- Introduction
D’importants allers et retours diplomatiques entre les trois capitales du Sahel, Bamako, Niamey et Ouagadougou se sont intensifiés pour déboucher sur les travaux de la rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui se sont ouverts le jeudi 30 novembre 2023 à Bamako.
Saluant, d’une part, le leadership visionnaire des trois chefs d’Etat, et, d’autre part, les efforts importants des forces de défense et de sécurité de l’AES dans la sécurisation et la pacification de son espace, la rencontre de Bamako constitue une étape dans l’opérationnalisation de cette vision, qui consiste en la prise en main de la destinée commune des trois pays à travers la conception et la mise en œuvre d’un cadre de coopération stratégique basée sur les principes de souveraineté, d’intégration et de solidarité agissante.
Il s’agit résolument, pour l’Alliance, de rompre les liens de sujétion que la France, malgré l’indépendance proclamée pour ces pays s’acharne à maintenir vaille que vaille dans le Sahel, afin de donner à l’AES la possibilité d’un développement conséquent du commerce et de l’industrie pour l’économie de ses pays membres.
- Contexte et problématique
2.1. Des gouvernants en phase avec les aspirations des populations
Au-delà des initiatives individuelles venant des pays, il se dégage une convergence des points de vue au cours des dernières semaines au plan régional pour donner un nouvel élan à la proposition d’une monnaie alternative au F CFA dans le cadre de la souveraineté retrouvée dans les pays du Sahel, et, cela, en phase avec la réduction à néant de la rébellion et du terrorisme qui se trouvent aujourd’hui confrontés à la montée en puissance des trois armées, bénéficiant déjà sur le terrain d’un renforcement de la synergie d’action et de la coopération facilitant l’efficacité de la traque et de la poursuite de l’ennemi partout où il découvrirait son front dans l’espace de l’AES.
L’espoir né du fait que la paix est en train d’être gagnée, ces pays, soumis à des sanctions aussi injustes, illégales qu’inhumaines, entendent désormais engager leur combat pour la satisfaction des besoins réels de leurs populations, qui, malgré les grandes potentialités en ressources minières de toute première qualité restent classées parmi les pays les plus pauvres du monde.
Rarement, les gouvernements n’auront bénéficié d’une convergence de vue entre les aspirations des populations et la volonté affichée par les pouvoirs publics, quand, au même moment leurs populations découvrent avec horreur que les grandes victoires de l’AES sont accueillies dans un climat de deuil international, surtout de la part de ceux-là qui s’étaient déclarés être venus en aide aux côtés de ces pays contre un mal dont ils étaient en réalité les véritables initiateurs.
L’objectif recherché par cette initiative régionale en matière monétaire serait de corriger les inconvénients d’une ancienne coopération qui s’est révélée aussi nuisible qu’indésirable, car animée par une immoralité à nulle autre pareille, qui aura fini par creuser sa propre tombe.
En effet, ces pays, hier, balkanisés, veulent se retrouver ensemble au sein de l’AES sans aucun intermédiaire, ni ses alliés, ni leurs financements, tout en étant libres du choix de leurs partenaires et de leurs propres programmes stratégiques.
Il ne s’agira plus pour ces pays de travailler pour mettre leurs devises à la disposition première d’un pays tiers, qui en aura usé et abusé de mille manières par le passé, mais d’avoir la plénitude de la maitrise de leurs moyens financiers, l’arme principale de la guerre économique et de leur usage au service exclusif du développement humain durable de leurs populations, ainsi que le fait tout pays sérieux.
Ces pays de l’AES devenant désormais responsables de la vente de leurs produits sur les marchés, nul ne saurait leur imposer la monnaie de transaction pour s’attribuer leurs produits. Ils entendent ainsi être des acteurs ayant leurs mots à dire pour exiger de leurs ventes une rémunération conséquente en fonction de leurs besoins dans les monnaies qu’ils désirent. Que vaudrait la liberté d’entreprendre quand c’est l’acheteur qui doit payer comme il l’entend !!!
