Sommet extraordinaire de la CEDEAO : Quelle durée pour la Transition malienne ?

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Les chefs d’Etat de la Communauté économique des d’Etats de l’Afrique de l’Ouest se réuniront ce dimanche 9 janvier en sommet extraordinaire à Accra pour examiner le chronogramme détaillé sur l’organisation des élections, mais de la prorogation de la Transition. Quelle durée pour la Transition malienne après les Assises nationales ?

 

Au lendemain de la clôture des Assises nationales pour la Refondation de l’Etat, une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop a effectué une visite expresse au Ghana où il a remis le rapport final des Assises nationales  de même qu’un chronogramme détaillé de l’organisation des élections générales. Dans le même registre, le ministre Diop a fait savoir  au Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao que le Mali demande une durée maximum de 5 ans pour proroger la Transition afin de mettre en place les reformes nécessaires pour un retour à l’ordre constitutionnel. Mais la durée qui  a été présentée fait l’objet d’une discussion d’ailleurs dès demain mercredi une mission de la Cédéao  conduite par  Goodluck Jonathan, médiateur de la Cédéao pour l’ouverture des négociations.

Juste après la table ronde entre les autorités de Transition et la médiation ouest-africaine, les chefs d’Etat de la Communauté économique des d’Etats de l’Afrique de l’Ouest se réuniront ce dimanche 9 janvier en sommet extraordinaire à Accra, Ghana pour examiner le chronogramme détaillé qui a été présenté par le Mali  et opteront si oui ou non la Transition malienne doit être prorogée de 5 ans. Cependant, quelle durée pour la Transition malienne après ces Assises nationales ? Le sommet d’Accra nous le dira.

Mais au sein de l’opinion malienne, les 5 ans de prorogation comme base de négociation fait l’objet des grincements de dents. Si les uns trouvent que ces 5 ans sont largement suffisants pour poser les jalons d’un Etat fort, un Etat solide, stable et juste, un Etat stratège capable de donner une direction au pays. Un Etat au service du développement et de l’économie, qui soutient les initiatives des citoyens pour le développement, garantit la création de richesses par le secteur privé, mais aussi une redistribution équitable des richesses, et une solidarité agissante avec les plus démunies. En un mot un Etat qui saura unir la Nation et la protéger. Un État qui crée l’espoir. Pour les autres cette prorogation des 5 ans est une confiscation de pouvoir par les 5 Colonels qui prennent le Mali en otage depuis 18 mois et veulent opérer en complicité avec des assoiffés du pouvoir. « Ce n’est pas aux militaires de refonder un Etat c’est plutôt aux politiques de le faire. La place d’un militaire c’est au front », ont-ils témoigné.

O. Mahamane              

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1 commentaire

  1. Je propose deux (2) choses à nos autorités maliennes, soit la CEDEAO accepte la proposition des autorités maliennes, soit il faut entamer une divorce de suite avec cette CEDEAO.

    Nous ne devons pas laisser notre pays détruire en face de nous.
    Nous devons sauver notre nation par tout le moyens et écarter tous les obstacles qui nous y empêcheraient.

    Les maliennes et maliens doivent entamer une grenade manifestation sur toute l’étendue du territoire national dans cette semaine pour soutenir cette proposition des autorités maliennes à la CEDEAO et montre notre rattachement à cette proposition au monde entier.

    Nous devons également tout faire pour maintenir nos militaires au pouvoir jusqu’à réorganisation définitive de:
    -Le système de la gestion catastrophique de ressources de notre pays,
    -Les modifications nécessaires de certains loi dans notre Pays,
    -La mise en place d’une justice forte et indépendante pour tous,
    -La restaurations de l’armée et redéploiement de celles-ci sur l’ensemble du territoire national d’une façon efficace,
    -Des modifications nécessaires de certains accords que notre Pays a conclut avec certains de nos partenaires qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt et l’unité de notre pays,
    -Mise en place d’un systèmes de protection sociale,
    -Réorganisation de notre système de l’éducation nationale…..entre autres.

    Notre Pays a besoin un nouveau départ et c’est ce qui vient d’être commencé avec les autorités actuelles, la CEDEAO doit prendre en compte de tout cela, mais si elle ne le fait pas, c’est à nous (les maliens) de prendre le chose en mains et de nous battre.
    Nous devons agir à faveur de notre Pays et au peuple Malien, nous ne devons pas avoir peur sur ce sujet car il s’agit de la survie de notre peuple et la continuité de notre état et sa souveraineté.
    Je recommande à nos citoyens de ne plus se laisser faire, nous devons agir quelqu’en soit le moyen abord et le prix à payer pour sauver notre Pays.
    Nous ne devons pas nous soumettre à la CEDEAO quand celle-ci ne prend pas en compte de la souffrance de notre peuple.

    Si certains de nos partenaires nous ont tournés le dos, c’est leurs choix et nous acceptons leurs choix, mais c’est bien dommage que cela soit ainsi.

    Nous avons les soutiens des autorités Russes et d’autres partenaires qui seront à nos côtés pour nous soutenir, cela est bien suffisant.
    Nous devons croire en nous mêmes et cesser de courir 🏃‍♂️ 🏃‍♀️ derrière des gens qui nous tournent le dos !!!

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