Visite d’amitié et de travail du président IBK au Qatar (Communiqué conjoint)

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Ibk-Emir-COMMUNIQUE CONJOINT

 

 

1. A l’invitation de Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Bin Khalifa AL- THANI, Emir de l’Etat du Qatar, S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, accompagné de son épouse et d’une forte délégation d’officiels du gouvernement et du secteur privé, a effectué, du 22 au 24 Janvier 2014, une visite d’amitié et de travail au Qatar.

 

2. Cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la tradition de concertation et de coopération entre les deux pays, traduit la volonté des deux Chefs d’Etat de redynamiser et de renforcer la coopération entre les deux pays, afin de conforter les excellentes relations d’amitié et de fraternité qui lient les deux peuples.
3. A cette occasion les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête-à-tête, élargi par la suite aux deux délégations.

Souhaitant la bienvenue à Son Hôte, Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad AL- THANI a réitéré ses félicitations à Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, pour sa brillante élection à la magistrature suprême et pour la réussite des élections législatives au Mali.

 

4. Madame KEITA Aminata MAIGA, Epouse du Président de la République, et Présidente de l’ONG “AGIR”, a eu plusieurs séances de travail avec la QATAR FOUNDATION, et un entretien en tête à tête avec Son Altesse Cheikh a MOZA, Présidente de la dite fondation.

 

5. En outre, les Ministres accompagnant le Président de la République du Mali ont eu des entretiens séparés avec leurs homologues du Qatar. Ces échanges de vue au niveau ministériel ont couvert un large éventail des secteurs clés de développement et du processus de réconciliation nationale en cours au Mali.

 

6. Par ailleurs, les Responsables du Secteur Privé malien ont rencontré, dans leurs secteurs respectifs, leurs homologues du Qatar, aux fins d’explorer les opportunités ‘établissement d’un partenariat entre opérateurs économiques des deux pays.

 

7. Les entretiens officiels qui se sont déroulés dans une atmosphère empreinte d’amitié et de fraternité, ont permis aux deux parties de passer en revue les relations bilatérales et d’examiner les voies et moyens d’impulser une dynamique nouvelle à la coopération entre les deux pays.

 

8. Elles ont affirmé leur engagement à œuvrer à son renforcement et à sa diversification, au regard des potentialités et opportunités que recèlent leurs économies respectives.

 

9. Dans cette perspective, les deux Chefs d’Etat ont décidé de l’ouverture d’Ambassades résidentes dans l’un et l’autre des pays, et de faire tenir, en Avril 2014 à Bamako, la lere session de la Commission Mixte de oopération MALI- QATAR.

 

10. Sur le plan politique, la partie malienne a informé la partie qatarie de l’évolution socio-politique au Mali, notamment du processus de réconciliation nationale en cours, des Assisses sur le Nord et celles sur la décentralisation. Elle a également exprimé son encouragement aux consultations exploratoires menées par le Gouvernement algérien dans le cadre du dialogue national inclusif, à Bamako, entre tous les fils du Mali.

 

11. Son Altesse l’Emir a assuré le Président KEITA de la solidarité du Qatar et de sa pleine disponibilité à accompagner le Mali dans ses efforts visant à consolider la sécurité et la stabilité, à préserver l’intégrité territoriale du pays et à réconcilier tous les maliens, grâce au dialogue inclusif, et conformément aux valeurs ancestrales de cohabitation et ‘entente qui ont toujours prévalu au Mali.

 

12. Sur le plan économique, la partie malienne a exposé à la partie qatarie les opportunités d’investissements qu’offrent les potentialités riches et variées du Mali. En réponse, la partie qatarie a témoigné son intérêt d’investir dans plusieurs secteurs clefs de l’économie malienne, notamment:

 

a. Les mines: une mission de Qatar Mining se rendra de nouveau au Mali en février 2014, afin de procéder a la signature d’un Memorandum Of Understanding (MOU) portant sur l’octroi de concessions minières. et la recherche pétrolière.
b. La recherche pétrolière: la partie qatarie a accueilli favorablement l’offre malienne de participer à l’exploration pétrolière, à travers la société Qatar Petroleum International. Dans ce cadre, une mission technique malienne est attendue prochainement à Doha.

