Violences au Mali et au Nigeria: la Cédéao prendra ses responsabilités

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Violences au Mali et au Nigeria: la Cédéao prendra ses responsabilités
Le président ghanéen John Dramani Mahama, à Paris, le 28 mai 2013.
Reuters/Charles Platiau

Le sommet de la Cédéao se termine ce vendredi 30 mai au soir au Ghana. Les leaders de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest se sont réunis à huis clos. Leurs préoccupations : le Nigeria, confronté aux jihadistes de Boko Haram ainsi que le dialogue entre Bamako et les groupes armés du Nord du Mali. C’est le tout premier sommet que John Dramani Mahama préside depuis sa désignation à la tête de la Cédéao, il y a deux mois.

 

 

Le président en exercice de la Cédéao s’est montré déterminé à l’ouverture de ce sommet extraordinaire : « Nous n’allons pas permettre que les avancées enregistrées au nom de nos populations soient remises en cause par les intérêts égoïstes et destructrices de certains d’entre nous », a dit John Dramani Mahama. Rappelant que la Communauté économique ouest-africaine n’a pas attendu les Nations unies pour s’occuper des conflits du Liberia et de la Sierra Leone, il y a quelques années.

 

 

Le président ghanéen a dit que la sous-région va prendre ses responsabilités cette fois également. Une façon de faire taire les critiques sur la lenteur des dirigeants ouest-africains à condamner la bataille de la mi-mai à Kidal dans le nord du Mali et l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par le groupe islamiste Boko Haram, dans le nord du Nigeria, il y a plusieurs semaines.

 

John Mahama Dramani a souligné que les menaces auxquelles la Cédéao fait face aujourd’hui sont nouvelles. Un sommet de la solidarité en quelque sorte envers le Mali et le Nigeria, en présence des présidents Ibrahim Boubacar Keïta et Goodluck Johnathan. Selon le président en exercice de la Cédéao, « tout acte terroriste contre un Etat doit être considéré comme une attaque contre tous les Etats de la sous-région ouest-africaines. »

 

par RFI

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5 COMMENTAIRES

  1. Je suis heureux de voir que les africains se réveillent enfin afin de ne pas compter sur l onu et les grandes puissances pour résoudre leur problèmes.

    Si la Cedeao se reprend en ne laissant pas la main aux autres le problème de KIDAL va etre rapidement résolu grace a la pression qu elle pourra mettre sur le MNLA qui bénéficiait de leur soutien jusque la

    La visite de MARA leur a ouvert les yeux

    Ceux tombés ne sont pas mort pour rien

    Inch Allah !

  2. Avec l’echec de la MISMA,la CEDEAO n’a plus rien a dire dans le conflit Malien.Les leaders de la CEDEAO n’ont mesure la gravite de la
    situation ni a court ni a long terme.Cette region n’aura jamais une politique regionale repondant aux interets de ses populations.S’il n’y a pas d’integration regionale,il ne peut y avoir integration inter-regionale.Il y aura des tentatives d’imperialisme regional.
    Les velleites du MNLA vont dans ce sens.L’armee Malienne a affronte a
    Kidal une armee d’extremistes religieux,racistes et narco-trafiquants
    les Sarahoui ainsi que les forcenes des pays voisins.Leur victoire n’est rejouissante pour la CEDEAO.Vous parlez de negociation.Si c’est pour la paix,oui!Cependant,si la CEDEAO veut la paix et le Developpement,il y a urgence de mettre sur pied une armee regionale
    et lui convier la SECURITE REGIONALE.Cette tache ne devrait pas etre
    sous-traitee a une nation exterieure a la region.Peut-etre a tres court terme mais a l’unisson avec les pays membres impliques

  3. Une des rares fois qu’ils prennent des decisions responsables… On dirait que ce n’est pas la meme CEDEAO d’il y a une année… Est-ce encore la difference entre de la mentalité entre anlgophone et francophone???

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