Affaire Kéké-Solo-Docteur :Le Manager général clame son innocence

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Affaire Kéké-Solo-Docteur :
rnLe Manager général clame son innocence
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rnAhmed Amine Gzouli
rnAvocat au Barreau de Casablanca
rnAttorney Cassablanca Bar
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rnMISE EN DEMEURE
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rnA L’attention de : Monsieur le directeur de publication du journal «Le Prétoire»
rn                              Hamdallaye ACI 2000 Face Cimetière Lafiabougou- Rue 477
rn                                     Bamako-Mali.
rnObjet : Exercice d’un Droit de réponse
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rnCasablanca le 24 Février 2010,
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rn«J’ai été vivement surpris par la teneur et la gravité des propos rapportés à mon encontre dans les deux éditions du journal « Le Prétoire » daté du 27/01/2011 et 31/01/2011, dans lesquels je suis personnellement mis en cause et dans des termes injurieux et diffamatoires.
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rnComment et sur quel base légale un journaliste peut il faire usage du terme « complicité », mot qui renvoi automatiquement à la notion de délit pénal (on est complice de vol de trafic ou d’escroquerie etc…) ?
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rnComment et dans le même ordre d’idée peut il parler de magouilles ?
rnSi c’est le cas comment expliquer le transfert à titre de prêt du joueur SOULEYMANE DEMBELE au club Stade Malien (club concurrent), au lieu de le faire retourner au club DJOLIBA ?                                                                                     
rnLe rôle d’un journaliste est de rapporter les faits et de s’en tenir aux faits, sans prendre de position tranchée et porter des accusations gratuites et sans fondement ; l’honnêteté intellectuelle et professionnelle lui impose au minimum d’exprimer les propos des deux parties, sans se contenter de livrer la version d’une seule des parties, de la déformer ou de lui donner une teneur sensationnelle. A ma connaissance, ce Monsieur Mamadou Diallo, n’a pas cherché à prendre contacte avec moi, avant de balancer ce tissu de calomnies et d’injures, alors que son devoir de journaliste lui impose de chercher à au moins avoir ma version des faits, préférant sombrer dans la bassesse et m’attaquer directement, sur une affaire à laquelle je ne suis mêlé ni de prés ni de loin, et qui concerne deux joueurs de football Maliens avec leur ex président.
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rnComment moi entraîneur national et international reconnu, et ex sélectionneur de l’équipe du Maroc, au parcours salué de mes pairs, pourrais je être mis en cause de la sorte ?
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rnDans mes fonctions actuels de Manager Général de l’équipe du F.U.S de Rabat, un de clubs le plus prestigieux du championnat Marocain et même au niveau continental (Vainqueur de la coupe CAF 2010), je veille personnellement à la bonne marche sportive de l’équipe et en toute transparence, une simple enquête aurait permit à ce journaliste de voir que le club est constitué en société avec directoire et conseil de surveillance, et qui applique une procédure strictes sur toutes les opérations financières et comptables, surtout sur les indemnités de transferts internationaux loin des magouilles dont vous faites allusion.
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rnSur le fond de l’affaire, votre méconnaissance supposée des lois et règlements sportifs du monde du football, vous conduit à écrire des absurdités. Je vais me permettre de vous rappeler qu’il faut faire la différence entre l’indemnité de transfert d’un joueur qu’un club acheteur (F.U.S) paye à un autre club vendeur (Djoliba) pour acheter les droits du joueur et le contrat de travail que conclu le joueur avec son nouveau club qui stipule les rémunérations du sportif (salaires, primes de signature, indemnité de logement…) dans l’exercice de sa profession.
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rnJe ne peux être responsable que dans le cas ou mon club n’a pas honoré ses engagements contractuels avec les deux joueurs, or j’ai veillé personnellement à ce qu’ils soient payés jusqu’au dernier centime sur la base de la rémunération conclu dans le contrat qui les liait au F.U.S, et les joueurs pourront vous le confirmer ; par contre sur les indemnités de transfert, celles-ci ont été viré directement sur le compte du Djoliba AC, et je ne saurais de ce fait être responsable de leur usage ou lié à un quelconque accord financier entre les joueurs et leur président.