 

c. L’agro-industrie: la société d’Etat HASSAD FOOD a manifesté un intérêt certain pour le riz, la transformation de viande, et le projet sucrier de Markala. A ce sujet, une mission qatarie est attendue au Mali dans les deux semaines.

 

d. Dans les domaines des transports aérien et terrestre, de l’équipement, de l’urbanisme, et de la construction, de l’environnement et de l’assainissement, des télécommunications et des nouvelles technologies, la partie malienne a soumis une série de projets porteurs, qui feront l’objet d’une attention soutenue de la part de la partie qatarie.

 

e. S’agissant du secteur privé malien, des rencontres ont été organisées avec des entreprises du Qatar pour discuter de projets d’investissements dans divers secteurs. Ces rencontres ont permis à la fois d’afficher le dynamisme du secteur privé malien et de promouvoir la destination Mali pour les affaires. Des prises de contact ont eu lieu entre les diverses chambres de métiers des deux pays, en vue de poser les jalons d’un partenariat fécond et durable.

 

13. Sur le plan humanitaire, le Qatar s’est engagé à contribuer aux efforts en cours du Gouvernement malien pour organiser le rapatriement volontaire des refugies maliens. Dans les 15 jours qui suivent, le Qatar apportera son aide pour leur retour et leur prise en charge dans leur phase d’installation; et au-delà, appuiera la stratégie de résorption de la crise alimentaire, et celle relative à la lutte contre la pauvreté extrême.

 

14. Dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle, les deux parties se sont engagées à mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, la Convention signée entre le Gouvernement du Mali et la Qatar Foundation, portant notamment sur la création de deux centres de formation professionnelle dans le secteur de l’artisanat, dont l’un à Bamako, l’autre à Tombouctou.

 

Par ailleurs, les deux parties ont convenu de la signature, dans les meilleurs délais, d’une Convention Collective entre les deux pays, en vue de faire bénéficier les travailleurs maliens des opportunités d’emploi au Qatar, notamment dans les domaines du tourisme, de l’hôtellerie, du bâtiment et de l’artisanat.

 

15. La partie malienne a salué l’intérêt manifesté par la QAT AR FOUNDATION pour l’éducation des jeunes, et particulièrement des jeunes filles.

 

16. Sur le plan culturel, la partie malienne a salué la disponibilité de Son Altesse l’Emir à appuyer le programme de préservation du patrimoine culturel du Mali, à travers la restauration des manuscrits de l’Institut Islamique d’Etudes et de Recherches de Tombouctou et la promotion de l’Histoire du Mali des Grands Empires et Royaumes.

 

17. Au terme de son sejour au Qatar, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a remercié Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad AL THANI pour la chaleur de l’accueil et l’hospitalité toute fraternelle dont sa délégation et lui-même ont été l’objet. Il lui a adressé une invitation à se rendre en visite officielle au Mali. L’invitation a été acceptée avec plaisir, et la date en sera déterminée par voie diplomatique.

Fait à Doha le 24 janvier 2014.

 

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12 COMMENTAIRES

  1. Les familles Sacko de N’tomikorobougou, Niarela et Nioro, mes soeurs et mes freres Sacko de New York et Philadelphia, veuillez recevoir mes sinceres condoleances et croire en mes respectueux sentiments.
    La vie est ainsi faite. Que le tout puissant Allah accueille votre fils, votre frere qui etait aussi le pere, l’oncle, le parent pour certains membres de la famille; l’ami, le collegue et la connaissance pour plusieurs autres personnes, dans son paradis.
    INA LILLAHI WA INA ILEYHI RAJI OUNE!
    My sister A. Sacko, just stay strong! You did everything that you could have done to help your late brother. I am very proud of you! Again, just stay strong. Things will be fine for you and your family!

  2. Visite d’amitié et de travail du Président IBK au Qatar, à mon avis c’est une belle initiative à saluer.
    Je souhaiterais que le gouvernement malien fasse une moitié de confiance aux Qatariens affaires à suivre…
    Protégeons notre chère patrie le grand Mali, conseillons nos dirigeants pour qu’ils prennent du bon chemin.
    Ensemble sauvons le Mali, pensons l’avenir des maliens et le Mali d’abord.

  3. Le Qatar: le flop d’IBK!

    Une fois n’est pas coutume aujourd’hui je vais vous parler de développement et d’économie à l’issue du voyage présidentiel à Doha pour vous livrer mes impressions et mes points de vue sur la stratégie de développement en cours du Mali.

