Sahel : les forces armées maliennes et nigériennes au cœur des opérations conjointes

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Du 6 au 13 juillet 2017, les forces armées maliennes et nigériennes appuyées par la force Barkhane ont conduit une opération militaire conjointe transfrontalière (OMCT) de grande envergure. Durant dix jours, les soldats des trois armées ont enchaîné à un rythme soutenu plusieurs opérations de reconnaissance, de contrôle de zone et de sécurisation dans une vaste région transfrontalière entre le Mali et le Niger.  Au moment de la montée en puissance de la force militaire conjointe du G5 Sahel, cette 16ème  OMCT, baptisée opération SOUDOUBABA, a montré une nouvelle fois la capacité des armées africaines et de Barkhane à mener ensemble des opérations de lutte anti-terroriste dans la durée et aux frontières.

Sahel : les forces armées maliennes et nigériennes au cœur des opérations conjointes Plus d’un millier d’hommes et près de deux cent véhicules des trois armées étaient engagés sur une zone d’opération principale de plus de 7000 km² élargie aux frontières. Commandée à partir d’un poste de commandement opératif tripartite à Ouallam au Niger, trois autres postes de commandement tactiques étaient colocalisés à Labezanga. Cette capacité à organiser des états-majors conjoints est une des expertises reconnues de la force Barkhane particulièrement appréciée des forces armées du G5 Sahel.

Après le bouclage de la zone de l’opération SOUDOUBABA, les opérations conjointes se sont succédé à un rythme soutenu reposant sur une conduite millimétrée assurée par les postes de commandement où officiers maliens,  nigériens  et  français,  suivaient  la  situation  en temps  réel.  Malgré les  conditions  climatiques défavorables, l’opération était appuyée par les composantes aérienne et aéromobile de Barkhane.

Au contact des populations rassurées de la présence de militaires, des actions civilo-militaires et des aides médicales à la population ont été conduites de part et d’autre de la frontière. Devant le rapport de force écrasant et la présence continue des troupes sur les axes et dans les forêts, les terroristes et les bandits ont été forcés d’abandonner cette région où les actes de prédation étaient fréquents jusqu’alors. Les attaques indirectes devenaient le seul mode d’action possible pour les groupes armés terroristes.   C’est ainsi que, dans la matinée du 12 juillet, alors que les forces armées maliennes (FAMa) et un détachement de liaison et d’appui  opérationnel  (DLAO)  français  menaient  une  opération  de  reconnaissance  dans  la  région d’Ansongo, deux terroristes ont été surpris par les soldats maliens alors qu’ils s’apprêtaient à mettre en œuvre une mine sur l’itinéraire. Un des deux terroristes a été mis hors de combat par l’armée malienne, le second prenant la fuite.

Au-delà de son succès opératif et tactique, l’opération SOUDOUBABA est la démonstration concrète de l’interopérabilité des armées du G5 Sahel. Cette capacité des forces africaines à combattre ensemble aux frontières est un signe très encourageant dans le cadre des futures opérations de force militaire conjointe commandée par le général de division Didier Dacko. Ce dernier était d’ailleurs présent au poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de N’Djaména pour se rendre compte de cette synergie des forces. Fort de cette expérience, ce type d’opération sera conduit à court terme sous son commandement.

Contact presse :

barkhane.com@gmail.com

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4 COMMENTAIRES

  1. si ces pas a cause de barkane que pouvons nous les maliens faire devant les torroriste?tu as deja oublié quand le president Djongounda a appeller la france pour venir nous aider’Fitiriwale?

  2. si ces pas a cause de barkane que pouvons nous les maliens faire devant les torroriste?tu as deja oublié quand le president Djongounda a appeller la france pour venir nous aider’Fitiriwale?

  3. c’es tre bien
    j’adore bcp [img]http://maliwebnetcdn-m0upn75d.stackpathdns.com/wp-content/news/images/2017/07/Dembele-Oulematou-218×150.jpg[/img]

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