence faite vous entre Malick SEINE et ses Secrétaires Exécutifs Régionaux? La lutte contre le sida ne doit son salut qu’à la Cellule Sectorielle de lutte contre le sida et à ARCAD Sida. C’est le secrétariat du Haut conseil qui constitue le maillon faible de la chaîne, au lieu de booter les choses, il constitue une bombe à retardement.Même si ARCAD et la Cellule perdent des milliards au moins leurs actions sont visibles sur le terrain. Malick SEINE n’a pas fini de régler ses histoires de femmes et de népotisme au secrétariat exécutif. C’est pourquoi c’est un lâche qui a du mal à gérer son service, en témoigne le nombres de cadres compétents qui ont quitté le secrétariat.S’il est vrai que le rapport du fonds mondial n’a pas montré beaucoup de griefs contre le secrétariat exécutif du haut conseil, quand il de la gestion des deux milliards que l’Etat met à la disposition du secrétariat exécutif chaque année comme contribution dans la lutte contre le sida? Tout le monde le sait
HAUT CONSEIL NATIONAL DE LUTTE POUR LA PROMOTION DU SIDA POUR AVOIR L’ARGENT A DETOURNER
Mr SENE je connais personnelement les SER TOURE il ne fait que vole l’argent.il ne connait rien et ne peut mm pas gerer sa famaille.
MR SENE VOUS DEVEZ VIRER TOUS LES SER QUI SONT ENTRAIN DE VOLER L’ARGENT DU SIDA.
LES STRUCTURES HCNLS NIVEAU REGIONAL NE SONT CREES que POUR FAIRE DES RICHES AU DOS DES MALADES.
ZOUMANA ON DOIT LE CASTRER , TOURE DOIT ETRE CUIT DANS DE L’EAU BOUILLANTE, TOGOLA DOIT ETRE REMIS A BOKO HARAM, EDOUWARD DOIT JUSTE ETRE PENDU,J’ALLAIS OUBLIER ANTOINE IL ETRE LAPIDER, MAIGA DE GAO DOIT JUSTE l’EGORGER.CES VOLEURS DOIVENT ETRE AUDITER PAR LE VEGAL POUR COMPRENDRE CES VOLEURS DE PREMIER CLASSE DETOURNE L’ARGENT DES MALADES.
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