La Chine et le Mali : main dans la main pour un avenir plus prometteur

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À l’occasion de la célébration du 72e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine et du 61e anniversaire de l’établissement des relations sino-maliennes

L’année 2021 marque le centenaire du Parti communiste chinois et le 72e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. En même temps, c’est aussi l’occasion pour nous de célébrer le 61e anniversaire de l’indépendance du Mali et de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays.

Il y a exactement trois mois, nous avons solennellement célébré le centenaire du PCC. À l’occasion de la commémoration de la naissance du PCC et au moment clé de la croisée des objectifs de « deux centenaires », le Secrétaire général Xi Jinping a prononcé, au rassemblement de célébration, un discours important qui a passé en revue le parcours glorieux et envisagé les perspectives radieuses de la Chine. Avec la joie de la célébration du centenaire du PCC, les Chinois résidant à l’intérieur du pays comme à l’étranger fêtent aujourd’hui le 72e anniversaire de la patrie.

De la fondation du PCC le 23 juillet 1921, en passant par la fondation de la République populaire de Chine le 1e octobre 1949, sous la conduite du PCC et grâce aux efforts inlassables déployés par tout notre peuple multiethnique, la nation chinoise est en voie d’accomplir un grand bond historique, passant d’une nation qui s’est relevée à une nation riche puis à une nation puissante, et fait ainsi preuve de deux grands miracles, soit la croissance économique rapide et la stabilité sociale de long terme. Nous avons réalisé l’objectif du premier centenaire : édifier intégralement sur le vaste territoire chinois la société de moyenne aisance et mettre fin pour la première fois à la pauvreté absolue dans son histoire. Maintenant, avec une ardeur rayonnante, nous allons continuer la marche qui doit nous conduire à la réalisation de l’objectif du deuxième centenaire : édifier un grand pays socialiste moderne dans tous les domaines.

En 1921, opprimée par les trois montagnes, soit impérialisme, féodalisme et capitalisme bureaucratique, la Chine était pauvre et faible, la société était troublée, la vie du peuple était misérable. En 1949, la Chine venait d’accéder à l’indépendance et à la libération nationale. Confrontée à l’énorme tâche de reconstruction, faute d’un système industriel moderne, elle était encore l’un des pays agricoles les plus pauvres et les plus arriérés du monde. Au bout de 72 ans de développement, la Chine est maintenant devenue la deuxième économie mondiale, le plus grand pays manufacturier, le plus grand pays dans le commerce de marchandises, le plus grand pays en réserves de devises et le plus grand pays Internet au monde – où le nombre d’internautes atteint 1,01 milliard ; en même temps, elle est le deuxième plus grand pays dans le commerce des services, le deuxième plus grand marché de consommation et le deuxième plus grand pays en investissement à l’étranger ; la Chine est aussi le premier moteur de la croissance économique mondiale, dont la contribution à la croissance économique mondiale est restée à 30% dans les années consécutives.

Grâce aux efforts inlassables, le niveau de vie du peuple chinois s’est considérablement amélioré et la marche à l’objectif de prospérité commune s’est continuellement avancée. En 2020, le PIB de la Chine a dépassé 100 000 milliards de yuans et le PIB par habitant dépassera 10 000 dollars américains pendant deux années consécutives. En février de cette année, le secrétaire général Xi Jinping a déclaré solennellement que la Chine avait achevé la tâche ardue d’éradiquer la pauvreté absolue, c’est-à-dire, nous avons atteint les objectifs de réduction de la pauvreté du « Programme de développement durable à l’horizon 2030 » des Nations Unies avec 10 ans d’avance. Notre lutte contre la pauvreté a effectivement diminué la population démunie du monde, contribuant pour plus de 70% à la réduction de la pauvreté dans le monde.

Avec la propagation de l’’épidémie, promouvoir une distribution plus équitable des vaccins et lutter ensemble contre la COVID-19 demeurent notre priorité. Depuis la propagation de COVID-19, la Chine a insisté pour renforcer les échanges et la coopération avec la communauté internationale, et a fourni l’assistance et le soutien aux organisations internationales et à d’autres pays autant qu’elle le pouvait, ce qui a fait preuve de la sagesse et la force de la Chine dans la lutte mondiale contre la COVID-19. Le président Xi Jinping a personnellement déployé et promu une série de coopérations internationales concernées, appelant tous les pays à s’unir pour vaincre l’épidémie et construire conjointement une communauté de la santé pour toute l’humanité. Jusqu’à présent, la Chine a fourni 1,2 milliard de doses de vaccins contre la COVID-19 à plus de 100 pays et organisations internationales, et prévoit de fournir 2 milliards de doses de vaccins tout au long de cette année. Sur la base d’un don de 100 millions de dollars américains au COVAX, la Chine continuera à donner 100 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 gratuitement aux pays en voie de développement au cours de l’année. La Chine est prête à travailler avec toutes les parties pour mener activement une coopération mondiale contre la COVID-19 et apporter sa contribution à la victoire finale de l’humanité sur l’épidémie.

