Amnesty international : Mali. Les autorités militaires doivent mettre un terme aux arrestations arbitraires et enquêter sur l’homicide illégal de quatre personnes

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Au lendemain du coup d’État militaire au Mali, au cours duquel des soldats du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) ont fait irruption au domicile du président Ibrahim Boubacar Keita et l’ont arrêté, ainsi que plusieurs hauts responsables, Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré : « Nous sommes préoccupés par l’arrestation de plusieurs membres du gouvernement, notamment du président Ibrahim Boubacar Keita et du Premier ministre Boubou Cissé, par la junte militaire. Toutes les personnes appréhendées dans le cadre du coup d’État doivent être relâchées immédiatement ou inculpées d’infractions prévues par la loi.

« Nous demandons aux leaders de ce coup d’État de veiller à protéger les droits de l’ensemble de la population, y compris des personnes arrêtées, notamment en leur permettant de consulter les avocats de leur choix et de contacter leur famille, et en clarifiant sur quelle base légale repose leur détention.

« Nous avons recensé quatre morts le 18 août au soir et 15 blessés. Toutes les victimes ont été touchées par balles, dans des circonstances floues, et ont été conduites à l’hôpital Gabriel Touré, dans la capitale Bamako.

« Nous appelons le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) à enquêter sur les circonstances entourant ces violences et, si des éléments attestent de crimes et de violations des droits humains, à amener les responsables présumés à rendre des comptes dans le cadre de procès équitables.

« Amnesty International suit de près la situation au Mali et exhorte les autorités militaires à respecter et défendre les droits humains et le droit international relatif aux droits humains, et à révéler le sort réservé aux personnes arrêtées durant le coup d’État. »

  Pour obtenir de plus amples informations ou organiser une interview, veuillez prendre contact avec le Service de presse d’Amnesty International : Sadibou Marong Courriel : sadibou.marong@amnesty.org ;

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4 COMMENTAIRES

  1. Il faut aller enqueter sur les 300 personnes blaissees et 24 personnes tuees par la FORSAT et puis nous allons voir le reste. Que des tissus de mensonge, personne n’a ete blaissee ou tuee pendant cette demission de Boua le ventru IBK. Une veritable Operation mains propres menee par des experts militaires tres forts!

    • Ca va chauffer pour ces aventuriers putchistes. ils ont menti qu’il n’ y avait pas de morts.
      Ils ont menti qu’ils n’ont pas d’equipements. pourtant c’est avec les blinde’s qu’ils sont aller chercher le premier ministre et le president.

      • ” ils ont menti qu’il n’ y avait pas de morts”

        espèce de conard toubabouden !!!
        1. les putchistes ne t’ont jamais dit qu’il y avait pas de morts
        2. CEs 4 morts font partis des pillards qui ont été tué
        3. Que amnesty de merde aille enquêter sur les crimes pédophiles de l’armée franSSaise d’abord !

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