Sommets G5-Sahel/CEDEAO au Burkina Faso : Pour l’exploitation de l’énergie solaire et la lutte contre le terrorisme

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , est arrivé à Ouagadougou capitale du Burkina Faso dans la matinée du 13 septembre 2019. Dans l’après-midi, IBK prendra part au sommet de la conférence des Chefs d’Etat du G5-Sahel sur l’initiative « Désert to Power » , exploiter l’énergie solaire pour le développement socio-économique des pays de l’espace Sahélo-Saharien.

A travers cette initiative, le Mali bénéficiera de l’électrification de ses zones frontalières avec les autres pays du G5 Sahel .

Pour cette rencontre de haut niveau de ce 13 septembre 2019 à Ouagadougou , il s’agira de donner une opportunité de plaidoyer à la Banque Africaine de Développement BAD , d’exposer à la Conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel; les ambitions et actions de l’initiative « Desert to Power », pour obtenir l’appui politique nécessaire des pays du G5-sahel pour renforcer la synergie d’action entre les parties prenantes sur la mobilisation des financements pour la réalisation de l’Initiative dans les pays du G5 Sahel.

Le G5-Sahel est composé par cinq pays ; le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

L’initiative « Desert to Power » vise à transformer les zones désertiques de l’Afrique en de nouvelles sources de production d’énergie électrique mais aussi de production agricole à travers l’utilisation de l’énergie solaire. Elle entend développer des systèmes de production d’énergie solaire de 100 000 MW à travers le Sahel. Cette production se fera par le biais d’une combinaison de projets publics, privés, raccordés au réseau et hors réseau. L’objectif étant de connecter 160 millions de foyers à travers les services publics d’électricité et les producteurs indépendants d’énergies.En hors réseau, l’initiative « Desert to Power » va faire la promotion de solutions de systèmes solaires photovoltaïques domestiques individuels avec en ligne de mire donner accès à l’électricité à 90 millions de personnes en synergie avec les programmes agricoles et hydrauliques.

L’un des objectif de la création du G5 Sahel est de développer des projets et programmes à même de lutter contre l’extrême pauvreté et le chômage des jeunes, véritables terreaux du terrorisme. Déjà les Chefs d’Etat ont élaboré la Stratégie pour le Développement et la Sécurité (SDS) du G5 Sahel. Articulée autour de sept priorités majeures, elle constitue un cadre programmatique de référence pour toutes les interventions du G5 Sahel et de ses Partenaires Techniques et Financiers.

La SDS est mise en œuvre à travers un Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) triennal glissant.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’investissements prioritaires du G5 Sahel, la BAD a marqué son engagement à accompagné l’Alliance Sahel dans la mobilisation des ressources.

A l ‘issue de cette rencontre de haut niveau, seront attendus en termes de résultats : les parties prenantes des pays du G5 sahel ainsi que les partenaires financiers seront informés des objectifs de l’initiative ; des axes prioritaires d’intervention seront identifiés et leurs alignements avec les activités en cours discutés ; les modalités de portage des projets seront esquissées ; la structure d’implémentation du programme « Desert to Power »sera adoptée et des ressources nécessaires.

La SDS et son PIP constituent une réponse, au plus haut niveau politique des Etats membres du G5 Sahel, à la problématique globale de développement humain durable des populations du G5 Sahel.

Dans la mise en œuvre de la première phase du PIP 2019-2021, outre la réalisation des infrastructures et des initiatives de renforcement de la capacité de résilience des populations, il est inscrit des projets d’électrification des zones rurales frontalières.

L’après-midi du Sommet sera marquée par la réunion des chefs d’Etat du G5, la présentation de l’initiative « Desert to Power » par le président de la BAD, Dr. Akinwumi A. Adesina, des échanges de haut niveau , la présentation et l’adoption du communiqué conjoint G5 Sahel-Conférence de presse.

Le lendemain 14 septembre 2019, le Président de la République, prendra part au Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le terrorisme. Ce sommet extraordinaire est une décision la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, à la dernière rencontre à Abuja le 29 juin 2019. Cette rencontre extraordinaire répond à la nécessité de renforcer le partage d’informations et de renseignements entre les Etats membres afin de lutter efficacement contre le terrorisme dans la région. Elle sera l’occasion d’examiner les différentes initiatives prises à ce jour et de redéfinir les domaines d’intervention prioritaires pour endiguer la propagation des attaques terrorismes dans la région. Les chefs d’Etat envisagent ainsi, une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme en coordonnant au mieux les efforts.