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rnPar contre s’il s’avère qu’effectivement le joueur Amadou Diallo était comme il l’affirme un joueur libre au moment de son transfert, alors dans ce cas c’est le F.U.S qui aurait été victime d’escroquerie de la part du Djoliba, puisque ce dernier ne pouvait percevoir d’indemnités de transfert sur ce joueur, et nous n’hésiterons pas à porter l’affaire devant les instances arbitrales de la F.I.F.A et devant les tribunaux ordinaires».
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rnNotre commentaire
rnNous vous notifions, d’entrée de jeu, Monsieur l’avocat au Barreau de Casablanca, Ahmed Amine Gzouli que cette «mise en demeure» au nom de votre client ne se situe pas dans le temps, puisqu’elle est signée à la date du 24 février 2010. Or, nos articles ont paru le 27/ 01/2011 et le 31/01/2011. Par conséquent, nous vous informons que c’est là une première  erreur grossière de votre part.
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rnNéanmoins, la rédaction du journal «Le Prétoire», soucieuse du respect de la loi en vigueur,  prend acte de votre correspondance de «mise en demeure», datée du 24 février 2010, qui porte sur un exercice de droit de réponse adressée à notre journal, exercice dans lequel journal, d’après vous, votre client est «scandaleusement et personnellement  mis en cause et dans des termes injurieux et diffamatoires» dans nos parutions du 27/ 01/2011 et le 31/01/2011 à travers l’usage des termes «complicité» et «magouilles».
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rnSans vouloir vous renvoyez à votre dictionnaire de français,  en quoi ces termes sont-ils injurieux à l’égard de Monsieur El Hassan Moumen ? D’autant plus qu’il est bien informé de ce bras de fer qui met aux prises vos «ex-joueurs» et leur ex-président, Karounga Kéïta? Au contraire, nous som
mes au regret de vous faire remarquer que c’est vous qui utilisez, avec arrogance, dans votre texte des termes injurieux à notre endroit.
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rnMonsieur El Hassan Moumen, nous sommes désolés de vous faire comprendre, à vous et à votre avocat, que nous n’avons pas de leçons de journalisme à recevoir de vous. Nous tenons par ailleurs à vous signaler que nous avons cherché à entendre la version de toutes les parties avant les publications de nos articles, comme l’exige notre déontologie. Il s’agit des deux joueurs (Amadou Diallo «Docteur» et Souleymane Dembélé), Karounga Kéita «Kéké», président du Djoliba AC de Bamako et le FUS de Raba. Nous avons tenté à plusieurs reprises de vous joindre sur ce numéro: + (212) 05 37 08 07 39. Mais en vain. Monsieur ne décroche jamais le combiné.
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rnAussi, sachez que, contrairement à ce que vous pensez, notre métier de journaliste nous donne le droit d’analyser des faits et faire des investigations pour mieux informer nos lecteurs. Et c’est ce que nous avons fait.
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rnPar conséquent, nous estimons vous nous faites un faux procès quand vous nous attaquer par rapport à l’implication à dans cette triste  affaire. Et bien, nous sommes désolés, car en tant que manager général de FUS, vous avez participé aux négociations et vous êtes sensé en connaître les tenants et les aboutissants d’autant plus que le FUS a mis environ 130 000 000 F cfa dans le transfert des deux joueurs. Et vous savez pertinemment que les deux joueurs ne font plus partie de l’effectif du club depuis quelques mois. Sinon, comment expliquez-vous leur présence à Bamako, depuis bientôt deux mois s’il n’y a pas de problème ? Comment se fait-il aussi que Souleymane Dembélé ait été prêté, avec bien évidemment son accord, pour 6 mois au Stade malien de Bamako où il a déjà signé la licence?
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rnLa logique, comme vous le dites, voudrait qu’il retourne au Djoliba AC, son club d’origine. Pourquoi Amadou Diallo «Docteur», cherche –t-il, également à résilier son contrat avec le FUS ? Que vous soyez un entraîneur national et international reconnu ou que vous soyez un ex-sélectionneur de l’équipe du Maroc, au parcours salué par vos pairs, cela est à votre honneur. Pas du nôtre. Merci tout de même pour l’intérêt que vous portez à notre journal «Le Prétoire», une terminologie juridique qui signifie un espace ou l’on dit la loi, donc la vérité. Cette précision nous paraît important car, de  toute évidence, nous "vous et nous" n’utilisons pas les mêmes dictionnaires français. A très bientôt !
rnLa rédaction
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