Sous la présidence de Yacouba Katilé, président du Conseil 2conomique Social et Culturel, les travaux de la 1ère session ordinaire de la 6ème mandature se sont ouverts ce lundi, 7 février 2022 dans la salle de conférence de la dite Institution sis à Koulouba. C’était en présence de l’ensemble des membres du CESC.
Dans le discours marquant l’ouverture des travaux, le président du Conseil Economique Social et Culturel (CESC) Yacouba Katilé a rappelé que la dite session se tient dans un contexte particulier, ‘’marqué par une crise diplomatique entretenue hélas, par certains de nos partenaires avec son corolaire de sanctions économiques et financières. Nous l’avons déjà souligné par le passé: les sanctions sont loin d’être la meilleure des alternatives pour la sortie de la situation de crise politique et sécuritaire que notre pays traverse depuis 2012. Ces sanctions infligées à notre pays depuis le 9 janvier dernier par la CEDEAO et l’UEMOA souffrent non seulement d’illégitimité et d’illégalité, mais aussi touchent directement nos laborieuses populations, ces victimes innocentes qui sont d’ailleurs déjà éprouvées par les affres du terrorisme, la pandémie du COVID 19 et du marasme économique depuis deux décennies’’.
Parlant de ces sanctions il a exhorté les organisations régionales et les autres partenaires à privilégier la voie du dialogue avec les autorités de la transition, afin de parvenir à un chronogramme raisonnable. Selon lui, ce dialogue devra tenir en compte la dimension sécuritaire et l’impératif des reformes politiques et institutionnelles.
‘’C’est fort de ce constat que le Conseil Economique, Social et Culturel, force de propositions et d’orientations des pouvoirs publics, a, à l’aune de la politique des réformes annoncées par les autorités de la Transition, consacré le thème de la 1ère session ordinaire de sa 6ème mandature aux: « Réformes institutionnelles, politiques et sécuritaires : contribution du CESC », a-t-il indiqué.
Durant les quinze jours que vont durer les travaux, les membres du Conseil Economique, Social et Culturel passeront au peigne fin tous les aspects des réformes politiques, institutionnelles et sécuritaires. Ce, avec l’éclairage des experts des services techniques des différents départements sectoriels, à travers plusieurs sous-thèmes notamment : les réformes électorales adoptées ; le projet de loi électorale; autres réformes en cours en lien avec le processus électoral; le projet de refondation et valorisation des compétences des Maliens établis à l’extérieur, entre autres.
Cette session se penchera également sur la sempiternelle question de la commande publique avec le sous-thème « Commande publique : moyen d’absorption de la production nationale ». L’exercice permettra sans doute, selon lui, d’analyser les différents outils des domaines susmentionnés, afin d’esquisser des pistes de solutions possibles.
Bréhima DIALLO
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