Dans le communiqué de presse produit sur sa 63e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a déploré la démarche peu « classe » des régimes transitoires en place dans la Région à l’égard de ses médiateurs.
En raison de la Transition en cours au Mali, Burkina Faso et en Guinée, la Cédéao a mandaté des médiateurs pour la mise en application et le suivi de ses recommandations dans le cadre de la restauration de l’ordre constitutionnel dans les pays cités dirigés par des militaires. Ancien Président du Nigeria, Goodluck Ebele Jonathan a été mandaté pour le Mali tandis que Mahamadou Issoufou (ex-chef d’Etat du Niger) et son homologue béninois Thomas Yayi Boni ont été désignés par la Cédéao respectivement pour le Burkina Faso et la Guinée pour porter les messages de l’organisation.
Après des mois voire des années d’échanges entre les émissaires et les autorités locales, la Cédéao ne se montre pas très satisfaite de la coopération entre les parties. En effet, si l’organisation régionale a félicité ses médiateurs pour leur détermination à faire assurer le respect du délai convenu de 2024 pour le retour à l’ordre constitutionnel, elle dit regretter « la coopération très limitée que ses médiateurs ont reçue de la part des autorités de Transition ». Un message qui sous-entend que les gouvernements de Transition traînent le pas vers les scrutins pour la restauration de la démocratie. Malgré la lueur d’espoir de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, lors de la 63e Session tenue à Bissau (en Guinée-Bissau), suscitée par les autorités maliennes avec l’organisation du référendum constitutionnel en juin dernier, la Conférence a exhorté l’ensemble des Etats membres en transition à rester fidèles à leurs engagements concernant l’échéancier de Transition convenu. Cela, en adoptant des démarches inclusives et consultatives dans la transparence avec l’ensemble des parties prenantes.
Alassane Cissouma
La CEDEAO de la honte, du déshonneur a la solde de la maudite France, a perdu toute légitimité et légalité depuis qu’elle a mis des sanctions economiques contre les peuples Maliens, Burkinabe et Guinéens. Les gouvernements Burkinabe, Guinéens et Maliens n’ont pas besoin de leurs mediateurs au reflet de la CEDEAO une coquille vide!
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