2.2. L’environnement international et les monnaies nationales en 2023
2.2.1. Les monnaies nationales dans le monde
Dans le dispositif international, face à la dédollarisation, de plus en plus de monnaies nationales existent et fonctionnent pour autoriser la valorisation des économies nationales, ainsi qu’il en est pour le Rouble utilisé par la Russie pour vendre ses produits énergétiques, et également de la Chine procédant de la même logique ou de l’Inde.
2.2.2. La monnaie de réserve internationale : l’or
Plusieurs questions viennent à l’esprit pour imaginer la nature et les principes qui devront guider au choix de la nouvelle monnaie de réserve, alternative au dollar.
Cette nouvelle monnaie devra être mise à l’abri des manipulations et autres attaques venant de la part d’anciens dominateurs en vue de l’affaiblir, sans oublier une pluie de sanctions et autres mesures privatives qu’ils chercheront à imposer aux trois pays du Sahel et à leurs sympathisants. Par ailleurs, ces pays de l’AES devront être attentifs à la neutralité de cette monnaie de réserve dont l’adoption devra être sans couts directs pour les pays membres de l’Alliance.
En effet, il n’est pas inutile de se rappeler comment une forte demande en dollar sur le marché mondial influence le marché américain et les différents taux d’intérêt qui impactent sur l’emploi et tout le reste de l’économie interne.
Ainsi, cette monnaie de réserve pour l’AES devra être propice à la définition d’un cadre de justice et d’équité entre les membres, un cadre qui soit aussi respectueux de la souveraineté et de l’autonomie de chaque membre.
Par ailleurs, au plan technique, cette monnaie crédible, viable et à l’abri de toute manipulation mal intentionnée de la part d’un pays isolé sera l’or, ce qui ne constitue pas une contrainte pour les pays du Sahel qui en sont producteurs.
Il convient de savoir que cette situation aura existé avant le 15 août 1971, date à laquelle les américains, face à la ruée des Banques centrales vers l’or de la Réserve Fédérale, ont abandonné toute référence à l’or dans la définition du dollar américain, jetant le système monétaire dans un mécanisme dont la théorie manque. En effet, depuis cette date, le dollar fonctionne sans aucun rapport avec aucune réalité économique quelconque, pendant que les autres grandes monnaies se retrouvent dans un flottement généralisé autour du dollar.
J’ai montré l’anomalie que cela représente pour l’économie mondiale, qui fonctionne désormais avec le dollar comme étalon dont la dimension manque et qui est comparable à un mécanisme dans lequel les hommes se seraient mis d’accord pour utiliser dans un système de mesure en choisissant le mètre comme étalon mais en ayant oublié d’en fixer la dimension. Malheureusement, les économistes, ne sachant pas mesurer ni comment mesurer en économie, ne s’en sont jamais émus.
En ce qui me concerne, malgré les menaces que j’ai subies en France pour avoir dénoncé la mesure dite de dévaluation du F CFA, menaces suivies de la résiliation de mon contrat de travail au CESD-Paris en 1994, j’ai fait de ce sujet monétaire le thème central de ma thèse de Doctorat en sciences économiques soutenue, trois ans plus tard avec succès en 1997 à l’Université de Paris 8.
A la suite de cette thèse, j’ai publié treize ouvrages sur le sujet de la monnaie et de l’économie, parus entre autres chez l’Harmattan et les Editions Universitaires Européennes. La liste des publications est donne en pièce jointe.
2.2.3. Le fondement de la proposition de système monétaire pour l’AES
La proposition de système monétaire pour l’AES, qui va suivre, procède de mes résultats de recherche, qui montrent que la monnaie remplit deux fonctions principales qui permettent d’assurer correctement de mesure de la valeur et qui sont la fonction d’étalon et la fonction de numéraire.
Par comparaison avec le système métrique, l’étalon monétaire correspond au mètre, et les numéraires correspondent aux unités usuelles de mesures comme le dm, le cm ou le mm, etc.
Dans le domaine monétaire, le support matériel de l’étalon importe si peu, que l’étalon peut être immatériel, c’est-à-dire une simple définition. En revanche, le support matériel du numéraire est si peu important, qu’il peut en exister plusieurs. Cependant, l’étalon est unique, alors que le numéraire peut être multiple au sein de la même économie. Par conséquent, il est judicieux de ne pas représenter les deux fonctions par le même matériel.
