Fête du 6e anniversaire du déclenchement de la rébellion par le MNLA : Le Parena dénonce une « provocation de trop » des rebelles

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Dans un communiqué publié mardi,  le Parti pour la renaissance nationale (Parena), dénonce la volteface des groupes armés appartenant au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). «  L’annonce de la célébration du 6e anniversaire du déclenchement de la rébellion qui a entraîné l’effondrement du Mali en 2012 est une provocation de la part d’un groupe qui a reconnu l’intégrité du territoire à Ouagadougou (juin 2013) et à Alger (juin 2015) et qui a, de ce fait, renoncé à son projet séparatiste », indique le parti du bélier blanc dans sa déclaration.

Après sa visite en Amérique, le MNLA a annoncé dans une lettre circulaire la célébration du 6e anniversaire du déclenchement de la rébellion qui a entraîné l’effondrement du Mali en 2012. « Cette annonce est une provocation de la part d’un groupe qui a reconnu l’intégrité du territoire à Ouagadougou (juin 2013) et à Alger (juin 2015) et qui a, de ce fait, renoncé à son projet séparatiste. Le PARENA invite le MNLA à respecter les engagements pris dans le cadre des accords d’Ouagadougou et d’Alger. Il demande expressément à la Cédéao, à l’Union africaine,  à l’Union européenne, aux Nations unies et aux puissances témoins et garantes de ces accords de rappeler le MNLA à l’ordre », a déclaré le Parena dans un communiqué. Et d’ajouter que « toute complaisance vis à vis de cette annonce encouragerait les projets indépendantistes en violation de toutes les résolutions de l’UA et de l’Onu ». « Si le monde reste passif vis à vis de la célébration de l’anniversaire d’un événement armé dont les graves conséquences sont connues, pourquoi le MNLA ne célébrerait-il pas l’anniversaire du massacre d’Aguel-Hoc au cours duquel plus de 150 militaires et élèves-maîtres ont été exécutés le 24 janvier 2012, soit une semaine après le déclenchement de la rébellion », s’indigne le Parena.

« Malgré les gesticulations verbales du pouvoir,  le Mali est bien la risée du monde. Dans son message de nouvel An, le président de la République, dans une autosatisfaction en décalage avec la réalité, a dit que le drapeau malien était respecté partout dans le monde. Nous en avons la preuve éclatante aujourd’hui. Jamais ce pays n’avait été autant déconsidéré et aussi mal défendu. Le président IBK doit en tirer les conséquences ».

Bréhima Sogoba

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1 commentaire

  1. De toute les façon, ça ne sert à rien de continuer à se voiler la face. Trop d’hypocrisie, d’égoïsme, de cynisme et de traiterise dans la classe politique malienne et ce, sans aucune exception !
    Le vivre ensemble dans un Mali multiethnique n’est jusque là, maintenu qu’au prix d’un apartheid tribaliste et oligarchiste encouragé, renforcé et parfois même, imposé par la France pour empêcher toute émancipation socio-économique sur cette terre. L’objectif visé par la France est de garder l’Afrique en retard dans tous les domaines, afin que la domination française reste incontestable en Afrique. Les africains aident beaucoup la France dans ce sal projet, dans la mésure où ils ne sont jamais solidaires entre eux. Chacun pense uniquement à son propre clan familial, tribal ou régionaliste.
    La seule solution pour sortir de ce piège, c’est de mettre fin au Mali multiethnique en permétant à chaque ethnie de créer son propre pays où la langue de l’ethinie remplacera le Français comme unique langue officiel dans le noul État ethnique.
    Je trouve insultant de voir par exemple les songhoys et les peuhls occuper tous les postes statégique au Mali, tandis que d’autrez ethnies beaucoup plus nombreuses et plus productives soient mises à l’écart lors des prises de décision et lors des partages de gâteaux. Combien de tonnes de cotton sont produits par les songhoys et les peuhl au Mali ?
    Combien de kilos d’or sont exploités sur des terres appartenant aux songhoys ou aux peuhls au Mali ?
    Et pourtant, les ethnies qui travaillent comme des ânes sous le soleil brûlants, qui payent tous les impôts et taxes, qui payent les frais de dédouanement et vivant souvent dans des environnements négligés par l’administration malienne, sont les mêmes ethnies qui sont systématiquement mises à l’écart quand il s’agit d’occuper des postes juteux dans l’administration, dana les compagnies étatiques et dans la hyérarchie militaire et des forces de sécurité. Il faut que chaque ethnie prenne son indépendance avec tous les droits et responsabilités. Les ethnies qui se croient supérieures aux autres et qui réfusent de travailler ne pourront plus parasiter sur le fruit du travail des ethnies bosseuses. C’est aussi simple que ça.
    Chacun pour soi, le travail pour tous !!!

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