La session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenue le 25 mars dernier à Accra, a invité le gouvernement de Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l’organisation de l’élection présidentielle. Un délai qui a commencé depuis le 15 mars 2022. Toutes les sanctions prises le 9 janvier dernier sont maintenues.
La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session extraordinaire, le 25 mars 2022 à Accra, en République du Ghana, sous la présidence de Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence. A l’ordre du jour, l’examen des récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis le dernier Sommet extraordinaire tenu le 3 février 2022.
Sur la situation sociopolitique du Mali, « la Conférence note que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader au Mali avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles. Elle note que, lors de la dernière mission du médiateur de la CEDEAO du 18 au 20 mars 2022, les autorités de la Transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés. Par ailleurs, la Conférence note que, compte tenu de la conjoncture politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de parvenir à un accord sur le chronogramme afin d’éviter la dégradation de la situation du pays », souligne le communiqué final.
La Conférence regrette l’indisponibilité du Président de la Transition à honorer en personne l’invitation qui lui a été faite de participer au Sommet en vue de trouver une solution à la situation actuelle au Mali. « La Conférence salue les efforts consentis par le médiateur de la CEDEAO en vue d’obtenir un chronogramme consensuel devant aboutir à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union Africaine. Au regard de ce qui précède, la Conférence engage les autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la transition tenant compte des activités nécessaires à l’organisation de l’élection présidentielle. Ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La Conférence décide de l’envoi du médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les autorités de la Transition sur le chronogramme », précise le document largement diffusé sur plusieurs plateformes digitales.
Quant aux sanctions prises le 9 janvier 2022, elles sont maintenues. L’organisme sous-régional décide de poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions. Il invite les partenaires à accroître le soutien humanitaire au Mali. « La Conférence exprime sa vive préoccupation quant à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et engage les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en matière de sécurité. Elle réitère son appel aux Etats membres et à la Commission d’accompagner les autorités de la Transition dans leurs efforts de sécurisation du pays », note le communiqué final.
CE QUE J’AI COMPRIS
La CEDEAO a décidé que notre Transition sera prolongée de 12 à 16 mois. A nous le choix!
La CEDEAO a décidé que la nouvelle période a commencé 15 mars 2022.
La CEDEAO a décidé que le médiateur fera le déplacement à Bamako pour discuter du chronogramme pour ORGANISER LES ÉLECTIONS.
Que faisons nous désormais?
On continue avec la défiance habituelle ou on se met au travail pour finaliser le chronogramme?
Il reste entendu que les sanctions ne sont pas suspendues, même pas pour le Ramadan!
Cheick Sidi Diarra
Nous ne voulons ni 12 mois ni 16 mois.
Nous acceptons peut-être une proposition de 36 à 30 mois.
Les trois pays (le Mali 🇲🇱 la Guinée 🇬🇳 et Burkina Faso 🇧🇫) sanctionnés par CEDEAO doivent trouver un moyen pour se rapprocher plus et travailler davantage, engager leurs forces ensemble pour transformer ces sanctions à un véritable bonheur pour nos populations.
La période de ces sanctions est un opportunité pour ces trois pays dont ils doivent se donner des moyens pour mettre en place de beaucoup de choses à ce moment de non alignement avec la CEDEAO, il faut que les trois pays profitent de cette occasion tout en remettant en cause de cette sanction avant que elles soient levées.
“On continue avec la défiance habituelle ou on se met au travail pour finaliser le chronogramme?”
NON, L’UEMOA OU LA CEDEAO NE SONT PS DES CAMISOLES DE FORCE QUE NOUS DEVONS PORTER OBLIGATOIREMENT. ON PEUT L’ENLEVER QUAND ON LE VEUT. ET COMME LE DIT LE JARGON, “POUSSE-POUSSE- S’ARRETE AU MUR”, OU ENCORE, “ACCULEE, LA CHEVRE PEUT MORDRE”.
SI NOUS SOMMES DETERMINES, NOUS AVONS UNE MARGE DE MANOEUVRE INFINI.
C’EST LA VOLONTE QUI… PEUT MANQUER
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