A Madame La Présidente de l’Union Africaine

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Fousseyni DIARRA
Fousseyni DIARRA

Madame,

De gros nuages noirs s’amoncelaient dans le ciel et assombrissaient l’Afrique quand soudain jaillit un arc-en-ciel signe précurseur du beau temps. Cet arc-en-ciel avait pour nom MANDELA

 

 

Dans son pays, la honte de l’humanité, celle qui ébranla sa doctrine morale et sa conscience, cet ensemble de règles considérées comme valables de façon absolue fut bafoué et méprisé de façon inique.

 

 

Des hommes vivaient dans des conditions inhumaines sous le joug des tyrans qui aliénaient leur liberté par un assujettissement animal. Ils étaient jetés dans des endroits aux tristes réputations d’abriter les plus redoutables camps de torture et de mort d’hommes, de femmes et d’enfants arrêtés pour délit d’opinion ou de prisonniers politiques ayant réclamé un espace de liberté et de justice.

 

 

Cet état de fait loin de les décourager fortifia leur âme et leur caractère et ils devinrent des combattants résolus et infatigables pour que triomphent la justice et la liberté.

Dans leur folie de persécution ces tortionnaires créèrent inconsciemment et à leur détriment un homme amant de la gloire, de la justice et de la liberté qui comme un rayon de soleil dans ce monde obscur inondera de sa sagesse et de son aura tous les hommes de génération en génération.

 

 

Son nom restera gravé au panthéon de l’histoire et on dira plus tard : Il était une fois.

Une véritable icône qui éclabousse le monde de sa lumière, de sa tolérance et de sa sagesse tendant une main généreuse à ceux qui l’on pendant vingt sept (27) longues années privé de ce qu’un homme a de plus cher : sa jeunesse.

 

 

 

Madame La Présidente,

Ma modeste suggestion consiste à ce que devant chaque édifice ou représentation de l’UA en hommage à ce grand homme soit édifiée une statue servant de source d’inspiration pour la justesse de ses œuvres et un rappel du don de soi pour les nobles causes.

 

 

 

Madame La Présidente,

Faites en sorte que son histoire soit enseignée partout en Afrique  et dans toutes nos écoles afin qu’elle ne tombe pas dans les méandres de l’oubli ou par une banalisation avec le temps afin qu’elle demeure toujours vivace et un exemple à citer de génération en génération.

Madame La Présidente,

MADIBA n’est pas mort il nous a quittés.

 

Fousseyni DIARRA

Pilote Commandant de bord à la retraite

A Fass Mbao – Dakar/Sénégal

Tél : (00221) 33 853 00 48

Cél : (00221 77) 165 27 44

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