Communiqué de presse : La Maison de la presse alarmée et inquiète

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Bamako le 21 février 2018 – La Maison de la presse à appris avec consternation et inquiétude l’arrestation/enlèvement de 3 journalistes à leur rédaction le mercredi 21 février 2018.

La Maison de la presse ne comprend ni les motifs, ni la manière, puisque selon les premiers découpages que nous avons fait, il ressort qu’aucune convocation ou citation n’a été servie.

La Maison de la presse est au regret d’assimiler cet acte à un enlèvement. Et dans ce cadre, elle fait appel aux autorités pour une désescalade dans les pressions et menaces contre la presse.

Par la même occasion, la Maison de la presse condamne avec la dernière rigueur ces méthodes qui n’honorent pas notre pays.

La Maison de la presse en appelle aux autorités pour s’impliquer afin que des attitudes du genre ne se voient plus chez nous.

La Maison de la presse

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9 COMMENTAIRES

  1. Des semblants de journalistes:

    “puisque selon les premiers découpages que nous avons fait, il ressort qu’aucune convocation ou citation n’a été servie”.
    Je vous prie de regarder ce fragment de phrase pour en dénombrer le nombre de fautes et d’expressions malheureuses au lieu de maladroites ou termes inappropriés qu’il contient: “découpages” au lieu de recoupements, “fait” au lieu de faits , “servie” au lieu de adressée, délivrée ou un terme plus approprié.
    Cette portion de phrase n’impressionne que par la nullité de son auteur se disant journaliste, en plus des faits reprochés aux soit disant journalistes enlevés.

    Un semblant d’État:

    Au lieu d’arrêter les prévenus dans les règles de l’art, les services de sécurité les ont enlevés, créant un autre problème.
    L’État a le droit d’interroger n’importe quel citoyen soupçonné de délit ou censé apporter un éclairage à un délit, d’arrêter n’importe qui selon la voie indiquée par la loi.
    Il n’a pas besoin d’enlever des gens.

    Mais comme les journalistes ne sont pas sérieux, dans un État qui n’en est pas un, avec des autorités et des agents peu sérieux, tout est permis.

    Ces faux journalistes ont déjà eu la chance d’être localisés après leur enlèvement et pourront récidiver s’ils ne sont pas chicottés.

    Le Mali est devenu pitoyable.

  2. “…le site avait été démarché pour supprimer un article demandant la démission du ministre”

    TIENS TIENS…😎😎😎
    CURIEUSE COÏNCIDENCE, NON?😎😎😎

  3. FB
    Tu n’es pas plus qualifié que qui que ce soit pour lancer de telles AFFIRMATIONS, et pire, de telles ACCUSATIONS !

    Il y a une enquête, et SEULE l’enquête peut dire ce qui s’est (ou pas) passé.

    Et de toutes façons, dans un pays SÉRIEUX, il y a un minimum de règles pour procéder à une arrestation.

    Il ne faut pas confondre coq boys et policiers !

    • PS: a supposer bien sur qu’il y ait RÉELLEMENT enquête, et qu’il ne s’agisse pas d’un règlement de comptes de la part de nos autorités pourries…😎😎😎

  4. Mettez les au trou ce ne sont pas des journalistes mes des *** et des *** comment voulez vous que le Mali avance? La justice fait partie du changement Personne n’est au dessus de la loi chers journalistes et président de la maison de la presse vous ferez mieux de retourner à l’ecole Pour apprendre à être de vrais professionnels et non des ****ui prennent de ****laye vous faites *** à la profession

  5. “ressort qu’aucune convocation ou citation n’a été servie.”

    Si c’est avéré, ce coup de gueule de la maison de la presse est parfaitement justifié !
    Ou on est dans un ÉTAT DE DROIT, ou on est dans une dictature bananière.

    Mais si on est vraiment dans un état de droit, ce type d’arrestation musclée hors de toutes règles et procédures est inacceptable !!!

  6. Au lieu de rester là à vous plaindre comme des femmelettes, les journalistes feraient mieux d’aller à la police et se renseigner sur le motif de leur arrestation et le faire part aux maliens. Ou bien ces avocats de diables de journalistes ne veulent pas qu’on sache la vérité sur cette affaire?

    Ces trois ***journalistes faisaient du chantage au maire de Kouamaniana dans le cercle de Nianfounké. Ce dernier a porté plainte en remettant les numéros avec lesquels les escrocs utilisaient. A savoir un numéro malien qui lui écrivait en le menaçant de publier une vidéo compromettante le concernant s’il ne payait pas trois millions. Et les escrocs lui avaient donné un numéro du Bénin sur lequel il devrait faire le dépôt de la somme demandée.

    Le traçage du numéro mène les enquêteurs au bureau de mali.actu qui utilise ce numéro. L’interpellation est immédiate pour que des preuves ne soient pas détruites. Et après vérification des téléphones de chacun il y’a le numéro béninois sur lequel la rançon devrait versée dans le répertoire d’un d’entre eux.

    Voilà la vérité que les journalistes veulent cacher aux maliens et crient au complot et autre. Est-ce que les journalistes sont au-dessus des lois maliennes. Les enquêtes sont en cours et celui ou ceux qui seront retenus coupable devraient répondre de leurs actes.

    • FB, si les choses sont ainsi, il faut attendre le process pour voir s’ils sont innocents ou coupables mais d’ici la’ je souhaiterais qu’on les libere!
      Si le numero beninois est sur leurs portables cela ne signifie rien car la personne qui a appele’ le depute’ peut egalement appeler les journalistes. Si le numero appartient a’ l’un d’eux, ce serait une autre histoire.
      Le numero du repertoire aussi peut etre obtenu de maniere illegale.
      Je ne sais pas exactement la situation mais je tends a’ donner le benefice du doute aux jeunes arrete’s!!!!

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