Suite à la publication dans un journal de la place d’un article intitulé « des policiers maliens s’évaporent dans la nature canadienne », où ils devaient se spécialiser dans la lutte contre le terrorisme, la Direction Générale de la Police Nationale rappelle que le Canada ne forme pas les policiers maliens sur le terrorisme et apporte des éclairages suivant :
A ce jour, deux (02) Commissaires de Police suivent une formation au Canada, respectivement en évaluation des programmes et gestion des ressources humaines. Cette formation arrive à terme en juillet prochain.
Par ailleurs, des fonctionnaires de police sont en formation à l’étranger :
– En Russie : quatre (04) Inspecteurs de Police et un (01) Sous-officier de
police, pour une durée de six (06) ans ;
– En Algérie : deux (02) Inspecteurs de Police, pour dix-huit (18) mois ;
– En France : un (01) Commissaire de Police, pour un (01) an ;
– Aux Etats Unis d’Amérique : un (01) Commissaire de Police, pour cinq (05)
ans.
Tous ces fonctionnaires de police respectent les lois des pays d’accueil et leur
conduite est appréciée par les différents centres et académies.
Les fonctionnaires de Police, d’une manière générale, connaissent les conséquences de l’immigration clandestine, car la Police a pour une de ses missions, le contrôle de l’immigration.
Aujourd’hui, le Gouvernement du Mali a consenti des efforts pour améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires de police. Pour cela, les fonctionnaires de Police ne sont pas candidats à l’immigration clandestine.
Si ce cas était avéré, les services de l’immigration canadiens allaient informer les autorités policières maliennes, parce que tous les stagiaires à l’étranger sont suivis et nous recevons régulièrement les rapports concernant leur assiduité, y compris ceux qui participent aux missions de maintien de la paix onusiennes (Haïti, République Démocratique du Congo, République Centrafricaine).
Nous invitons l’auteur de cet article ou tout autre organe de presse, à désormais prendre contact avec la Cellule de Communication de la Police Nationale, pour toute information se rapportant à la Police Nationale.
Cela est de nature à éviter de discréditer une institution comme la Police Nationale.
Bamako, le 22 décembre 2016.
Un journaliste sérieux ne saurait se donner à de telles spéculations.
Soyons sincères et ayons pitié de ce pays.
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