A propos du Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité et le Développement des Régions du Nord (PSPSDN) : Que le bon sens nous guide

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Au PBS (Parti du Bon Sens), mon Parti, nous avons comme habitude aux réunions du Comité Directeur d’accorder une large place à un thème intitulé: activités d’un partant d’honneur! Vous l’aurez compris, il s’agit des activités que mène le Président sortant à moins de 10 mois de ses adieux, et, croyez moi, mes camarades ne sont pas souvent tendres avec notre A.T.T national.

En effet ils jugent A.T.T trop pressé d’aller, alors qu’à tout point de vue les élections générales de 2012 s’annoncent sous de mauvais auspices. Il est vrai que nous, qui n’avons pas quelqu’un à un «poste juteux» aimerions bien qu’il reste un peu, le temps d’éviter à notre pays des élections bâclées, sources potentielles de crises pouvant se révéler sources de désordre et d’instabilité. Le temps aussi que Boubèye (Salut le diplomate!) nomme un de nos cadres (pas très nombreux) quelque part, même si c’est aux Iles Féroé ou en République du Soudan du Sud. Pas tendres donc avec le Boss, mais assez lucides pour reconnaitre que, parmi les grands acquis que notre peuple retiendra d’Amadou, se trouve sans aucun doute le PSPDN (Programme Spécial pour la Paix et le Développement des Régions du Nord)

Ce programme, lancé il y a peu devant un parterre de personnalités, sur les hauteurs de Koulouba, emporte l’adhésion des Maliens soucieux de paix et de stabilité, gages de tout développement. Le grand Nord du Mali a été de tout temps le parent pauvre de toutes les politiques de développement que notre pays a connues depuis l’époque coloniale. Ce manque de politique de développement s’est accru avec l’absence de l’Etat, réduit depuis des lustres à la présence d’un poste souvent vétuste, où quelques hommes, en uniforme délavé et à bord d’engins d’un autre âge, parvenaient à grand peine à sécuriser un semblant de no mans land.

AQMI et les narcotrafiquants n’ont pas eu besoin de fournir de gros efforts pour occuper et l’espace et les cœurs dans cet autre Mali. En réalité, AQMI et le réseau de narcotrafiquants n’ont pas eu à forcer leurs talents de conquérants, car, comme le disait le déporté de Korhogo (RCI) «il n’y avait rien en face!».

Mettre en place des commissariats, des compagnies, des brigades de gendarmerie, des campements de la garde nationale, mieux, construire des infrastructures sociales de base (écoles, petits barrages, centres de santé), forages, centres commerciaux, y ajouter des fonds de développement, donnant la possibilité d’emplois pour les jeunes, voilà bien un minimum indispensable pour assurer un semblant de vie dans cet arrière-pays. Arrière-pays ou l’austérité climatique le dispute à l’hostilité géographique.

Ce qui est prévu dans le PSPDN n’est rien d’autre, en ce 21ème  siècle, que d’apporter un peu plus d’Etat et de développement à une partie de notre pays si longtemps laissée pour compte. En le faisant, notre pays et notre peuple corrigent non seulement une injustice, mais, en plus, montrent au peuple du Grand Nord Mali que, comme le disait si bien le Pape Jean-Paul II, je cite, «la prétention qu’a le terrorisme d’agir au nom des pauvres est une flagrante imposture».

Du goudron, des écoles, et plus d’écoles, des centres de santé, et plus de centres de santé, des forages, et plus de forages  à Aguel Hoc, à Ménaka, à Ansongo, c’est tout simplement le frétillement d’un mieux-être et d’un mieux-vivre. Des postes de garde, des brigades de gendarmerie, des camps, plus au moins dans chaque cercle et dans chaque grosse commune du Nord, on en demande et on en redemande, car sécurité, ici et ailleurs, a toujours rimé avec développement.

Avec le PSPDN, notre Pays enclenche «la mère des batailles» contre le terrorisme et affidés, une bataille dont l’issue ne fait aucun doute. La victoire sera au bout, si nous savons rester unis et solidaires. Et c’est là où nous appelons la classe politique et les associations à jouer un rôle moteur, en appelant leurs militants et leurs associés qui sont dans ses contrées à aider et à soutenir ce programme, qui  vaut autant, sinon plus, qu’une élection. L’appropriation par les populations concernées du programme doit être la pierre angulaire de tout plan de communication élaboré à cet effet. Je dis Plan de Communication, pas publicité ni bouffonnerie, genre «l’adjudant show».
Au P.B.S, nous sommes pour le PSPDN et nous pensons que mieux vaut tard que jamais. Le soutenir devient pour tous une question de patriotisme et de bon sens. Que les terroristes et affidés sachent qu’à leur égard nous partageons cette citation de François René de Chateaubriand, extraite de ses Mémoires d’outre-tombe, je cite: «Je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu’un terroriste».

Que tonne alors le Janjon pour les Régions du Nord! Le Mali est de retour sur l’ensemble de son territoire. ll n’est ni le maillon faible, ni le ventre mou de la lutte contre le terrorisme! Il voulait juste se donner et le temps et les moyens pour entrer dans la danse, et, avec le PSPDN, il a l’arme fatale contre AQMI
Vive le PSPDN et en avant pour le développement des Régions du Nord!
Que le bon sens nous guide!

                                                                Daman O. TEKETE
                                                      Président National du P.B.S

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