Des actes terroristes ont été commis entre le 26 et le 27 avril dans le nord-est du Mali à l’encontre de familles civiles. Ces exactions ont eu lieu dans les campements d’Aklaz et d’Awakassa : au moins 47 personnes auraient été lâchement assassinées, 2 autres auraient été blessées, par des terroristes sévissant à la frontière entre le Mali et le Niger.
Lundi 30 avril, le général Bruno Guibert, commandant de la force Barkhane, a condamné ces exactions commises par des terroristes appartenant vraisemblablement à l’Etat Islamique dans le Grand Sahara. « Barkhane condamne fermement ces évènements tragiques et met tout en œuvre avec les forces de sécurité maliennes et la MINUSMA pour lutter contre les auteurs de ces actes commis à l’encontre de civils. Nous condamnons toutes les violences contre les populations, d’où qu’elles proviennent ». Il rappelle que Barkhane agit au profit de toutes les populations dans les zones où la force est amenée à conduire des opérations.
Barkhane a immédiatement engagé des moyens aéroterrestres afin de mettre fin aux exactions et d’intercepter les terroristes ayant attaqué les villages. L’arrivée des hélicoptères a fait fuir les terroristes, et la force n’a pu que constater l’assassinat de nombreux chefs de famille dans des circonstances qui méritent d’être précisées par une enquête des autorités compétentes. Barkhane apportera son soutien à cette enquête et mettra tout en œuvre pour que les responsables soient retrouvés et répondent de leurs actes.
Le commandant de Barkhane appelle au calme et à l’apaisement. « Ces crimes ont pour but de terroriser la population et de susciter les ressentiments. Il ne faut pas répondre par la violence à la violence car c’est justement ce que recherchent les terroristes ».
Commandant Adrien Lepan
Porte-parole de la force Barkhane