Suite à la déclaration des groupes armés (le MNLA, le HCUA et le MAA), dans la presse le jeudi 26 Septembre 2013, faisant état du non-respect par le gouvernement malien des engagements pris dans l’Accord de Ouagadougou, le Gouvernement de la République du Mali tient à apporter les précisions suivantes :
Après sa mise en place, le 08 septembre 2013, sous la haute Autorité du Président Ibrahim Boubacar Keita, le Gouvernement a accompli les tâches suivantes :
Premièrement : L’Adoption de Mesures de confiance, à travers la libération des personnes détenues. A ce jour, 32 personnes ont été libérées. D’autres dossiers sont en cours de traitement, notamment, celui des députés qui sont sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Deuxièmement : L’Organisation des Forums de sensibilisation :
En application de l’article 20 de l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix signé à Ouagadougou le 18 juin 2013, le gouvernement a organisé, les 15 et 16 septembre 2013, des forums de sensibilisation dans les trois régions du Nord en se rendant successivement à
Tombouctou, Kidal et Gao.
D’autres missions conduites par les gouverneurs et les préfets ont effectué la même démarche dans le même objectif.
Troisièmement : Le 17 septembre 2013, le Président de la République a rencontré les groupes armés (MNLA, HCUA, MAA et FPR).
Lors de cette rencontre, le Président de la République a fixé le cadre des futures négociations, tout en rappelant le principe suivant : ”Tout peut être discuté sauf l’intégrité territoriale et l’unité nationale”.
Le lendemain 18 septembre 2013, le Gouvernement a participé à la réunion du Comité de suivi de l’Accord de Ouagadougou, à l’issue de laquelle il a officiellement remis à la MINUSMA et à la Croix Rouge 12 personnes qui ont fait l’objet de mesures de libération.
Quatrièmement : Les États généraux de la décentralisation sont convoqués du 21 au 23 octobre 2013.
Déjà, les groupes de travail sont à pied d’œuvre pour préparer cette grande réunion qui permettra de faire le bilan de l’expérience malienne en matière de décentralisation mais surtout de déterminer les mécanismes institutionnels permettant de donner plus de pouvoirs aux collectivités décentralisées.
Cinquièmement : Le cantonnement :
Le gouvernement a informé la MINUSMA et les autres partenaires extérieurs qu’il était disposé à prendre en charge une partie du financement de l’opération de cantonnement dès qu’un accord interviendrait sur les critères.
Sixièmement : Un Programme d’urgence pour la relance du développement dans les régions du Nord a été finalisé le 26 septembre 2013.
En outre, le Plan de développement accéléré des régions du Nord est en cours de préparation.
Septièmement : Le gouvernement prépare activement les Assises nationales du Nord. Elles se tiendront avant l’expiration des 60 jours prévus pour le démarrage des discussions avec les groupes armés, conformément aux engagements contenus dans l’Accord de Ouagadougou.
Bamako, le 27 Septembre 2013
Il faut pas se tromper, quand on veut régler un problème c’est en lui faisant face et pas en lui tournant dos et c’est exactement ce que le Mali est en train de faire.
C’est exactement la fuite en avant du gouvernement du Mali, il faudra attendre les négociations pour mettre en application leur résultat, mais tenir de façon unilatérale des actions sans consulter et sans associer les parties prenants et notamment les groupes politiques et militaires azawadiens montre la mauvaise foi et le manque de volonté politique pour le règlement du conflit qui oppose AZAWAD ET MALI. A mon avis il faut poser le problème être d’accord sur la solution et le résoudre et non proposer une solution non acceptée par l’autre partie et sans discussion préalable. Je ne sais pas comment fonctionnent ces politiques maliens. C’est aussi le cas pour le cantonnement et le plan de développement accéléré des régions du nord.
On dirait que le Mali a son propre agenda pour soumettre les azeawadiens et n’entend pas négocier, il compte sur la division des azawadiens et sur ceux qui sont prets à vendre la cause azawadienne. IBK est encerclé par Ganda Koy Boubey Tatam (son épouse).
Il
C’est du n’importe quoi, ceux qui sont venus à Bamako sont venu dans le cadre de comité de suivi des accords de Ouaga, la délégation se faisant passer MAA n’était pas mandatée par le bureau du MAA, elle est partie contre l’avis du Bureau ce qui a conduit au limogeage de ses membres par leur base. Si IBK et d’autres ont tenu des réunions informelles pour dire pas d’autonomie pas de ceci pas de cela, cela ne doit nullement être considérée comme faisant partie d’une quelconque logique de règlement de conflit et n’entre pas dans le cadre du processus de l’accord de Ouagadougou.
Qautrième point « Le gouvernement souligne que les Etats généraux de la décentralisation sont convoqués du 21 au 23 octobre 2013 »
Le ministre rigole quand il parle de députés sous mandants d’arrêt car ces mandats sont illégaux et sont politiques c’est juste pour tenter de mettre la pression sur certains élus qui sont en même temps acteurs de négociation. Quels sont les militaires maliens qui font objet de poursuites, quels sont les chefs de zones et les ministres qui font l’objet de poursuites pour l’assassinat des azawadiens ?? à ma connaissance personne !!!
