AEEM : Le MESRS parle de l’arrestation du SG Hamadoun Traoré

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Une rivalité à consonance politicienne (opinions présumées sur le coup d’Etat) oppose depuis mars 2012, le secrétaire général du bureau de coordination, Hamadoun Traoré, et le secrétaire général intérimaire, Ibrahim Traoré. Tout a commencé le 30 avril dernier lorsqu’un affrontement est survenu au campus universitaire de la Fast sur la colline de Badalabougou. Hamadoun Traoré avait été blessé. Le secrétaire général adjoint de l’AEEM n’ayant pu assurer l’intérim, le secrétaire aux revendications du bureau de coordination, Ibrahim Traoré, a pris les rênes de l’association. Sa légitimité est contestée par Hamadoun Traoré.

hamadoun Traoré, secrétaire général de l’AEEM

Cette rivalité se manifeste depuis par plusieurs altercations entre étudiants dans les campus, salles de classes et espaces pédagogiques.

Le 30 septembre réunis en 2e comité directeur au lycée Massa Makan Diabaté sur initiative du secrétaire général par intérim, Ibrahim Traoré dit “Papin” certains membres du bureau de l’AEEM avaient pris la décision de radier du bureau le secrétaire général Hamadoun Traoré et plusieurs autres supposés représenter ses soutiens : Modibo Diakité, de Michery Diarra de la Faculté des sciences et techniques (Fast), Mamadou Balla de l’Institut universitaire de gestion (IUG), Balla Yara de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg). Hamadoun Traoré a été désigné comme étant en service au ministère de l’Action humanitaire, de la Solidarité et des Personnes âgées.

Le congrès, le comité directeur et le bureau de coordination sont les instances suprêmes de l’AEEM. Le comité directeur peut se tenir une à deux fois par an sur une convocation extraordinaire des différents secrétaires généraux des comités AEEM suite à une crise au sein de l’association. Il statue aussi sur les cas d’indiscipline de ses membres.

Le comité directeur du 30 septembre s’est tenu sous la surveillance des agents de sécurité du Groupement mobile de sécurité (GMS).

A son tour, Hamadoun Traoré et ses proches avaient réagi dès le 2 octobre en qualifiant l’instance et les décisions prises de nulles. Pour ce faire, ils ont diffusé un droit de réponse contre les publications dans la presse. M. Traoré estime qu’il reste le seul interlocuteur légitime de l’Association.

A l’ordre du jour de la rencontre, le comité directeur a examiné l’élaboration d’une nouvelle feuille de route de l’AEEM d’ici son congrès en fin décembre, la gestion de l’intérim, la rentrée universitaire 2012-2013. Le remaniement du bureau intérimaire, la violation des textes, les mesures et les sanctions à prendre, ainsi que la sensibilisation sur l’importance du port du casque et les perspectives ont été d’autres sujets discutés lors de ce rendez-vous. Au cours des assises, le comité directeur a décidé à l’unanimité de radier purement et simplement certains membres de l’Association.

Le 9 octobre, Hamadoun Traoré a été arrêté par la police suite à de nombreuses plaintes formulées par-devant le Tribunal de la Commune IV par des plaignants dont le secrétaire général intérimaire Ibrahim Traoré et d’autres étudiants. Cet incident a causé des perturbations dans de nombreux lycées le mercredi matin apparemment sur instigation des partisans de Hamadoun Traoré. Vers midi, les débrayages étaient peu visibles.

A 13 h 20 Ibrahim Traoré et quatre de ses compagnons se sont présentés au cabinet de l’Enseignement supérieur sur avis, ont-ils soutenu, du chef de cabinet du ministre de l’Education, de l’Alphabétisation (en déplacement à Mopti) pour se voir délivrer une autorisation de faire passer un communiqué d’apaisement des lycées de Bamako à l’ORTM, les régions ayant été sensibilisées par téléphone. Le chef de cabinet et les CM Salam et Sangala tout en faisant part de leur préoccupation sur la situation ont invité la délégation à observer la neutralité de l’administration vis-à-vis de la liberté associative et ont dit se référer à la décision qui sera prise d’accord parties entre les deux ministres. La délégation a accepté et a pris congé.

Bamako, le 10 octobre 2012

La cellule communication du MESRS

 

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2 COMMENTAIRES

  1. un homme violant fini tjrs deriere les baro kil n’en sorte jamais cè b1 fè pour lui un enfant d pauvre ki a 1 peu na plu d maitrise l roi d laem è dechu 😈 👿 💡

  2. Sil est fonctionnaire s’est qu’il n’est plus élève, qu’il quitte le bureau de l’AEEM. Un étudiant salarié, oui tout est possible dans ce pays. S’il est sur la liste de radier. Qu’il répond de ses actes. finit l’impunité dans ce pays.

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