    Tout d’abord avant d’arriver à IBK et à son voyage qatari, je m’en vais vous faire part d’une discussion que j’ai eue en 1995 avec un responsable Afrique d’une des institutions de la banque mondiale, en occurrence la Société Financière Internationale, SFI, à Bamako.

    Il venait d’Abidjan pour une réunion de travail avec les opérateurs économiques maliens et les cadres du ministère des finances du Mali à l’époque.

    Il s’agissait de voir si son institution pouvait recenser des projets avec de sérieuses chances de rentabilité économique et de faisabilité afin de les financer.

    Je l’ai eu à sa sortie de réunion et au cours d’une discussion à la mission résidente de la banque mondiale au quartier du fleuve à Bamako, j’ai été étonné de son désarroi quand il me disait qu'”il y a pas de projet”.

    Il faut noter que la SFI à l’époque finançait des projets dont le coût dépassait 5 millions de dollars.

    Cela est typique du cadre et de l’homme d’affaires malien.

    Nous aimons des projets à minima voir des micro projets comme si nous avions perd du développement ou de quelque chose de bien structuré qui est vivant et qui a de l’avenir.

    Aujourd’hui dans la sous région, le Mali est le seul pays qui n’a pas de routes dignes de ce nom (ATT et son PDES en ont fait un peu mais il reste beaucoup à faire . Il faut minimum 10 000 nouveaux kilomètres de routes goudronnées au Mali).

    Il y a 100 000 jeunes qui vont à l’université aujourd’hui au Mali, sûrement le double dans 10 ans et on n’a pas de réseau universitaire digne de ce nom (facultés avec amphithéâtres dignes et suffisants, campus, laboratoires, bibliothèques, corps professoral bien formés et bien entretenus, etc).

    Les hôpitaux du Mali sont pleins à craquer sans soins de qualité et les malades sont comme laissés pour compte à leur pauvre sort (équipements désuets voire inexistants, manque de spécialistes, gestion calamiteuse des structures sanitaires, déficit de médicaments, soins approximatifs, etc).

    Rien que pour Bamako, il faut minimum 4 nouveaux hôpitaux de haut standing pour répondre convenablement à la demande sanitaire de la capitale.

    Avec minimum deux autres écoles de médecine de spécialités diverses surtout en chururgie cardiaque, réparatrice, neurologie, urologie, etc.

    Autant d’effort doit être fait dans les régions en matière de santé et d’éducation.

    Pour l’électricité et l’eau potable nous devons investir 100 fois plus que ce qui est fait actuellement au lieu de continuer à subventionner inutilement l’électricité comme l’a si bien dit Christine Lagarde et à attendre que la pluie tombe du ciel.

    L’industrie et les services doivent prendre toute leur part dans l’économie malienne avec la construction d’au moins 5 nouvelles zones industrielles avec usines ultramodernes dans des domaines variés comme l’agroindustrie, la chimie, la pharmacie, l’électronique, l’industrie lourde, etc.

    C’est la seule manière de créer des dizaines de milliers d’emplois qualifiés directs et indirects, salariés ou non pour nos jeunes diplômés ou non.

    Le développement industriel d’un pays influe beaucoup sur les secteurs économiques du tertiaire (transport, transit, finance, marketing, commerce, télécommunication, immobilier, conseil juridique, audit, comptabilité, design, assurance, protection sociale, média, information et communication, informatique de réseau, etc).

    Cela démultiplie les possibilités de vrais emplois salariés du pays et non pas des micro projets de type APEJ et volontariat qui en réalité conditionnent la jeunesse malienne à un sous développement perpétuel.

    Alors vous allez me dire que tout cela est beau mais que nous n’avons pas de moyen au Mali.

    Je suis ici aujourd’hui devant vous pour vous dire que cela est faux et archi faux.

    D’abord le développement ce sont les idées.

    Et les idées doivent être transformées en projets bien réfléchis et bien structurés avec définition claire des objectifs, des moyens et du timing pour les atteindre.

    C’est seulement une fois les idées transformées en projets qu’il faut chercher à les financer.

    Et aujourd’hui il existe une infinité de possibilités pour un État de se financer ou de faire financer son développement.

