En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a prié le Secrétaire général de l’ONU d’organiser chaque année, en consultation avec le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, une Journée de solidarité avec le peuple palestinien.
La date du 29 novembre a été retenue en raison de sa signification particulière pour le peuple palestinien. En effet, ce jour-là en 1947, l’Assemblée générale a adopté, la résolution A/RES/181 (II), qui prévoyait le partage de la Palestine en deux États. À la date du 29 novembre, le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien et l’Assemblée générale se réunissent chaque année en séance extraordinaire pour célébrer la Journée au Siège de l’ONU à New York.
La célébration de cette journée vise à attirer activement l’attention sur les événements commémoratifs et à encourager les États Membres à continuer d’apporter un large soutien aux activités organisées qui encouragent l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien à continuer à promouvoir l’exercice de ces droits, à apporter à son programme de travail les aménagements qu’il jugerait nécessaires compte tenu de l’évolution de la situation et à mettre l’accent sur la nécessité de mobiliser aide et appui en faveur du peuple palestinien.
En 2003, l’Assemblée générale des nations unies a souligné la nécessité de s’attacher à la vision de la solution de deux États et d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité. Elle a également souligné la nécessité d’assurer le retrait d’Israël du territoire palestinien occupé depuis 1967 et d’assurer la réalisation des droits inaliénables du peuple palestinien qui sont :
La journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien a été proclamée, en 1977, par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cette journée de sensibilisation vise à interpeller la communauté internationale sur le fait que la question de Palestine n’est toujours pas réglée.
Elle rappelle aussi que le peuple palestinien reste privé des droits inaliénables. Droits reconnus par l’ONU.
Par droits inaliénables, on entend :
- le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure ;
- le droit à l’indépendance, à la souveraineté nationale et la création d’un État ; indépendant avec Jérusalem -Est comme capitale ;
- le droit des refugies de retourner dans leurs foyers et de récupérer leurs biens conformément aux résolutions des Nations Unies.
Après plusieurs décennies de conflits, le constat est amer, La Palestine, au-delà de la pandémie qui s’est conjuguée avec l’occupation pour que l’oppression des Palestiniens soit encore plus cruelle, l’année 2020 a été marquée par la décision de Netanyahou – encouragé par Trump – d’annexer la vallée du Jourdain et les colonies israéliennes situées en Cisjordanie occupée.
L’annonce d’une soi-disant suspension de l’annexion n’a trompé personne, l’annexion de facto de la Palestine a connu depuis le début de l’année une accélération qui s’est traduite par :
- L’augmentation de la confiscation des terres afin d’agrandir les colonies et de construire à marche forcée les infrastructures liées au plan d’annexion ;
- La destruction de toujours plus de maisons palestiniennes et le transfert forcé de population ;
- Les attaques contre les institutions palestiniennes : culturelles, de santé ou de défense des droits humains, contre la présence palestinienne à Jérusalem ;
- La volonté de faire taire toute protestation entraînant des attaques ciblées contre la jeunesse palestinienne et contre celles et ceux qui résistent ;
- Les arrestations, mauvais traitements et tortures des prisonniers.
À cette occasion, nous rappelons que des années ont passées, résumant les souffrances, les rêves et les aspirations de notre peuple palestinien qui combat quotidiennement et courageusement les différentes exactions et violations de la force de l’occupation dans une impunité totale sous le regard silencieux de la communauté internationale, violant ainsi toutes les résolutions internationales.
La force de l’occupation soutenue aveuglement par l’administration de Trump, visait par ses politiques d’annexion quotidienne, d’extermination, de tentatives de judaïsations des liens saints, a s’abotter toutes initiatives conduisant à une solution définitive de la crise par la solution a deux états, vivant côte à côte dans la paix et la cohésion.
Cette solution voulue par les leaders de la Palestine et la communauté internationale et ignorée par la force de l’occupation et son allié, est le seul gage de la stabilité dans la région.
L’Ambassade de l’Etat de Palestine tient à saluer la République sœur du Mali à travers ses différents Présidents et Gouvernements et l’ensemble du peuple malien pour les positions nobles et courageuses de soutien à la justice et à la lutte noble du peuple Palestinien pour ses droits légitimes.
La lutte continue jusqu’à la victoire
Bamako le 29 Novembre 2020