Réunis en sommet extraordinaire à Abidjan samedi dernier, les dirigeants ouest-africains, ont une fois de plus planché sur la situation du Mali. Laquelle situation connait depuis le 11 janvier une variation décisive. A l’issue de la rencontre, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao ont appelé l’Onu à fournir « immédiatement son appui logistique et financier» pour le déploiement au Mali de la force militaire africaine qui doit combattre les groupes islamistes occupant le nord du pays.
Au cours de la session, les leaders régionaux ont suivi un exposé du président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, sur la situation sécuritaire au Mali, ainsi que des comptes rendus des présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso et Goodluck Jonathan du Nigeria sur les efforts de médiation qu’ils avaient entrepris dans la résolution de la crise. Ils ont également été informés sur l’état d’avancement du déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) par le président du Comité des chefs d’état-major de la Cédéao, le général ivoirien Soumaïla Bakayoko, tandis que le ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby, a fait le point sur la réunion du Conseil de médiation et de sécurité (Cms), tenue à la veille par les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Etats membres de la Cédéao.
Huit pays ouest-africains – Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso – ainsi que le Tchad ont annoncé leur contribution à la Misma, qui comprendra un effectif chiffré à 5.800 soldats pour prendre le relais de la France, qui combat auprès de l’armée malienne les islamistes depuis le 11 janvier. Le communiqué publié après le sommet cite également, pour la première fois, la Côte d’Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone parmi les pays qui ont décidé de « contribuer au déploiement de la Misma », mais sans précision sur la nature de cette contribution. Une conférence des donateurs est prévue le 29 janvier à Addis Abeba, sous l’égide de l’Union africaine, alors que les pays africains concernés éprouvent de sérieuses difficultés à acheminer leurs troupes et à financer leur déploiement.
Le sommet d’Abidjan a également entériné la nomination du major-général Shehu Usman Abdulkadir du Nigéria comme commandant de la Misma et celle du général de brigade Yaye Garba du Niger en tant que son adjoint. Il est à rappeler que le Cédéao, de sa création en 1975 à nos jours, a diligenté plusieurs opérations militaires pour venir en aide à certains de ses Etats membres. En effet, l’Ecomog a été déployé en 1990 au Libéria, en 1997 en Sierra Leone, en 2003 en Côte d’Ivoire, en 2012 en Guinée Bissau sous le nom de l’Ecomib.
Rokia Diabaté
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Rien qu’une bande de satrapes prédateurs. Ils vont de sommet en sommet et n’attendent qu’une chose de leurs parrains occidentaux: les millions d’Euros et de Dollars sonnants et trébuchants pour leurs comptes personnels, avant d’envoyer la chaire à canon ouest-africaine qui donnera la victoire aux armées de l’OTAN au Mali où, ici comme ailleurs, le peuple a été débilité par des décennies de régime néocolonial françafricain et négro-maçonnique.
Voyez le cas de l’Algérie, un pays indépendant qui agit avec célérité contre ces chacals manipulés de djihado-wahabites, sans se référer à aucune puissance criminelle occidentale.
Quelle honte pour nous de constater que les nègres couchés du pré-carré français n’en sont pas là, tout comme ces populations débilitées du Mali et d’ailleurs où la France imposera toujours des nunuches criminelles aux ordres, types Ouattara, Compaoré, ATT et ses héritiers, Yadéma, B. Yayi et consorts. Pathétique!
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