Nous vous révélions, dans nos n°129 et 130, l’imposture du Dr Sidi Mohamed Ould Sidi Ali Bara, Doyen de la faculté d’Histoire et de Géographie de l’université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako. Il a pu, grâce à des manœuvres dont il a le secret, extraire son nom, sans rectification, de l’arrêté n°-2015-4453/MERS-SG du 16 Décembre 2015 portant mise à la retraite des enseignants du supérieur pour compter du 1ér janvier 2016. A la faculté d’histoire et de géographie, c’est de la stupeur, car personne ne semble comprendre ce qui s’est passé. Nous invitons encore une fois de plus le syndicat Synsup FHG à prendre ses responsabilités. Il y va de leur crédibilité. Au ministère de la Fonction Publique, on semble enfin décider à tirer cette affaire au clair, de même pour le ministère de l’enseignement supérieur.
En effet, selon une source digne de fois, le ministère de la fonction publique mène depuis notre première parution a fait une investigation intense de traçabilité des dossiers du Dr Sidi Mohamed Ould Ali Bara. A ce jour, toutes les recherches sont restées infructueuses, confie notre source. Cela ne nous surprend point, car ayant brouillé toute les pistes, en falsifiant constamment son identité. Son nom n’est pas le même sur les décisions n°95/MENFS-DG IPN-EN du 17 juillet 1972, n°2014-01219/MERS du 12 novembre 2014, des arrêté n°2014-3679/MERS-SG du 24 Décembre 2014 et bien d’autres. Il est tantôt écrit Sidi Mahamane Ould Sidi Ali M’Bara, tantôt Mohamed Ould Sidi Ali Bara ou même Sidi Mohamed Ould Sidi Ali Bara. Aussi la date de naissance de notre Doyen varie aussi selon les circonstances. Il est tantôt écrit qu’il est né en 1950 sur la note n°2015-00419/MERS-DRH-DGC du 21 Août 2015, portant mise à la retraite des enseignants du supérieur tantôt en 1953 comme écrit par lui-même. Comment dans ce cas, la fonction publique peut-elle retrouver la traçabilité des dossiers de notre Dr historien ? La réponse est non, car au-delà de l’usurpation d’identité, notre doyen n’en dispose pas. Et ce n’est pas le Dr Massa Makan Diabaté, alors secrétaire général de l’Université de Bamako qui nous dira le contraire. Lui qui, selon notre source, aurait même écrit à l’époque à l’université que notre Dr historien aurait étudié. Pas de trace non plus. On est manifestement en face d’un faux et usage de faux. Mieux, le Dr Sidi Mohamed Ould Sidi Aly nargue le ministère de la fonction publique et par ricochet la République.
Affaire à suivre…………………….
Famory Macalou, journaliste indépendant