Cependant, en le faisant, ce numéraire désigne une quantité unitaire d’étalon, sert à représenter une valeur unitaire de marchandise qui sert d’intermédiaire dans les échanges, ce qui constitue une situation particulière qui présente l’inconvénient d’étendre à tort, l’unicité de l’étalon à l’unicité du numéraire, alors que l’unicité n’est pas une propriété du numéraire…
En effet, les maliens se rappelleront que le F CFA =0,02 FF et le Franc malien, FM = 0,01 FF ont pu être utilisés comme numéraires servant d’intermédiaires dans les échanges tout en montrant que le prix est un rapport de valeurs : la valeur du bien qui est divisée par la valeur attachée à l’unité monétaire utilisée dans la transaction.
Donc, il est pertinent de séparer le support matériel de l’étalon de celui du matériel du numéraire. En considérant le même support pour les deux instruments, comme cela est le cas en Europe, le prix et la valeur sont confondus, alors qu’ils sont conceptuellement différents et dotés de rôles différents, ce que la théorie adoptée en Europe ignore et ne permet donc pas de comprendre en faisant étendre l’unicité de l’étalon au numéraire, ce qui n’est pas exact par essence.
Historiquement, dans l’empire du Mali, le rôle de l’étalon était joué par l’or, la monnaie internationale, quand, à l’intérieur de l’Empire, le cauris servait de numéraire, une monnaie locale.
Pour avoir conçu la théorie de la mesure, ainsi que je vous en ai donné l’assurance à travers la production de plusieurs ouvrages, il apparait clairement que le rôle d’unités usuelles de mesure est joué par les numéraires, quand l’étalon représente la référence de l’unité conventionnelle de mesure, qu’est l’étalon.
Il n’y a donc aucune confusion possible dès lors que l’on comprend que les instruments monétaires au sein d’une économie nationale sont des unités de mesure de la valeur, qui respectent des règles exactement identiques à celles en vigueur au système métrique.
La proposition de système monétaire aux pays de l’AES procède de cette avancée scientifique, unique et à nulle autre pareille, qu’il me revient de faire en toute responsabilité et dignité, la patrie ne pouvant devenir que ce que ses dignes en auront fait.
Aujourd’hui, je me sens interpellé et j’ai le devoir de répondre présent, raison pour laquelle j’écris à la personne la plus autorisée pour qu’il témoigne que j’ai rempli ma mission.
2.2.4. Le Sahel : l’étalon, la monnaie de compte du Sahel et de réserve internationale
En effet, nous allons proposer de créer cette monnaie internationale que nous dénommons « Le Sahel), qui une unité de compte, un symbole, non produit par une Banque centrale, mais une unité qui existe naturellement dans sa représentation naturelle qui est de 0,01 gramme d’or.
Ainsi, “Le Sahel”, ne peut être manipulé, ni produit à grande échelle, comme l’est tout signe monétaire à l’image du dollar ou de tout autre signe monétaire souverain propriété d’une Banque centrale.
Ainsi, nous allons proposer “Le Sahel”= 0,01 gramme d’or.
Ce faisant, sur le marché international, à la date du 22/7/2023, 1 once d’or/Troy (31,103 g) = 1 961,97 dollars = 1 763,41 euro, ce qui montre que : 1$ = 0,0158 gr d’or et 1 euro = 0,0176 gr d’or
En posant que « Le Sahel » = 0,01 gr d’or soit alors Le Sahel = (0,01/0,0158)$ = 0,632911 $ = 0,568181 euro, des taux qui sont définis par le marché au quotidien et qui sert de référence pour déterminer la valeur du Sahel.
Les pays de l’AES, en adoptant à l’unanimité Le Sahel =0,01 gr d’or adoptent cette monnaie comme moyen de compte à l’intérieur des pays membres, une monnaie de réserve, un moyen d’évaluation des transactions internationales, l’étalon de valeur pour les pays membres. Par ce choix :
- Il ne sera pas nécessaire de concevoir une banque centrale couteuse qui devra s’occuper de cette monnaie de réserve, les banques centrales nationales existantes étant suffisantes pour remplir tous les besoins existant en matière de développement du commerce et de l’investissement.
