Déclaration du FAD sur les atteintes au droit de manifester

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Le FAD condamne sans réserve, les différentes répressions de manifestations pacifiques perpétrées par le gouvernement malien. Le 03 janvier 2018, les femmes des anciens travailleurs de l’HUICOMA protestant pacifiquement contre le bradage de cette unité industrielle, ont été dispersées à coups de matraque et de gaz lacrymogène.

Le 10 janvier 2018, les jeunes du mouvement ON A TOUT COMPRIS WATI SERA, s’insurgeant contre le jeu trouble et troublant de la France dans la crise malienne, ont été matraqués, battus, et blessés. Le vendredi 12 janvier 2018, les forces de l’ordre ont violement dispersé le sit-in du collectif des AMAZONES devant l’Assemblée Nationale, agressant lâchement des femmes aux mains nues et sans défense, dont la seule motivation était de soutenir les victimes de violences conjugales. Cette barbarie sans précédent est la marque de fabrique d’un régime en disgrâce, et incapable de faire face à l’essentiel. Nul n’a besoin d’être physicien pour comprendre que la force appelle la résistance, le peuple malien résistera face à cette posture dictatoriale et autoritaire du Président IBK. Le FAD considère l’interdiction du stade du 26 mars au mouvement dénommé PLATEFORME POUR LE CHANGEMENT comme une atteinte grave à la démocratie malienne, par ce geste totalement irresponsable et mal inspiré, le gouvernement du Mali sape les valeurs de la République. Le parti rappel que, jusqu’à preuve du contraire, le stade du 26 mars est la propriété exclusive du peuple malien, et qu’à ce titre aucun régime d’imposteur ne saurait s’en accaparé. Le FAD informe l’opinion nationale et internationale, qu’il tiendra le Président IBK et son gouvernement pour seuls responsables des violences que ces agissements antidémocratiques pourraient engendrer. Vive le Mali, libre et démocratique

Mohamed Dramane TRAORE

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