Au cours du week-end dernier, les chefs d’Etat de la Cédéao se sont réunis pour la énième fois sur la crise sécuritaire que traverse le Mali. Mais, cette fois-ci, deux hôtes de marque étaient présents pour donner plus de poids à la quête sous-régionale d’aide financière et logistique à notre pays.
Samedi 19 janvier, les chefs d’Etat de la Cédéao se sont réunis en sommet extraordinaire à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, sous la présidence d’Alassane Dramane Ouattara, chef d’Etat ivoirien et présidence en exercice de l’organisation sous-régionale. Comme invités spéciaux, Idriss Déby Itno, le président tchadien, et Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères. La rencontre avait pour objectif d’examiner les derniers développements de la crise sécuritaire que traverse le Mali depuis avril dernier, date à partir de laquelle des groupes islamistes et terroristes occupent les trois régions du nord et une grande partie du centre du pays. Cette crise a atteint son point culminant avec l’attaque de Konna et la velléité de ces groupes d’avancer vers le sud. Si une intervention de la France, à travers l’opération Serval commencée le 11 janvier, a permis d’arrêter les terroristes et même à les forcer à rebrousser chemin, il est important que la force africaine d’intervention soit constituée et opérationnelle le plus rapidement possible. Car « l’armée française n’a pas vocation à se substituer à la force africaine ». Mais pour ce faire, une coopération entre les pays de la sous-région, entre eux d’abord, ensuite avec la coopération internationale s’avère plus que jamais nécessaire tant l’urgence d’un déploiement rapide de la force africaine est là. Cependant, au cours des travaux, le constat a été fait que ces pays, s’ils ont des militaires qu’ils sont prêts à mettre à la disposition de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali), manquent cruellement de moyens techniques, matériels, logistiques et, surtout, financiers. D’où l’appel à l’aide internationale pour la mise en œuvre de la résolution 2085 du conseil de sécurité des Nations unies autorisant une intervention militaire dans le nord du Mali sous l’égide de la communauté internationale. C’est donc naturellement vers l’ONU que les chefs d’Etat de la Cédéao se sont tournés pour faire leur plaidoyer d’un appui logistique et financier immédiat.
Au cours de cette réunion d’Abidjan pour une quête, les participants ont rappelé les différentes étapes de la crise malienne. Ainsi, le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, a parlé du rôle de son organisation dans sa tentative de trouver une solution à la crise institutionnelle, politique et sécuritaire au Mali, notamment la désignation, dès fin mars, immédiatement après le coup d’Etat du 22 mars d’un médiateur (le président burkinabé). Il a également mentionné les comptes rendus des présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso et Goodluck Jonathan du Nigeria sur les efforts de médiation qu’ils avaient entrepris dans la résolution de la crise. Les chefs d’Etat de la Cédéao et leurs invités ont aussi été informés sur l’état d’avancement du déploiement de la Misma par le président du Comité des chefs d’état-major de la Cédéao, le général ivoirien Soumaïla Bakayoko, et sur les résultats de la réunion du Conseil de médiation et de sécurité (Cms), tenue la veille, par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Etats membres de la Cédéao, par le ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby.
Sur le premier point, la constitution de la force africaine, huit pays ouest-africains – Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso – ainsi que le Tchad ont annoncé leur contribution à la Misma, pour un effectif de 5.800 soldats destinés à se déployer vers le nord et le centre qu’occupe actuellement les forces armées régulières et spéciales de la France. Selon le communiqué officiel du sommet, la Côte d’Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone ont décidé de « contribuer au déploiement de la Misma », toutefois sans préciser la nature de leur contribution.
Si beaucoup de pays occidentaux ont promis de l’aide financière et logistique à la France qui est sur le front depuis des jours, d’autres en ont également promis aux pays africains engagés dans la Misma afin de les aider à acheminer leurs troupes au Mali. La conférence des donateurs, prévue le 29 janvier à Addis Abeba (Ethiopie), sous l’égide de l’Union africaine, permettra sans doute d’y voir plus clair.