- Ce choix n’altère en rien les puissances économiques des pays du Sahel.
- Une telle monnaie ne peut souffrir d’aucune manipulation frauduleuse, le Sahel n’étant qu’une simple définition, n’apporte aucune injustice ou iniquité entre les membres.
- Il n’est pas nécessaire de mobiliser des ressources pour stabiliser ou défendre le cours de ce Sahel
- Ce choix respecte toutes les souverainetés.
- Aucune sanction ne peut être envisageable du fait de l’usage d’un Sahel existant naturellement comme étant représenté physiquement par le centigramme d’or.
- Une telle monnaie n’a aucun besoin d’être soutenue par des actifs de façon à en obtenir des taux de change stables, puisqu’elle est déjà un actif, une valeur. .
- Il n’y a aucun besoin de concevoir des critères de convergence artificiels et inutilement sophistiqués et auxquels il faudrait soumettre les pays membres du Sahel qui seront de surcroit incapables de respecter ces critères.
2.2.5. Le Liptako, la monnaie circulante, comme le F CFA
En tant qu’étalon, Le Sahel = 0,01 gr d’or = (0,01/0,0158)$ = 0,632911 $ = 0,5681 euro = 373 F CFA
Pendant que Le Sahel) correspond au remplaçant de l’euro en tant qu’étalon, il s’agit maintenant de trouver le remplaçant du FCFA, en tant que monnaie circulante dans les pays de l’AES et que nous allons désigner par l’appellation Liptako et que nous allons considérer comme l’équivalent du F CFA au moment précis de son adoption comme nouveau numéraire.
Ainsi, Le Sahel = 0,01 gr d’or = 0,568181 euro = 373 F CFA = 373 Liptako, ce qui signifie que le Liptako = 1/373 Sahel) = 0,00268096 Sahel.
Le Sahel) ne sera pas matérialisé, mais le Liptako le sera, en tant que monnaie circulante à l’intérieur des pays du Sahel exactement comme le défunt F CFA qu’il remplace.
Cette monnaie Liptako est utilisée uniquement à l’intérieur des pays utilisateurs et sa détention à l’extérieur n’engage pas les autorités monétaires de l’AES.
En effet, cela évitera la débauche d’énergie inutile qu’a connue la Bcéao qui avait eu toutes les difficultés du monde à rapatrier ses billets qui fuyaient la zone franc pour se trouver en errance à travers le monde.
Si cette monnaie circulante du Liptako est victime de sabotage, ce sabotage sera vite circonscrit et ses effets seront secondaires par la vigilance accrue de la part des autorités et de leurs populations qui en sont utilisatrices.
Le Sahel, monnaie immatérielle ne pourra pas être l’objet de sabotage ou d’attaque criminelle, pendant que le Liptako, matérialisé, qui ne circulera que dans les pays utilisateurs, sera facilement contrôlable contre les pratiques ennemies habituellement connues.
Les opérations financières avec l’extérieur sont entretenues sur la base des échanges réels de biens et services et des devises nécessaires au cours de ces transactions internationales où le Liptako n’a aucune place.
2.2.6. La transition du F CFA au Liptako
Si la masse monétaire est de 3000 milliards de F CFA, cela correspond tout simplement à 3000 milliards de Liptako, soit :
3 000 milliards de Liptako= (3000 milliards/ 373) Sahel = 8 042 895 442 Sahel = 80.428.954,42 cgr d’or soit 80,42865242 Tonnes d’or.
La comptabilité de la Banque centrale de l’AES devra montrer dans les actifs la disponibilité de 80,429 tonnes d’or dans son bilan en échange de la masse monétaire de 3 000 milliards de Liptako.
