La MINUSMA condamne les évènements de Tamkoutat (Communiqué)

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Bert Koenders
Bert Koenders

Bamako, le 7 février 2014 – La MINUSMA a pris connaissance de graves incidents qui se sont produits hier aux alentours de Tamkoutat, dans la région de Gao.

 

Des Casques bleus se sont immédiatement rendus sur place pour constater le lourd bilan des affrontements intercommunautaires faisant état de 24 morts et 4 blessés, dont un sérieux. Les blessés ont été transportés à l’hôpital de Gao.

 

 

Plusieurs suspects ont été appréhendés par les forces de sécurité maliennes. La MINUSMA a facilité le déplacement du Ministre de la Sécurité malien à Gao.

 

La MINUSMA déplore de tels évènements pouvant entraver le processus de réconciliation et le retour de la paix au Mali.

 

Source:  MINUSMA

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5 COMMENTAIRES

  1. Un Homme civilisé ne peut que s’émouvoir de la mort d’un semblable. Je réitère mes condoléances à la famille de ces innocentes personnes froidement assassinées par des bandits Peuls sans foi ni loi, tout comme je le fait pour les parents des nombreuses victimes (Bellah, Peulhs) qui tombent quotidiennement sous les balles des brigants Touaregs sans foi ni loi à la frontière du Niger dans la zone de Tallataye pour ensuite emporter leurs biens (animaux et céréales). Si tous ces assassins pouvaient comprendre que la violence n’appelle que la violence et ne peut rien résoudre durablement.

  2. Qui veut affaiblir le Mali?

    Loin de moi l’idée d’un chauvinisme malsain, je ne suis ni altermondialiste ni afro égocentrique, je vis à l’occident depuis bien longtemps par choix de vie personnel non imposé ni par les hommes ni par leur environnement.

    Mais en tant qu’africain ayant des attaches en Afrique, je me dois de dire la vérité sur les affaires du continent noir.

    Aujourd’hui empêtré dans une crise multiforme le Mali semble subir des dictats et des pressions d’une intensité monstre qui rongent sa souveraineté et son intégrité comme jamais un État africain en a connu au Sahel.

    Nous avons fait confiance à deux régimes qu’on voulait démocratiques pendant deux décennies.

    Ils ont failli et alors on a fait confiance à la France et à la communauté internationale, elles sont en train de faillir à leur tour.

    Comment?

    Eh bien en érigeant des malfrats sans scrupule de la trame des spadassins du Mnla à la hauteur de l’État souverain du Mali alors qu’ils ne représentent que leur ombre et non les communautés du nord du Mali.

    Si Alpha et ATT ont foulé au sol la république du Mali qu’on les a confiée (ce que la Haute cour de la justice doit nous prouver) l’ONU est en train de nous traîner dans la bout.

    Oui, permettre aux spécimens comme Djeri Maïga et Ag Bibi de venir faire la gueule grande ouverte à Bamako est un affront pour tous les peuples épris de paix et de justice en Afrique.

    Car ces personnages de la pègre terroriste ont leur place d’abord devant les juges maliens pour expliquer au peuple malien pourquoi ils attaquent à intervalle régulier une république qui les nourrit tout frais compris depuis des générations.

    L’ONU doit être un antre de la paix et non un laboratoire de la discrimination raciale soupape d’admission d’un conflit à connotation raciale.

    Le droit international ne doit pas s’accommoder à la couleur de la peau sinon l’ONU va vite se rendre compte qu’elle fait plus de mal à elle-même qu’au Mali.

    Les grandes nations ne meurent jamais et le Mali ne faiblira pas malgré sa position inconfortable d’aujourd’hui.

    Nous trouverons les ressources nécessaires pour bâtir cette nation avec ou sans la communauté internationale.

  3. Je suis profondément attristé par la mort de tous ces gens et en même temps révolté par la recherche constante de coupables sans discernement. La notion de compétition n’a aucun sens, les logiques de vivre seulement dans le dessein de l’emporter sur l’autre traduit la bassesse de notre espèce. La notion d’hiérarchie et toutes ces lois et logiques comptables ne sont destinées qu’à soumettre l’homme. Pourquoi ne pas comprendre que l’homme est le remède de l’homme en rangeant cette haine viscérale? J’ai peur pour l’avenir de notre espèce tant les hommes sont dans une logique de compétition vaine. Que l’âme de ces pauvres gens repose en paix et que des hommes éclairés puissent véhiculer le message de tolérance dans mon cher pays et toute la terre.

