En effet, cet accord basé en partie sur des allégations mensongères notamment l’appellation «AZAWAD», qui n’est en réalité qu’une pure invention des groupes armés et ne constitue ni une réalité historique et encore moins une réalité culturelle dans les régions nord du Mali. En outre, en plus d’être anticonstitutionnelle et inégalitaire, cet accord fixe les bases d’une partition programmée du pays.
«Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire» Jean JAURÈS.
Hélas, dans certaines circonstances, la paix se mérite et se gagne en faisant la guerre…
Certains d’entre nous, animés de bonnes volontés nous se diront qu’un mauvais accord vaut mieux qu’une bonne guerre ?… Ou d’autres nous traiteront de va-t-en guerre. Et bien ce qu’il faut comprendre c’est que ces opportunistes sans scrupules de MNLA et alliés n’ont pas vocation à instaurer une paix durable au Mali.
«On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés» Albert EINSTEIN.
Naturellement, beaucoup d’entre nous, pour des raisons diverses, n’approuveront pas mon point de vue, ou du moins à l’heure actuelle, cela est normal, mais c’est l’histoire qui tranchera…
Selon un certain Warren BUFFET «Vous n’avez pas raison parce que d’autres sont d’accord avec vous et vous n’avez pas tort parce que d’autres sont en désaccord avec vous, mais vous avez raison parce que vos faits sont exacts et votre raisonnement est juste».
Enjeux énergétique, économique, sécuritaire et géostratégique de la crise
Tout d’abord, vous n’êtes pas sans savoir que le Mali traverse aujourd’hui une crise politico-sécuritaire sans précédent depuis plus de deux ans. À l’origine de cette crise, entre autre la mauvaise gouvernance et la corruption, qui se sont aggravés ces quinze dernières années. Force est également de constater que depuis son indépendance, le Mali a connu un cycle de rébellions dans les régions nord-est, qui s’apparentent d’ailleurs aux mouvements séparatistes corses en France. Cette nouvelle rébellion avec la particularité de bénéficier de l’influence des réseaux sociaux dans nos sociétés actuelles, des enjeux géostratégiques que représente le nord du Mali d’aujourd’hui : énergétique (pétrole et uranium), politique (reconquête des territoires coloniaux), et sécuritaire (risque djihadiste Aqmi, Ansardine, …).
Face à cette pluralité d’enjeux, des pays telle que la France, ont comme priorité la défense des intérêts géostratégiques. C’est d’ailleurs ce qui explique le soutien de la France aux bandits armés, créer de l’instabilité, permettant non seulement de justifier la présence l’armée française (Barkhane), mais aussi un moyen de défendre ces intérêts cités précédemment.
Accorder une autonomie ou une indépendance à ces groupuscules, c’est ouvrir la boîte à pandore …
Dans leur projet machiavélique de scission du Mali, l’objectif de ces bandits armés étant en partie de créer une zone de non-droit où ils pourront s’adonner à leurs activités criminelles. Telles que celle de narcotrafiquants, où séviront djihadistes, enlèvements et trafic d’êtres humains, notamment des occidentaux, exploitation des ressources naturelles du nord sans consultations de l’Etat, etc. Ces bandits armés, qui ne représentent aucune population, savent pertinemment qu’ils ne contrôlent et ne pourront rien contrôler dans cette région. Raison pour laquelle nous avons tous intérêt à rétablir la paix, l’unité et l’intégrité territoriale du Mali.
La résolution de la crise du Nord demeure un enjeu déterminant du mandat de IBK
Nous avons été une écrasante majorité à militer, mobiliser et/ou à voter pour l’élection de IBK à la magistrature suprême. Et cela, nonobstant la personne de IBK, de ses qualités en tant que homme politique, mais aussi et surtout pour le Mali. Car nous avons jugé qu’il était le seul parmi les candidats, à même, de mieux gérer la situation du pays, d’assurer un meilleur dénouement de cette crise et d’asseoir les bases d’une paix, d’une stabilité et d’un développement durable au Mali à tous les niveaux. Parmi les priorités : développement économique, refondation du système éducatif, reforme de l’armée malienne (recrutement, formation et rééquipement de militaires), lutte contre la corruption, etc.
Tous pour l’union sacrée de la nation
En définitive, en tant que citoyens maliens soucieux du devenir du pays, nous devons tous nous mobiliser contre ce projet d’accord d’Alger qui est mauvais et dangereux pour le pays.
Tout en réaffirmant notre soutien au président IBK et son gouvernement, à travers l’union sacrée de la nation, nous invitons ces derniers à prendre des décisions dans l’intérêt du Mali d’abord et du peuple malien.
Ensemble nous vaincrons.
Que Dieu bénisse le Mali.
Miky KEITA- Téléphone : 06.59.68.69.40
Courriel : keita.miky@yahoo.fr
Angers, le 29 mars 2015.
Bien dit a bon entendeur salut
La France a créé le problème touareg,
l’Algérie entretien la rébellion touareg,
la communauté internationale chuchote les touaregs,
nos voisins les observent incrédules,
le Mali orphelin se désole et reste sans initiative.
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