Transition malienne : La CEDEAO prévoit des sanctions sévères contre les responsables qui entraveront sa bonne marche

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Réunis à Accra dans la capitale ghanéenne, les Chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest ( CEDEAO), dans une déclaration ont menacé les autorités de la transition malienne  en cas de non-respect du calendrier électoral.

Elle prévoit des sanctions comme l’interdiction de voyager et le gel des avoirs des responsables de la transition en cas de non-respect du calendrier électoral

La CEDEAO a menacé jeudi d’imposer des sanctions sévères contre le Mali « si les militaires ne rendaient pas le pouvoir en février 2022 », date prévue pour les élections. Les chefs d’Etats de la CEDEAO s’exprimaient à l’issue du sommet extraordinaire tenu à Accra sur les situations respectives en Guinée et au Mali.

La CEDEAO a demandé aux autorités de la transition au Mali de soumettre d’ici fin octobre 2021, le chronogramme des élections de février 2022. Selon elle, seules les réformes nécessaires pour la tenue des élections à la date indiquée devraient être mises en œuvre.

Elle a, en outre, indiqué que des sanctions ciblées seront prises contre toute personne qui entraverait le calendrier de la transition tel que arrêté par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

« Ces sanctions incluraient notamment l’interdiction de voyage pour ces personnes et leurs familles et le gel de leurs avoirs financiers » précise le communiqué final.

Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, au cours de sa rencontre avec les membres du corps diplomatique et consulaire accrédités au Mali, le 9 septembre courant avait déclaré que l’organisation des élections présidentielles n’est pas la priorité du Gouvernement de Transition. Le Premier ministre avait clairement indiqué que la priorité de son gouvernement est d’abord l’organisation des Assises nationales de la refondation prévue de septembre à février 2022.

Choguel Kokalla Maiga avait, notamment, expliqué à ses hôtes, que la tenue prochaine de ces Assises nationales sur la refondation de l’Etat, déterminera, sur la base du consensus, le chronogramme détaillé devant conduire aux élections générales

Il faut reconnaître que des voix s’élèvent de plus en plus pour demander la prorogation de la transition en cours. Un leader religieux très influent, depuis un certain temps, organise des meetings et les marches pour demander la prorogation de la transition. Ses adeptes le font déjà presque tous les vendredis. C’est grave quand, des leaders religieux, au lieu de prêcher la parole de Dieu, se mèlent de la politique car ils y gagnent à boire et à manger.

Toutefois, un pôle politique s’est déjà dégagé pour dénoncer les tractations en cours pour la prorogation de la transition.

Le président de la République du Ghana, Nana Ado Akufor est attendu dans notre pays dans les prochains jours, afin de rencontrer les autorités de la transition et leur transmettre officiellement les résolutions du sommet d’Accra

A noter qu’outre le cas de la transition au Mali, les Chefs d’Etats de la CEDEAO se sont penchés sur celui du coup d’Etat intervenu en Guinée le 5 septembre dernier. Même demarche, car l’Institution sous régionale a aussi infligé des sanctions contre les auteurs de ce coup d’état.

A suivre !

Seydou Diamoutené

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1 commentaire

  1. La transition doit être prolongée.
    Les autorités Maliennes doivent envisager le divorce avec la CEDEAO si cet dernière les oblige à faire quoi que ce soit qui ne va pas dans le sens des intérêts de notre Pays.

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