Prendront part à ce Sommet extraordinaire outre les chefs d’Etat de la CEDEAO , ceux des pays concernés par le terrorisme ainsi que les partenaires qui sont à même d’accompagner les chefs d’Etat dans leur quête de la sécurité et de la paix dans la région. Pour les chefs d’Etat, il est nécessaire que l’ensemble des pays de la CEDEAO s’associent au G5 Sahel dans ce combat contre l’hydre terroriste. La mutualisation des moyens conduira à des résultats certains et tangible. C’est dans cette dynamique que le Tchad et le Cameroun ont été joints à ce sommet.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Le G5 sahel mélange les torchons et les serviettes ; il a été créé pour faire la guerre aux terroristes et non installer des centrales solaires dans le sahel !!
    Le G5 sahel a dévoyé sa mission originelle et est devenu un club d’hommes d’affaires et non une organisation sous-régionale chargée de mutualiser les moyens et les forces armées de 5 pays du sahel pour combattre les djihadistes ; c’est le constat d’échec fait après 4 ans de fonctionnement du G5 sahel !!
    Les pays ouest-africains se sont rendus compte que ce n’est qu’une bande de businessmen, chargés de racketter les occidentaux, sous le couvert de la lutte contre le terrorisme, afin de financer des éléphants blancs dans le sahel !!
    Au départ, c’était une compagnie aérienne pour les pays du G5 sahel qu’ils voulaient créer ; puis, ils décidèrent de la construction d’un chemin de fer de Nouakchott à Ndjaména, via Bamako, Ouagadougou et Niamey ; et voilà qu’ils veulent maintenant construire des centrales solaires pour électrifier l’Afrique !! Lol !!
    On serait simplement mort de rire, si la situation des populations du sahel n’était pas si dramatique, avec tous les jours, des attaques terroristes, avec morts d’hommes, des personnes déplacées, des enfants privés d’écoles… ; et une menace sérieuse de propagation des attaques terroristes à l’ensemble de notre sous-région !!
    La CEDEAO devra donc prendre des mesures drastiques, ce week-end à Ouagadougou ; notamment retirer le volet militaire au G5 sahel et laisser ces affairistes, avec leurs projets d’éléphants blancs !!
    La CEDEAO devra demander à l’ONU, le retrait des casques bleus de tous les pays de la CEDEAO qui sont en guerre. Il est en effet aberrant que des pays qui sont incapables de maintenir la paix chez eux, aillent pacifier un pays étranger !!
    La CEDEAO devra exiger la dissolution de l’état-major du G5 sahel. Quant aux 4 000 hommes de troupes du G5 sahel, ils devraient regagner leurs pays respectifs, où ces militaires ont mieux à faire ; c’est-à-dire défendre l’intégrité territoriale de leurs propres pays ;
    La CEDEAO devra confier dorénavant, la mission de lutte contre le terrorisme dans notre sous-région, au Conseil de l’Entente (CE), qui est la plus vieille organisation de notre sous-région. Le CE devra prendre la relève du G5 sahel, sur le plan militaire ; mais, l’organisation du CE doit être aux antipodes de celle du G5 sahel : l’administration doit être légère pour limiter les dépenses de fonctionnement. Un Secrétaire général, assisté d’un Chef d’état-major particulier devrait suffir. Les pays pourvoyeurs de troupes du CE (Sénégal, Ghana, Côte d’Ivoire, Guinée, Togo, Bénin…), mettront chacun un groupement tactique de 1 000 hommes ; soit au moins 6 000 soldats, directement sous commandement du Chef d’état-major général de l’armée burkinabé, pour faire la guerre aux terroristes. Après la sécurisation du Burkina, les troupes du CE iront libérer le Mali.
    Le CE qui devra être préalablement élargi au Sénégal, au Ghana et à la Guinée, ne devra s’occuper uniquement que des problèmes sécuritaires dans notre sous-région.
    Nous devrons dorénavant apprendre à compter que sur nos propres forces armées ; nous passer donc du gendarme nigérian, très occupé actuellement chez lui, par Boko Haram et surtout ne plus confier notre sécurité sous-régionale aux armées étrangères (France, USA, ONU…)
    A bon entendeur, salut !!
    Merci.

  2. Selon le président de la jeunesse « Tabital Pulaku », …..« Un État faible qui n’attend que le soulèvement populaire pour essayer de résoudre les problèmes, ce n’est pas un État. S’il y avait un État aujourd’hui, la crise serait finie à Kidal et au Centre. Mais ils ont été tellement faibles qu’on s’est retrouvé dans cette situation que personne ne maîtrise », regrette Hamadoun Dicko, qui inviter le gouvernement à changer de méthode et mettre en œuvre les propositions de solutions déjà acquises.

    • TSankara, tu sais tres bien que Boua ne peut plus diriger ce pays, alors il est en train de voyager pour n’importe quelle raison. AIR-FORCE-ONE-IBK vole tous les jours alors que les avions militaires achetes par SURFACTURATION par Boua le Chef Suppreme des Armees du Mali ne volent pas.

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