    Nous avons, entre autres :

    -Les solutions multilatérales (banque mondiale, Banque africaine de développement, banques islamiques de développement, Banque européenne d’investissement, etc).

    – Les solutions bilatérales (Qatar, Chine, France, USA, Japon, etc).

    -Les marchés financiers : Uemoa (emprunts obligataires), ou marchés financiers internationaux à la city de Londres ou au quartier de la défense à Paris auprès des “Corporate And Investment Banks” littéralement les banques de financement et d’investissement.

    -Le partenariat public-privé avec possibilité de plusieurs montages financiers.

    -La mobilisation de l’épargne nationale avec lancement d’un grand emprunt national par exemple.
    :
    Etc.

    La communauté internationale avait promis au Mali une aide financière (emprunts et dons) de 3,25 milliards d’euros.

    La directrice du FMI a personnellement fait le déplacement à Bamako et est sur cette dynamique.

    La banque mondiale, la Bad, La banque islamique de développement, la France, la Chine,l’Allemagne, les États-Unis, et maintenant le Qatar, tous sont résolument déterminés à financer le développement du Mali.

    Mais en face qu’est-ce qu’on voit?

    Eh bien on voit un Jamil Bittar et son Conseil économique et social raconter leur vie à la directrice générale du FMI en lieu et place d’une vision claire d’assainissement structurel de l’économie malienne pour préparer le cadre macroéconomique à une croissance économique accélérée de type 10% par an.

    Manque de spécialistes ou méconnaissance de l’opportunité offerte par madame Lagarde?

    Allez-y savoir!

    Rebelote à Doha avec IBK et sa nuée de ministres et opérateurs économiques.

    Résultat des courses devant cet grand argentier du golf:
    Ce n’est ni Hôpitaux de grand standing, ni zones industrielles, ni universités ultramodernes avec centres de recherches et bibliothèques, ni réseaux autoroutiers, ni quartiers d’affaires…
    …mais ce sont des “centres de formation professionnelle…en artisanat” (s’il vous plait) et des “promesses de formation des agents de l’Ortm par la chaîne de télévision Al Jazira”… (S’il vous plait).

    Mais chers amis Doha a été un flop magistral parce qu’il n’y a ni vision claire, ni orientation à long terme accouchées dans un document unique avec objectifs quantifiables, chiffrés et mesurables et identifications claires des moyens pour les atteindre.

    Et pourtant des exemples dans ce domaine ne manquent pas même dans la sous région:

    1. Alassane Dramane Ouattara en Côte d’Ivoire, à son arrivée à la présidence de ce pays, n’a pas hésité de demander le doublement du financement de la banque mondiale à son pays.

    Aujourd’hui la Côte d’ivoire est un chantier à ciel ouvert.

    Et vous allez voir dans 5 petites années comment ils vont bondir dans ce pays voisin.

    2. Le “Plan Sénégal Émergent” du président Macky Sall où plus de 200 éminents spécialistes sénégalais et africains ont travaillé pour l’offrir au Sénégal.

    Allez y voir de vos propres yeux l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar et les autoroutes et les projets d’autoroutes, de tramway et de quartiers d’affaires de ce pays voisin sans ressources en or ni en pétrole.

    Et vous allez comprendre.

    Wa salam!

    • Kassin,j’ai lu votre post. On me limite a’ 1000 caracteres et je ne sais pas par ou’ commencer! Je me contenterai des points suivants:
      1- LA STABILITE’ POLITIQUE EST LA MERE ET LE PERE DE L’INVESTISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT.
      2- LE CADRE LEGAL QUI PERMET AUX INVESTISSEURS D’ETRE SURES QUE LEURS INVESTISSEMENTS SONT PROTEGE’S CONTRE LES ACTIONS CRIMINELLES, EST LE PERE ET LA MERE DE L’INVESTISSEMENT ETRANGER DANS NOS PAYS
      3- LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LA MAUVAISE GOUVERNANCE SONT LE PERE ET LA MERE DE L’INVESTISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT
      4- NOTRE PREMIER PAS POUR ENCOURAGER LES ARGENTIERS A’ INVESTIR AU MALI, EST DE RESOUDRE LA CRISE DU NORD! Nous savons les solutions propose’es par le monde.Tout comme nous avons une ide’e des milliards d’euros que la France de l’ami Hollande, les USA, les autres pays amis et les bailleurs de fonds veulent investir au Mali.
      Notre fausse fierte’ et notre manque de serieux constituent nos plus gros obstacles a’ l’investissement et au developpement!

