Cet accord semble ne vraiment satisfaire personne. Il faut avouer qu’il contient des termes qui peuvent le mettre en contradiction avec la constitution malienne et même le bien être sociale des populations et communautés considérant la liberté dans la gestion des affaires qu’on veut donner surtout aux régions du nord ou encore la gestion des forces armées et de sécurité. Sauf erreur de notre part, le document semble nous orienter vers un fédéralisme qui ne dit pas son nom. Nous attendons toujours que le gouvernement nous éclaircisse d’avantage sur les termes/contenu du document.
Nous nous posons la question de savoir si cet accord pourra mettre fin a la guérilla des bandes armées et des narcotrafiquants qui se poursuit malgré l’accord sur un cessez le feu et l’annonce du document sur la paix. L’ONU reste toujours incapable de s’imposer et la France avec ses 3000 hommes répartis entre le Tchad, le nord du Niger et le nord du Mali ne pourra point s’intéresser au quotidien du Malien. Seules nos forces armées et de sécurité doivent être désignées comme les ultimes garants de l’ordre constitutionnel et de notre souveraineté. Nous devons tous accepter la nécessité d’une réhabilitation rapide de ces forces républicaines pour stabiliser et maintenir la paix dans notre pays.
Nous y reviendrons encore là-dessus, Dieu le voulant bien.
Cheick Boucadry Traore