Nos formations politiques lorgnent souvent vers la cagnotte de la Délégation générale aux élections (DGE) pour se faire une santé financière sur le dos du contribuable malien. La répartition de ce financement, laisse souvent à désirer. Elle n’avantage que les grands partis, au détriment des petits qui n’ont aucune ressource pour se développer. Et c’est avec une somme colossale que les grands partis achètent les consciences des militants. Or, la dignité humaine n’admet pas qu’un être qui pense, soit contraint de recevoir du dehors, ses façons de penser et d’agir.
Tous les partis politiques, quelle que soit leur option, ont un dénominateur commun : promouvoir le développement économique et social du pays. Si tel est le cas, plus de cent partis politiques au Mali, ne se justifient guère. On en crée chaque jour dans l’unique but de bénéficier du financement que l’Etat offre aux partis politiques. Certains d’entre eux n’ont pour militants que leur président et son ombre, et, pour siège, leur vestibule. La répartition de ce financement, laissant à désirer. Elle n’avantage que les grands partis, au détriment des petits qui n’ont aucune ressource pour se développer.
Et c’est avec une somme colossale que les grands partis achètent les consciences des militants. Or, la dignité humaine n’admet pas qu’un être qui pense, soit contraint de recevoir du dehors, ses façons de penser et d’agir. Il n’y a plus de conviction politique. La personne humaine qui est sacrée, et que nous devons respecter en nous-mêmes et dans les autres, n’a plus de valeur aujourd’hui, les puissances d’argent en étant la cause. Les partis politiques tentent en vain de remédier à ce mal du siècle qui n’honore pas le Mali. Et, même là encore, il y a un grand danger, parce qu’il y a deux sortes d’opposition. La première, dite constructive, est animée d’un esprit critique qui juge objectivement les situations (aspects positifs et négatifs) tout en proposant des solutions constructives. La deuxième, dite radicale, est animée d’un esprit de critique qui ne voit que les mauvais côtés des choses. On hurle comme des forcenés, on critique toujours, mais on ne propose jamais de solutions positives. " N’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre ", "n’est pire aveugle que celui qui ne veut point voir". La Fontaine, écrivain français du 17è siècle n’a-t-il pas dit dans sa fable. La Besace : "On se voit d’un autre œil qu’on ne voit son prochain. Le Fabricateur souverain nous créa besaciers, tous de la même manière ; tant ceux du temps passé, que du temps d’aujourd’hui. Il fit pour nos défauts, la poche de derrière, et celle de devant, pour les défauts d’autrui ". Ainsi va la vie ! Le Mali n’a pas besoin de cette opposition dite radicale qui a pour devise : "Otes-toi que je m’asseye !"
Par exemple, le PDES n’est pas le parti de ATT. Ce qui semble effrayer plus d’un. Il incarne tout simplement l’objectif que le Président ATT s’est assigné pour son mandat: le développement économique et social du Mali.
Cependant, on sent une omission de taille : Le PDES doit être aussi et surtout, un parti rassembleur, démocratique, défendant les causes africaines d’où le RDA qui a conduit la plupart des Etats africains à l’indépendance. Le RDA ne doit pas et ne saurait disparaître des annales de l’histoire du Mali, car, l’histoire ne ment pas, et son verdict est sans appel. J’invite donc, tous les responsables, tous les militants, hommes et femmes, jeunes et vieux, à méditer profondément et sérieusement, sur un futur nom à donner à ce grand parti PDES, à l’approche des élections présidentielles de 2012. A cet effet, je leur propose : "PDES – RDA du Mali". Là, tous les partis d’avant-garde, conscients, vont se retrouver en votant pour leur unique candidat qui succédera à ATT dès le premier tour des élections présidentielles de 2012 : "Takokélen" Incha allahou ! A suivre….
Abdoulaye DIARRA
P.E.S.G Conseiller Pédagogique à la retraite, Markala
Le chapeau et la titraille sont de la
Rédaction.
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