Un plan d’intervention armée dans le nord du Mali adopté par les militaires ouest-africains

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Un plan d’intervention dans le nord du Mali afin d’en déloger les islamistes armés qui l’occupent depuis plus de sept mois a été adopté par les chefs d’état-major ouest-africains réunis mardi à Bamako, a-t-on appris, mercredi 7 novembre, auprès des participants à la rencontre.

“Nous sommes très satisfaits”, a déclaré le colonel-major Ibrahim Dembélé, chef d’état-major de l’armée malienne. “Globalement, le concept [d’opération] a été adopté” et des “troupes amies vont venir ici aider le Mali à reconquérir le Nord’, a-t-il ajouté. Les chefs d’état-major ouest-africains devaient se prononcer sur le“concept stratégique” de la reconquête du nord du Mali, mis au point par des experts internationaux, africains et occidentaux. Ce concept précise la composition de la force, le niveau de participation des pays de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) qui en constitueront le noyau, le financement et les moyens militaires dont elle devra disposer.

“UN PLAN AMBITIEUX”

Aucun détail n’a été rendu public à l’issue de la rencontre des chefs d’état-major.“C’est un plan ambitieux, il faut prévoir un peu plus de 4 000 personnes en cas d’intervention militaire. Nous avons étudié tous les paramètres, maintenant, nous attendons les directives de nos chefs d’Etat”, a simplement déclaré un officierbéninois participant à la rencontre. Le “concept stratégique” doit désormais être soumis aux chefs d’Etat de la Cédeao au cours d’une réunion qui devrait avoir lieu ce week-end à Abuja, selon une source proche de la réunion de Bamako.

“J’espère vraiment que les choses vont avancer. Il ne faut pas lâcher la pression sur les groupes terroristes, il faut convaincre tout le monde”, a déclaré le général guinéen Sékouba Konaté, chargé par l’Union africaine (UA) de superviser la préparation de la force de la Cédéao au Mali. La réunion de Bamako s’est tenue au moment où, à Ouagadougou, Ansar Dine (“Défenseurs de l’islam”), un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali avec Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), affirmait rejeter “toute forme d’extrémisme et de terrorisme” et appelait au dialogue.

Le Monde.fr  | 07.11.2012 à 09h55

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4 COMMENTAIRES

  1. Ce serait une traitrise et une trahison de la mémoire des militaires tombés pendant cette rébellion et de la nation malienne par Sanogo, et toute l’armée malienne si d’aventure, ils acceptes de faire cette guerre et ensuite négocier avec le MNLA qui est l’instigateur de ce problème. Je n’oublierai jamais que le MNLA à été le 1er à revendiquer la prise de Aguelhoc sur la RFI, après quoi nos militaires capturés y ont été ligotés dont certains égorgés et d’autres éventrés. Je n’oublierai pas que certains membres du MNLA après des dizaines d’années de cohabitations avec leur voisins, n’ont pas hésité en faveur de cette rébellion de prendre les armes et braqués ces même voisins pour les dépouiller de tout leur biens et ceux qui ont refusés d’obtempérés ont été exécutés. Dites moi si on doit négocier avec le MNLA qui payera donc ces crimes de sang? Le MNLA n’a t-il pas participé aux pillages de nos administrations publiques et privées au nord? Le MNLA n’est-il pas le 1er à déclencher les hostilités contre le MALI? Si la négociation avec ces gens était une solution on n’en serait pas là aujourd’hui. Combien de négociation y’a t-il eut avec eux avant ce jour? Négocier aujourd’hui avec le MNLA nous conduira certainement à une paix éphémère. Si l’on agis pas pour une fois avec fermeté, la génération future de cette bande se fera des idées et n’hésiterait pas non plus à prendre les armes contre le pays pour un oui ou un non.

  2. Ce serait une traitrise et une trahison de la nation malienne par Sanogo, et toute l’armée malienne si d’aventure, ils acceptes de faire cette guerre et ensuite negocier avec le MNLA qui est l’instigateur de ce problème. Je n’oublierai jamais que le MNLA à été le 1er à revendiquer l

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