Au démarrage de l’économie nouvelle, en raison de l’échange de 1 F CFA contre 1 Liptako, l’état va récupérer 3000 milliards de F CFA en échange de 3000 milliards de Liptako comme l’équivalent de 4,573 170731 milliards d’euro = soit 80,42865242 tonnes d’or que le Trésor français devra rembourser et correspondant aux devises qu’il a encaissées en échange des billets du F CFA dont le Sahel n’a plus besoin.
Les autres opérations de régularisation avec la France devront suivre selon les mêmes mécanismes.
Conclusion avec rappel historique de l’expérience monétaire française, ancêtre cachée de la Zone franc
Les fonctions caractéristiques de mesure que jouent les instruments monétaires sont les fonctions d’étalon et de numéraires.
Ces deux fonctions doivent être assumées par des représentations matérielles distinctes ainsi que l’expérience française nous en donne un exemple pratique à travers les ancêtres du FF et du F CFA que sont La livre Tournois et l’Ecu, la première étant immatérielle et le second matérialisé.
Cette similitude montre que les opérateurs du moyen-âge avaient une très bonne pratique de représentation des instruments monétaires, même si cette pratique ne reposait pas sur une connaissance théorique établie.
Ainsi, il nous apparait que la Livre Tournois et l’Ecu étaient conçus pour être d’excellents instruments de mesure devant respecter des normes qui sont conformes aux règles de conversion entre les unités usuelles de mesure.
Malheureusement, nous avons démontré que l’idée recherchée à travers cette construction des unités monétaires et qui consistait à faire gagner de l’argent au Roi par une troisième voie de financement du budget du Roi par simple diminution de l’Ecu, n’était en réalité qu’une pratique de violation de ces règles des instruments de mesure dénommée dans l’histoire la diminution des mesures et du poids.
En effet, cette pratique consistait pour l’autorité à substituer la petite unité de mesure à la grande unité de mesure détenue par la population pour faire empocher la différence de poids en valeur par le Roi.
Bien compris, le Sahel et le Liptako sont des instruments novateurs fondant un système de mesure en économie dans l’environnement monétaire mondial instable par l’insuffisance des méthodes utilisées.
La gestion de ces instruments monétaires du Sahel et du Liptako reste ouverte à la simple logique de fonctionnement des instruments de mesure.
Par ailleurs, l’analyse de leur usage permet de confirmer l’objet de la discipline économique qui est l’étude de la valeur des biens et services au cours des échanges, quand la monnaie permet de mesurer la valeur, caractéristique essentielle des biens et services, ce que les théories en vigueur en économie ne permettent pas de savoir.
Dr. Lamine Kéita
Liste des publications
Publications de l’auteur
KEITA L., Monnaie et modélisation de l’offre agricole au Mali, Thèse de Doctorat, Université Paris VIII, 1997.
KEITA L. La Théorie économique du XXIe siècle – Le Concept de mesure en Economie”, L’Harmattan, 2002.
KEITA L., Le fondement de la croissance et de la dynamique en économie, L’Harmattan, 2003.
L’Econome scientifique au secours de l’emploi, L’Harmattan, 2016 ; ISBN : 978-2-343-09404-5 ;
L’Economie scientifique au secours des droits humains : déconstruction de la Zone franc, Publibook, 2017
La monnaie dévoilée et le Peuple enfin libéré, Editions universitaires européennes, 2019.
Bien comprendre la monnaie et les manipulations frauduleuses du Gros, de l’Ecu et du F CFA, Editions universitaires européennes, 2020
Be familarwith the currency and the fraudulent handling of the Gros, the Ecu and the F CFA, Editions universitaires européennes, 2020.
L’Economie scientifique : autopsie d’une économie malade de sa monnaie et de son empirisme, Editions universitaires européennes, 2021
Scientific economic : Autopsy of an economy sick of its currency and its empiricism, Editions universitaires européennes, 2021
La Redécouverte de l’Economie et de l’Ethique pour un ordre global stable, Editions universitaires européennes, 2022
Guide pédagogique permanent d‘économie, Editions universitaires européennes, 2022
De l’anti-économie du F CFA au développement repensé, Editions universitaires européennes, 2023.
Par Dr. Lamine Kéita
Hâte de voir ce fiasco monumental