Deuxième point : « L’Organisation des Forums de sensibilisation dans les trois régions du Nord en se rendant successivement à Tombouctou, Kidal et Gao, »
C’est une mesure faite par le gouvernement de façon unilatérale aucune partie prenante de l’accord n’y a participé et à chaque rencontre ce sont des discours belliqueux qui sont tenus devant des foules et des miliciens.
Traoisième point « La tenue d’une rencontre entre le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta et les groupes armés (MNLA, HCUA, MAA et FPR) 17 septembre dernier”
C’est du n’impo
MONTAND sur Kidal info écrit;
Dans son communiqué le gouvernement a montré sa mauvaise foi et sa fuite en avant. Il essaye d’étouffer le processus de l’accord de Ougadougou en discutant avec des acteurs non mandatés et en prenant des mesures unilatérales non négociées avec les groupes azawadiens et les autres parties prenantes.
Premier point « l’adoption de mesures de confiance”
Le Mali n’a montré aucune mesure de confiance au contraire depuis la signature des accords des gens sont tués, leurs bétails enlevés, l’armée et ses milices ont semé la terreur sur les populations restées sur surplace et celles qui ont tenté de regagner leurs zones d’habitation. Les libérations ne représentent rien par rapport à ceux qui sont détenus arbitrairement 32 personnes, c’est peu par rapport à ceux qui sont jetés en prison dont certains ont été torturés à mort.
Le ministre rigole quand il parle de députés sous mandants d’arrêt car ces mandats sont illégaux et sont politiques c’est juste pour tenter
IBk est une vraie honte, une déception sur toute la ligne.. Liberer 12 criminels du mnla… si le mnla voulait le developpement il n’allait pas saccager le peu d’infrascturctures de cette partie du pays, à l’exception de Kidal..
Quand j’entends parler de plan de développement accéléré pour les regions du nord,c’est du déjà entendu… depuis AOK et ATT
-Huitièmement IBK sera prêt à faire n’importe quelle concession aux bandits armés afin de préserver sa tranquillité Présidentielle.
-Neuvièmement la farce de Réconciliation sera renommée Festin de l’impunité.
-Dixièmement IBK va bientôt morceler le Mali.
Le pardon en vue d’ une réconciliation sincère est un processus : les coupables reconnaissent les torts causés et
renoncent d’en commettre
Demandent pardon aux victimes où aux proches de celles ci
S il y a réparations à consentir selon les cas l État y participe
Ensuite le pardon intervient si les victimes le décident
Généralement on aboutit à un pardon sincère et on va vers la réconciliation
Ce processus est noble et recommandé après ce genre de conflit
Il est différent et même à l’opposé de ce qui est entrain de se fomenter
Ce comportement s’appelle non pas pardon; puisque ce sont les victimes qui pardonnent, mais faiblesse, trahison, moquerie, abandon, irresponsabilité
Il est voué à l’échec puisque les victimes sont mises à l écart ainsi que la justice et la population
Ce procédé n a qu’un seul bût : encourager la rébellion et le meurtre
C est irresponsable !
Ne tournons pas autour du pot, n’ayons pas peur du mot autonomie. Je tends a’ croire qu’il serait bon de laisser chaque region malienne determiner ses aspects organisationnels! Cependant, je me demande toujours comment la region autonome du nord assurera son autonomie financiere?
“Cependant, je me demande toujours comment la region autonome du nord assurera son autonomie financiere?”
Par le trafic et la drogue, quelques enlèvements et voila. C’est tout simple.
prenos nos responsabiliè laissons le dialogue de sourd;c’est honte pour un vrais malien d’attendre le discous de gouvernement;on est prés a nègocier avec quel qu’un qui veut pas ne négocier!le plus grave il a le sang de maliens a la mains,quel honte d’attendre un disccour comme ça!
LE MALIEN OUBLIE VITE ET N APPREND PAS SES LEçONS CAR ON A OUBLIé QU AU MOMENT OU ON NEGOCIAIT à OUAGADOUGOU CES REBELLES PREPARAIENT L ATTAQUE DE KONA SEULE LA FRANCE DE HOLLANDE NOUS A SAUVé ET QU ATTEND ON ENCORE DE CES IMBECILES? JAMAIS DE LA VIE ILS NE SERONT JAMAIS AVEC NOUS MAIS ATTENDONS VOIR
C’est beau toutes ces énumérations du gouvernement dans sa tentative de rélancer le dialogue avec ces satans de rebelles.Mais, à la réalité on perd inutilement du temps sur des problèmes qui n’en sont pas uns. Le message que ces imbéciles comprennent c’est celui des armes. Rien qu’à se rappeler de l’offensive du MUJAO à Gao pendant qu’ils disaient contrôler le Nord et qui était parvenu à les mettre hors d’état de nuire. On restera à négocier avec ceux-ci, on avancera pas du tout.
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