      • Je suis d’accord qu’il y a un problème avec les investissements étrangers au Mali mais j’ai une autre lecture:

        1. STABILITÉ POLITIQUE: c’est vrai. Mais qui a mis fin à 20 ans de stabilité politique au Mali? C’est bien le cancre capitaine que tu supportes contre tout.

        2. Le Mali en 2011 juste avant l’année du coup d’état stupide de Sano De gueule était classé par la banque mondiale dans son rapport DOING BUSINESS, premier dans l’Uemoa en climat des affaires, malgré la grande corruption et malgré l’instabilité au nord.

        Pour te dire que ce sont des fléaux graves mais pas nécessairement contre l’investissement étrangers.

        IBK n’a aucune méthode et ATT était laxiste c’est certain mais ne mélangeons pas tout.

  4. IBK, les investisseurs etrangers aiment un environment sure et sans corruption, declarez vos biens comme demande la Constitution Malienne.

  5. Donc,c’est faux que le Qatar est le financier du jihadisme en Afrique et des rebelles Arabes et apparentes du Mali!En comparant la puissance
    economique et commerciale du Qatar,ou situer celle de la Chine et de l’Inde qui sont en train de transformer en nouveaux pays industrialises des pays comme l’Afrique du Sud,la Mozambique,le Keynia,l’Ethiopie..?Conceder des contrats petroliers au Quatar
    veut-on encore renforcer le pouvoir d’ingerence de ce pays en Afrique?Et pourquoi?Qatar represente-t-il d’autres pays pour l’exploitation du petrole Malien,la principale ressource naturelle qui pourrait changer la donne au Mali?Sommes-nous en train de meler la religion a l’economie?Voila l’ absurdite de la Democratie en Afrique:Le petrole la seule ressource qui pourrait eclairer les perspectives de developpement de notre pays fait l’objet d’une promesse de contrat sans l’avis de l’Assemblee Nationale.Les contrats petroliers sont gratifies au cours d’un voyage presidentiel a la surprise generale!

  6. passer des contrats pétroliers avec le Qatar serait une IMBECILITE HISTORIQUE, à peu près aussi grosse que celle d’accueillir à bras ouverts et sans désarmer les mercenaires Touaregs de Khadafi! 🙄 🙄

    Le Nord Mali n’est pas encore (et de loin!) “dératisé” de ses poches de résistance djihadistes, et on permettrait à des compagnies Qatari de s’installer SUR PLACE ET PILE AU COEUR DE CETTE ZONE ULTRA SENSIBLE pour “explorer” et “faire de la recherche” en toute légalité!!!… 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    On croit rêver!… IBK n’a même pas réalisé que le Qatar est lui-même gorgé de pétrole et n’a strictement rien à f… du possible pétrole Malien!

    Au Mali, on décidément trop forts!… Quand on parle d’une base militaire US ou Française dans notre Nord, ça déchaine les foules, mais, on parle carrément d’installer en toute légalité “des compagnies Qatari (sponsor N°1 des barbus!) au coeur du Nord Mali! 🙄 🙄 🙄 :r

    • NFP, IBOLO DA IDOUSSOU KAN!!!!
      VOUS ME PERMETTREZ DE ME REPETER EN DISANT QUE LE MALI DOIT ABSOLUMENT UTILISER TOUTES LES STRATEGIES POUR EVITER QUE D’AUTRES PAYS JOUENT LE ROLE D’INTERMEDIAIRE ENTRE LUI ET LES GRANDS PAYS OCCIDENTAUX COMME LA FRANCE ET LES USA! IL DOIT EGALEMENT DEPLOYER TOUTES LES STRATEGIES POUR DEVELOPPER, RENFORCER ET MAINTENIR DES RELATIONS D’AMITIE’ ET DE COOPERATION AVEC LES PAYS COMME LE QATAR.
      NOUS NOUS TROMPONS SI NOUS PENSONS QUE LES ACTIONS DU QATAR SONT ISOLE’ES. Elles ne le sont pas!!!! Elles entrent dans le cadre d’une strategie globale. Les roles sont partage’s.
      Soyons prudents et sages!

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