Le Président en exercice de la CME répond au rapport du Groupe d’Experts Onusien

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Boubacar Sidigh Ould Taleb

Dans une lettre adressée au Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, le Président en exercice de la CME, Boubacar Sidigh Ould Taleb démonte les accusation portées contre son Groupe.

Ci-dessous, le contenu de la lettre en question :

Le Président en Exercice de la CME

A 

 Monsieur Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali (Chef de la MINUSMA)

Objet :Droit de réponse au (Rapport final du Groupe d’expert créé en application de la résolution 2374/2017 du Conseil de sécurité sur le MALI)

Monsieur le Représentant Spécial,

Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt, le rapport final du Groupe d’expert cité en référence et nous vous félicitons pour l’initiative qui ne peut que contribuer à la consolidation  de  la paix et la stabilisation au Mali objet de votre mission.

Nous avons constaté que le rapport a brasser la situation de l’accord pour la paix et la réconciliation au mali issu du processus d’Alger ainsi que ses parties signataires dans le moindre détail. Nous en félicitons les experts pour le travail abattu  et nous souhaitons qu’il contribuera efficacement à lever  les blocages à cet accord.

Dans ce cadre nous avons remarqué que certains paragraphes du rapport indexe la CME comme facteur de blocage de l’APR. Nous nous réjouissons que l’argument avancé par ce rapport est le fait que la CME est exclu de l’accord. Le rapport indique clairement que le combat de la CME est légitime car c’est un combat d’inclusion et cela est conforme avec l’esprit de l’accord d’Alger signé le 15 mai  2015 et parachevé le   20 juin 2015 (l’accord étant le seul outil juridique dans le conflit inter-malien). Je rappel que la CME est composé de cinq mouvements (CPA, MSA, CJA, FPA et MPSA), tous ces mouvements ont un seul facteur commun qui est l’exclusion. Bien qu’en grande majorité ces mouvements existent bien avant la signature de l’accord et appartenaient soit à la CMA ou à la plateforme ils ont été exclu de l’accord juste après sa signature. Le seul objectif de leurs adhésion à la CME est de recouvrer leur droits en tant que signataires aux seins des parties dans les différentes structure de l’accord.

En lisant entre les lignes du rapport l’ont se rend compte qu’il considère que la CME n’est qu’un seul mouvement tout en ignorant les autres composantes de la CME ou de qualifier d’autres comme petits groupes. Des Groupes qui compte plus de huit cent combattants ne peuvent être considérés  comme petits ni ignoré dans un processus. En tant que membre de cette coordinateur secrétaire général d’un mouvement et  actuellement président en exercice de la coordination à aucun moment durant leur mission, les experts indépendants n’ont essayé de prendre contact avec moi, aucun échange ni discussion n’à eu lieu entre nous.

Malgré que notre combat est légitime, les rapporteurs se sont basés dans le paragraphe 97 sur les allégations des responsables d’une des parties qui n’a jamais caché son hostilité a l’inclusion des mouvements de la CME aux différentes structures de l’accord. Les propos d’un adversaire ne peuvent être utilisé pour condamner un autre dans un conflit aussi complexe que celui du Mali.

Le rapport à été soigneusement rédiger mais il à fonder certaines accusations sur des arguments fragile car il proviennent de ceux même  qui sont à l’origine de cette exclusion (La CMA) donc qui constitue réellement le vrai facteur de blocage.

Nous en sommes convaincu que le blocage de l’accord est un acte grave qui complique le conflit et met en danger la vie des populations. Il est bon à rappeler que la CME ne peut être  plus facteur de blocage que les parties elle mêmes (CMA, plateforme et gouvernement) qui ont le moyens de se faire valoir dans différentes structures tels que : Le CSA et ses souscomités. Jamais la CME n’a été à l’origine d’un report d’une réunion du CSA, jamais la CME n’a été à l’origine d’un report d’une mise en place d’un MOC, jamais la CME n’a été à l’origine d’un blocage d’une autorité intérimaire de Région ou de Cercle. Ceux qui bloque et continu de bloquer sont les parties à l’accord qui sont suffisamment représenter aux seins des structures pour le faire et dont certaines continuent impunément à violer le principe de son exclusivité et à méconnaitre qu’ils ne sont pas les seules signataires.