Face aux défis de l’épidémie de nouveau coronavirus, la Chine et l’Afrique se soutiennent de bonne foi, et ont rendu leurs relations fraternelles encore plus riches, ce qui a transmis au monde le signal de la solidarité sino-africaine de nos jours. Dans le contexte où l’épidémie du siècle a posé de sérieux défis au développement du monde, la Chine et l’Afrique ont avancé main dans la main pour surmonter ensemble les difficultés. Les investissements de la Chine en Afrique sont passés de 2,71 milliards de dollars américains en 2019 et à 2,96 milliards de dollars américains en 2020. La croissance contre-courant dans le contexte épidémique nous fait revoir l’espoir d’une reprise économique dans le brouillard de la COVID-19. Avec la croissance de la « quantité », l’investissement de la Chine en Afrique a réalisé un bond « qualitatif », apportant des contributions importantes à la promotion de l’industrialisation et de l’emploi en Afrique. D’excellentes entreprises chinoises telles que HUAWEI et TRANSSION se sont profondément impliquées dans les domaines émergents de l’information et de la communication en Afrique et ont créé un certain nombre de projets phares d’investissement de « haute qualité ». En plus, un grand nombre de projets de coopération sino-africains dans le cadre de « la Ceinture et la Route » progressent régulièrement lors de la lutte contre la COVID-19.

Le Mali est un partenaire important de la Chine en Afrique. Depuis l’établissement des relations diplomatiques il y a 61 ans, nos deux pays n’ont cessé d’approfondir la confiance politique mutuelle sur un pied d’égalité et de respect mutuel. La coopération sino-malienne a porté ses fruits dans plusieurs domaines tels que la santé, l’éducation, la culture, la sécurité, les infrastructures, l’agriculture, l’industrie et le commerce.

Depuis 1965, le gouvernement chinois a offert l’opportunité d’étudier en Chine à plus de 2000 étudiants maliens. Depuis 1968, la Chine a envoyé 27 équipes médicales avec un total de 872 personnes au Mali, a aidé à la construction de l’Hôpital du Mali pour promouvoir la coopération hospitalière sino-africaine, ce qui a considérablement favorisé le développement des services médicaux et de la santé du peuple malien. La classe Confucius ouverte au Lycée Askia Mohamed en 2009 et l’Institut Confucius de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako inauguré en 2018 ont aidé à cultiver un grand nombre de talents chinois pour la société malienne. Depuis 2013, dans le cadre des Nations Unies, la Chine a envoyé successivement au Mali 9 contingents de casques bleus chinois au sein de la MINUSMA, apportant une contribution importante au maintien de la paix et de la stabilité au Mali et dans la région du Sahel. En juillet 2019, la Chine et le Mali ont signé un protocole de coopération sur la construction conjointe de l’initiative « Ceinture et Route » afin d’élargir les perspectives de la coopération économique entre les deux pays. La Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux du Mali. En 2020, le volume des échanges bilatéraux a atteint 637 millions de dollars avec une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente.

À la fin de cette année, la nouvelle session du Forum sur la coopération sino-africaine se tiendra à Dakar, la capitale du Sénégal. La Chine est prête à travailler avec le Mali, en saisissant l’opportunité du succès de cette conférence, pour approfondir la coordination des stratégies du développement entre nos deux pays, promouvoir la montée en gamme à tous azimuts de la coopération sino-malienne, et écrire conjointement un nouveau chapitre dans la construction d’une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide.

WAN Lei
Chargé d’Affaires de l’Ambassade de Chine au Mali

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3 COMMENTAIRES

  1. Gonga ! Mais les ignares et les populistes ne peuvent savoir cela. Choguel comme un gamin de la rue, pas comme le représentant du peuple malien. Ce n’est pas un homme d’état mais un arriviste.
    Et qu’il sache ce proverbe Bambara : “Bolo mi ya shi do mon na, o bolo kélen de bè se ka bo mon non”.
    Les mêmes Bambara disent qu’on peut retirer sa main de celle du lépreux sans qu’il sente qu’on lui dit qu’il est lépreux.

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      On devrait s’habituer à appeler les citoyens des Etats-Unis les “Etats-Uniens” et pas “les Américains”

      . Et à juste raison parce que c’est une prétention de la part des citoyens des Etats-Unis de se faire appeler “Américains” comme s’ils étaient seuls habitants du continent américain…

  2. Pour le traitement de cette crise, rien ne sera plus comme avant entre le Mali et la France , et quand la confiance n’est plus là il serait très difficile concrètement de construire un succès en commun. La question de Wagner qui soulève tant de désaccords et de polémiques sont insuffisamment inconnus par les plus concernés :les maliens. Si un plan B est de utiliser les forces privées , nos autorités doivent être plus explicite pour présenter leurs plans à l’opinion malienne la même qui a salué le discours du premier ministre à la (o n u) Il ne faut pas se le cacher Mr choguel a poussé l’adrénaline avec très peu d’usage diplomatique qui risque d’être un peu compliqué pour le pays , déjà nous avons une opinion peu favorable à barkhane et la munisma et pour ne rien apaiser le premier ministre enfonce le clou , erreur politique ou calcul politicienne, j’opterai pour le deuxième à cause des enjeux du pouvoir , tous hommes politiques flirtent un peu avec le populisme . Nos regards qui sont tourné vers la Russie n’est pas en mesure d’aider le Mali dans les aides multiformes dont nous avons besoin.

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