  4. La belle et la bête: le Mali la nouvelle terre promise de l’expérimentation de la bêtise humaine

    Au commencement il y avait de la mauvaise gouvernance qui a travestit un système démocratique en un champ de ruine où école, administration, justice, armée, police, ou autres institutions de la république broient du noir de la médiocrité et du laisser aller.

    Il y a eu de l’indignation, du désespoir, de la résignation, du soulèvement qui ont conduit à l’effondrement de l’État malien en 2012.

    Nous avons gentiment mais fermement et longuement expliqué aux mutins putschistes que les maux du pays sont connus et partagés mais que nous n’étions pas d’accord avec les remèdes.

    Ce n’est pas en sortant du cadre de l’état de droit instauré en 1992 que nous allons guérir le Mali de ses travers rien qu’avec les agitations de quelques officiers, sous officiers et hommes de rang d’une garnison militaire.

    Nous avons déjà fait 23 ans de régimes militaires et nous savons ce que c’est.

    De la même manière nous avons dit et redit aux irrédentistes ayant pignon sur rue au nord du Mali que ce n’est pas la violence gratuite qui amènera quoi que ce soit à qui que ce soit dans un pays de droit.

    La loi est implacable et elle triomphera toujours dans une république.

    Et que ce n’est pas parce que les dirigeants et la justice ne font pas leur travail correctement que nos textes doivent être jetés aux orties et que l’essence même de l’État et de sa forme républicaine deviennent l’opprobre de la nation.

    Non, nos textes et la forme républicaine de l’État ne sont pas à incriminer dans ce marrais de l’incompétence notaire de nos dirigeants à octroyer le bon vivre au peuple millénaire du Mali.

    Donc l’armée doit exister, l’école de la république doit exister, la justice républicaine doit exister, la loi doit exister sur les 1241238 km2 du pays.

    Et elles doivent y exister pour tout le monde et de manière équitable sans discrimination aucune de quelle que forme que soit.

    Voilà notre conception de l’État républicain au delà de la gouvernance chaotique du pays qui est le fait des hommes et non pas du système démocratique lui même.

    Si crise il y a dans les rapports entre les hommes c’est au système de le régler par nos textes et par nos institutions.

    Et le meilleur garant du système démocratique et républicain c’est le peuple.

    De ce postulat de base, l’ONU et son conseil de sécurité n’ont aucune place dans l’essence de l’État républicain du Mali souverain.

    C’est vrai que des forces étrangères ont aidé le pays à se relever mais cela ne donne pas un droit d’ingérence éternel à qui que ce soit.

    A cet titre, ils ne peuvent et ne doivent chercher à privilégier un groupe ethnique ou armé au détriment des autres populations du Mali au risque de créer plus de problèmes que de solutions à la crise du Mali.

    Les souffrances des populations maliennes quelles qu’elles soient sont des souffrances de la république du Mali et c’est à la république d’y remédier.

    C’est un devoir régalien de l’État du Mali qui ne peut être saucissonné par qui que ce soit.

    C’est pour cela il nous faut une armée et une justice en plus d’une bonne gouvernance.

    Toute autre gesticulation n’est que pure spéculation.

    Ceux qui véhiculent l’idée comme quoi le “Mali ne peut pas, le Mali ne pourra pas”, sont des marchands de désespoirs qui pêchent dans l’anarchie voulue et entretenue dans notre pays pour assouvir à d’autres desseins totalement étrangers aux destinées du peuple malien.

    Il faut que chacun de nous s’assume, mais courir de gauche à droite à la recherche du médiateur le plus beau n’est pas la solution d’une crise de société.

    Il faut revigorer les institutions du pays et quel qu’en soit le prix et les sacrifices pour qu’enfin la république s’assume, que la gouvernance s’améliore et que nos populations vivent en paix dans la quiétude et dans la prospérité.

    Aucun agitateur de circonstance, ni aucune institution paternaliste ne doit nous détourner de nos objectifs d’unité et de progrès.

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