Les éléments de la CME au seins du MOC de Gao ou du DDR dont les rapporteurs font références dans leur paragraphe 98, sont le fruit d’un quota que le gouvernement a donné au mouvement exclus dont la CME représente la grande partie. Parmi les mouvements qui ont reçu ce quota l’ont peut cité à titre d’exemple le MSA Dosshak, la CMFPR2, Le Gandaizo, le Gandalassalizo et bien d’autres mouvements. Le quota en question à fait l’objet d’un consensus à la suite d’une longue négociation entre les parties signataires et la médiation internationale. Ce quota n’est pas le fruit d’une action de violence  coup  de la CME. Mais d’une réclamation de droit de tous les mouvements exclus.

Le rapport a mis l’accent sur un grand nombre de point qui sont parmi les facteurs réelles du blocage de l’accord et qui n’ont aucun lien avec la CME. Il à été également question dans ce rapport de différentes violation de droit humain ainsi que des violations de cessez le feu qui sont directement liés au non respect des clauses de l’accord. Au moment de la rédaction du rapport et jusqu’à cet instant le MOC de Tombouctou n’est toujours pas opérationnel peut on nous dire, par la faute desquelles des parties du moment que nous somme certain que  ce n’est pas la CME qui le retarde comme le prétend le paraphe 98 du rapport ?  La CME n’a jamais focaliser son action sur la création d’une quatrième parties à l’accord.. Aucun document constituant la CME ne mentionne son aspiration a devenir quatrième parties. Le combat des mouvements de la CME a toujours été l’inclusion conformément a l’esprit de l’accord et de toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant le Mali qui recommande à chaque fois l’application inclusif de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

L’objectif de ce rapport tant attendu est d’identifier les parties à l’origine du blocage afin de proposer des sanctions  des sanctions à leurs encontre et diligenter  son application de manière inclusif et  efficace. La CME est tellement crédible et sincère dans ses actions qu’elle ne peut  devenir le bouc émissaire dans cette affaire  et ne peut assumer la responsabilité d’une telle accusation.

Le paragraphe 111 du Rapport du Groupe des Experts accuse le Chef d’état Major de la CPA (Mouvements membre de la CME), Alkassoum Ag Abdoulaye par des soit disant informations crédibles  recueillis pour sa participation à deux attaques contre les forces armées maliennes les 24 octobre 2017 et 27 janvier 2018. La CME à pris acte de cette grave accusation qui ne peut parvenir que de ses adversaires en particulier ceux là que les experts ont cité dans le paragraphe 98 (commentaire 121) de leur rapport. La CME s’inscrit en faux contre cette accusation. Toutes fois, tout en restant disponible et déterminer en toute transparence à faire la lumière sur cette question elle suggère aux enquêteurs d’approfondir leurs investigations en cherchant des sources plus crédibles.

Monsieur le représentant spécial,

La CME fonde un grand espoir sur l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et demande son application intégrale.

La CME ne demande que son inclusion dans la mise en œuvre de l’accord qui est un droit garantit, les options à l’inclusion sont nombreuses. Devenir une quatrième partie n’est qu’une option que nous n’avons jamais exigée mais qui est toujours évoquée par la CMA.

Monsieur le représentant spécial,

La CME est reconnaissante pour tous les efforts que votre institution fournie pour la sécurisation et la stabilisation du Mali. La CME se réjouis également de votre assistance sans faille pour le redéploiement de l’administration malienne dans le nord ainsi que l’assistance constante aux populations dans le domaine de la santé, l’éducation ainsi que dans le domaine de l’accès à l’eau potable, renforcement du cheptel pour n’en citer que ceci parmi tant d’autres services.

Enfin la CME réitère toute sa reconnaissance au Comité de Suivi de l’Accord en particulier son Président l’Ambassadeur Ahmed Boutach, qui n’a ménagé aucun effort pour  préserver et garantir le caractère inclusif de cet accord.

Restant à votre entière disposition pour l’accompagnement dans l’accomplissement de votre noble mission, Veuillez, agréer, Monsieur le représentant spécial, l’expression de notre haute distinction.

Bamako le 30 aout 2018

Le Président en Exercice de la CME

Boubacar Sidigh Ould Taleb

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3 COMMENTAIRES

  1. Il fallait laisser le soin a Boua et au generali salifou de repondre car vous avez travaille pour eux en bourrant les urnes de faux votes.

    • Kinguiranke – ils ont aussi bourrés a Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou….. La malhonnêteté a des limites . Il faut tirer les leçons de l’échec de votre chef et avancer sinon il va perdre son poste de chef de fil de l’opposition car d’autres opposants auront plus de légitimités que l”URD .

      A bon entendeur salut

      • Alors que chaque français part exagérement en vacances fréquelent, au nom de l’écologie on devrait marcher à poil…

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