Il est heureux et encourageant qu’une journée mondiale soit dédiée aux Enseignants.
Les Enseignants sans qui la construction réussie de l’édifice de la Nation n’est pas envisageable, eu égard à leur rôle irremplaçable dans la formation de la ressource la plus déterminante pour ce faire : la ressource humaine.
Je voudrais saisir cette occasion pour saluer les initiateurs d’une telle journée.
Cette année, la célébration de cette journée survient malheureusement au Mali dans un contexte de sérieuses difficultés qui handicapent fortement le monde enseignant dans l’exercice de sa mission. Au nombre de ces difficultés, peuvent être évoqués :
– l’insécurité dont la gravité a motivé la tenue, du 25 au 26 janvier 2018, du Forum National du même nom dans les espaces scolaires et universitaires ;
– l’insécurité qui affecte le fonctionnement des écoles, notamment au centre et au nord de notre pays. Nombre d’enseignants de ces zones ont ainsi été contraints à l’abandon pur et simple de leur poste pour se protéger des attaques terroristes ;
– le non paiement, à la date d’aujourd’hui, aux établissements secondaires privés abritant des élèves de l’Etat, des frais scolaires et des demi-bourses dus au titre de l’année scolaire écoulée, et qui, de ce fait restent toujours attendus, compromettant du coup le paiement des salaires et autres émoluments de professeurs desdits établissements.
Nonobstant ces difficultés, le monde enseignant reste debout, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, pour honorer du mieux qu’il peut son sacerdoce.
Je voudrais saluer cet engagement de nos frères et sœurs du monde enseignant, et leur dire que notre Parti, l’URD, fidèle à sa vocation, demeure, plus que jamais, mobilisé à leur côté en vue de l’atteinte des objectifs de leur mission.
La célébration de cette journée coïncidant avec la rentrée scolaire dans notre pays, je voudrais saisir cette occasion pour exprimer aux élèves, aux parents d’élèves et à l’administration scolaire, mes vœux ardents pour une année scolaire apaisée, studieuse à souhait, qui comblera les attentes légitimes de tous. Il est impératif et urgent que notre Ecole retrouve ses lettres de noblesse. Cela sera possible quand nos enseignants seront dans les conditions optimales d’exercice de leur mission, afin de garantir à notre pays et à tous ses enfants l’avenir radieux auquel ils ont droit, dans le concert des nations libres et fortes, parce que disposant de ressources humaines aptes à promouvoir son développement.
Le prix à payer pour atteindre cet objectif est, sans doute, l’abandon de toute gestion partisane et clanique du système éducatif, cette pratique qui explique, pour l’essentiel, les dérapages regrettables et douloureusement vécus jusqu’ici.
Bonne et heureuse année scolaire 2018-2019.
Vive l’Ecole Malienne, pour que vive le Mali, démocratique et prospère !
SOUMAILA CISSE
Voilà la démagogie et l’opportunisme et même de l’idiotie qui consiste à prendre les enseignants pour des canards sauvages. Ce n’est pas le même combat. Quand SOUMAILA était aux affaires, qu’a-t-il fait pour les travailleurs en général et les enseignants en particulier ?
Ce SOUMAILA A été un des grands pourfendeurs de lUNTM pendant les négociations. Les enseignants sont au courant et n’ont pas la mémoire courte.
Je le répète, n’en déplaise aux premiers copains de SOUMAILA et ses thuriféraires qu’il y a une grande logique dans l’attitude de Soumaïla CISSE.
En effet il a toujours travaillé pour défendre uniquement ses intérêts égoïstes, j’en veux comme preuves:
-le choix de son directeur de campagne qui n’est pas sorti des rangs de l’URD au grand dents d’un loyaliste compétent comme Mody N’Diaye.
– Il est allé au 2ème tour de l’élection présidentielle sans le consentement de la coalition qui le soutient.
-il est allé siéger à l’Assemblée Nationale par crainte de perdre le demi-milliard octroyé au chef de file de l’opposition.
Donc Soumi a une démarche très logique consistant à défendre à tout prix ses seuls intérêts. Je mets en garde des ténors politique qui n’ont pas un sou pour battre campagne pour les législatives et qui souhaitent sauver la face par un boycott, qu’ils sachent que Soumi ne boycottera jamais. Je pleins déjà des gens comme Oumar Mariko qui ne peut être élu face à Sidiki N’Fa Konate, Mountaga TALL qui est grillé à Ségou pour de bon et Tiéblén le mal aimé.
Monsieur “Le président de la république facebookaine'”, pourquoi negocies-tu et avec qui , le report des élections ? Avec le gouvernement IBK que tu fais semblant de ne pas reconnaître. KODONBALIYA OU MOLOBALIYA ?
Comments are closed.