Mali: les Casques bleus déjouent une attaque dans les environs de Boni

8
Violences au nord du Mali malgré la signature d’un accord de paix
Des casques bleus en patrouille à Tombouctou près de Goundam après l'attaque de la CMA du 11 mai. AFP PHOTO / ALOU SISSOKO
Dans un communiqué, la mission de l’ONU au Mali indiquent avoir déjoué ce samedi une attaque à “l’engin explosif improvisé” à Boni, dans la région de Mopti, lors d’une patrouille.

“La patrouille des Casques bleus a répondu vigoureusement conformément à son mandat et mis les assaillants en fuite”, précise la mission onusienne. Ajoutant qu’aucun Casque bleu “n’a été blessé” au cours de l’incident.

Jeudi dernier, lors d’un point de presse, le Commandant de la force de la Mission des Nations Unies au Mali – MINUSMA, le Général de division, Jean-Paul Deconinck, a souligné que la menace des explosifs improvisés constitue un des “défis majeurs” pour les Casques bleus et un “danger direct” pour les populations.

Dans son dernier rapport trimestriel sur le Mali, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, indique que le centre du pays concentre plus d’attaques que l’ensemble des régions du nord, occupées entre 2012 et 2013 par de nombreux groupes djihadistes.

Par minusma.unmissions.org

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. Déployer une force Sénégalaise dans le centre du pays est, je pense, une excellente idée;

    Ca permettra notamment de remplacer au pied levé nos 36 gendarmes D’ELITE qui eux, VIENNENT DE DESERTER!

    Houbien?

  2. malicounda il ya quelques instants
    le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU a annoncé que le Sénégal déploierait prochainement une force d’intervention rapide pour “face à la situation d’insécurité”.
    “Une force d’intervention rapide” composée de Casques bleus sénégalais sera prochainement déployée dans le centre du Mali, où se sont multipliées depuis 2015 attaques et violences intercommunautaires, a annoncé mercredi un responsable de l’ONU à Bamako.
    Pallier rapidement aux “manques de capacités”. “Nous attendons le déploiement prochain dans le centre (du Mali), par le Sénégal, d’une force d’intervention rapide pour faire face à la situation d’insécurité”, a déclaré à la presse le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, qui effectue sa première visite dans le pays depuis sa prise de fonctions.
    “Au regard de la situation sécuritaire”, a estimé Jean-Pierre Lacroix, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a un mandat “robuste, mais il y a, malgré les efforts, un manque de capacités”, a-t-il ajouté. “Nous avons bon espoir que, prochainement, un certain nombre de renforts arriveront, qui permettront de pallier ces manques”, a-t-il dit.
    Une région très instable. Déployée depuis juillet 2013, cette force de l’ONU compte un peu plus de 12.000 militaires et policiers sur le territoire malien. Elle est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, avec plus de 70 Casques bleus tués en opération. Le Mali demeure instable depuis 2012, en proie à des attaques djihadistes et violences intercommunautaires. Le Nord du pays était tombé en 2012 sous la coupe d’organisations djihadistes liées à Al-Qaïda à la faveur d’une rébellion touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
    Des zones encore aux mains de djihadistes. Les djihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes. Depuis 2015, ces assauts se sont étendus au centre et au Sud du pays.
    Sur le même sujet :
    Mali : un mort non identifié, neuf Casques bleus blessés dans l’attaque d’un camp de l’ONU
    Mali : l’armée française annonce avoir tué ou capturé une vingtaine de djihadistes
    Mali : la Croix-Rouge suspend temporairement ses activités à Kida

  3. L’insecurite residuelle de Manassa est aux portes de Motpi, on ne parle plus de Kidal, de Menaka ou de Tombouctou mais du centre meme du Mali et le “general danga den salifou” nous parle de la petite marche des femmes a Bamako comme l’evenement majeur qui met en cause l’existance de l’Etat Malien, quelle honte, je ne sais pas comment celui-la a eu ses galons, mais dans le pays d’IBK meme le petite capitaine Sanogo est devenu general du jour au lendemain.

    • La dégradation sécuritaire dans le centre du Mali a obligé l’ONU à revoir son dispositif. Une force de réaction rapide sénégalaise s’installe depuis quelques mois dans la ville malienne de Mopti, et elle a commencé à patrouiller dans la région.
      rfi

Comments are closed.