Politique : Le PNUD et ses partenaires appuient la tenue de l’élection présidentielle

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Au Mali, le retrait des cartes d’électeur a officiellement débuté le 20 juin 2018. Leur distribution, constitue une opération logistique d’envergure à l’échelle des 10 régions, le district de Bamako et des missions diplomatiques et consulaires du Mali en vue d’atteindre les 8 462 000 électeurs devant prendre part à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain.

Au 24 juillet, selon les informations partagées par les autorités nationales, le taux de retrait des cartes électorales était de 72,15%.

À 32 ans, Habib Dakouo psychomotricien de profession exerce à son propre compte et offre également ses services à des structures publiques. Habib est également très actif dans différents mouvements de jeunesse au niveau communal et national.

C’est au centre secondaire d’état civil de Baco-djicoroni de la Commune 5 du district de Bamako qu’il a retiré sa carte d’électeur biométrique qu’il arbore fièrement.

« Le 21 juin, j’ai retiré ma carte. Depuis, je l’ai partout avec moi Ce que nous attendons des 24 candidats (23 hommes et 1 femme) ce sont des propositions concrètes. Nous devons aussi promouvoir une culture de la recevabilité. Moi, je paie mes impôts et je vote. En retour, j’ai le droit d’exiger des comptes des élus. C’est sur les promesses faites aujourd’hui qu’ils devront rendre compte demain ».

A travers le PACE, le projet d’appui au processus électoral mis en œuvre par le PNUD avec l’appui des partenaires suivants : Le Luxembourg, la Norvège, la Suède, USAID et l’Union africaine, des campagnes de sensibilisation ont été organisées sur l’ensemble du pays pour encourager les électeurs, en particulier les jeunes, à retirer les cartes et participer au vote sans violence.

Doté d’un budget de 5millions de dollars (soit environ 2, 5 milliards de FCFA) le projet vise à soutenir les activités électorales dans les 4 composantes suivantes :

  • Appui à la planification et à la coordination des opérations électorales, dont la distribution des nouvelles cartes d’électeur biométriques à plus de 8 millions d’électeurs et appui à la remontée des résultats du scrutin ;
  • Communication et la sensibilisation autour des opérations et des scrutins ;
  • Prévention des conflits et médiation liés au processus électoral ;
  • Mobilisation et participation active des femmes et des jeunes au processus électoral.

Évoquant le dernier scrutin, Habib mesure le chemin parcouru : « En 2013, j’ai voté. C’était une question de sursaut national. Les enjeux demeurent importants. La question de la formation et de l’emploi des jeunes me tient plus particulièrement à cœur. Voter c’est ne plus laisser quelqu’un d’autre décider à ta place ».

Adam MAIGA

Communications Analyste

Programme des Nations Unies pour le développement

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