Le sommet d’Abidjan a également doté la Misma d’un commandement des opérations. Ainsi, le major-général Shehu Usman Abdulkadir du Nigéria est confirmé à son poste de commandant en chef de la Misma, il sera secondé par le général de Brigade Yaye Garba du Niger.
Si la quête se révélait fructueuse, la force africaine pourrait-elle enrayer définitivement les menaces terroristes dans le nord malien, en particulier, et dans la bande sahélo saharienne, en général ?En tout cas la Cédéao, de sa création en 1975 à maintenant, a déjà eu à se porter au secours d’Etats membres : l’Ecomog (ancien nom de la force en attente) a été déployé en 1990 au Libéria, en 1997 en Sierra Leone, en 2003 en Côte d’Ivoire, et en 2012 en Guinée-Bissau sous le nom de l’Ecomib.
Les Maliens et le monde entier espèrent qu’elle rééditera ses exploits.
Abdel Hamy
Rien qu’une bande de salauds et de satrapes prédateurs. Ils vont de sommet en sommet en attendant que leurs parrains occidentaux et l’ONU, cette officine criminelle contre l’indépendance des nations, leur versent les millions d’Euros et de Dollars promis pour leurs comptes personnels, avant d’envoyer la chaire à canon ouest-africaine utile à la victoire de l’OTAN au Mali où, ici comme ailleurs, le peuple a été débilité par des décennies de régime néocolonial et négro-maçonnique.
Voyez le cas de l’Algérie, un pays indépendant qui agit avec célérité contre ces chacals manipulés de djihado-wahabites, sans se référer à aucune puissance criminelle occidentale.
Quelle honte pour nous de constater que les nègres couchés du pré-carré français n’en sont pas là, tout comme ces populations débilitées du Mali et d’ailleurs où la France imposera toujours des nunuches criminelles aux ordres, types Ouattara, Compaoré, ATT et ses héritiers, Yadéma, B. Yayi et consorts. Pathétique!
la guerre sera terminée avant que la CEDEAO ne termine avec les reunions et conferences.ils n’ont pas les moyens meme pour transporter leur troupes seulement.Honte à l’Afrique après 50 ans.que les guelards lisent les numeros de Jeune Afrique “Pourquoi les africaines sont elles nulles” et “les 7 pechés des armées africaines”.i
sans la France a qui on doit dire grand Merci aucune armée de la sous region ne pouvait arreter ces gens.
Mille Mercis à Hollande.les maliens ont eu raison d’etre contents avec votre election.
Vert Jaune Rouge!!
Bleu Blanc Rouge!!
ne compté pas sur dramane ouattara lui même on ete elu a l’onu et vous voulez qu’un individu de la sorte mecreant vous vienne en aide ne revez plus ouattara le mossi et sa bande ne sont la que pour leurs interêts et ceux de leurs maître les toubabous donc il est préférable pour vous de remercié hollande
Si la clef de voute de notre reconquete dependait des soldatesques de la CEDEAO,ca trouverait qu’a Bamako les jeunes portaient tous des barbes a la JAMES HARDEN DE HOUSTON ROCKETS.
Les gens de la CEDEAO ne sont que des marionnettes qui ne peuvent pas prendre une decision dans l’unanimite,raison pour laquelle nos voix ne sont jamais prises en consideration。Les temps ont revolu,nous devons bouger avec le temps,on doit etre forte comme une nation.C’est pas en isolant qu’on pourra un jour pretendre a l’hegemonie internationale.
VIVE LES ETATS UNIS D’AFRIQUE
Vivent les Etat-Unis d’Afrique????????
Avec l’incompétence et l’indécision par laquelle l’Afrique est en train de s’illustrer dans cette crise, votre slogan me parait bien optimiste…..
Comments are closed.