Sommet de la CEDEAO : Les transitions sur la table

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Ce dimanche, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest vont se réunir en Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau. Un sommet largement qui sera consacré au Mali, à la Guinée et au Burkina Faso, tous dirigés par des militaires.

Après huit mois de repos et d’observation, les dirigeants de la Cédéao vont se réunir ce dimanche pour la toute première fois après le 62e sommet qui s’est tenue le 4 décembre à Abuja au Nigeria. Pour ce sommet du 9 juillet, il sera largement consacré sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso afin que ces pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus.

Déjà, pour la Cédéao, le Mali qui s’est engagé à rendre le pouvoir aux civils en février 2024 est sur une bonne trajectoire pour un retour à l’ordre constitutionnel avec le découpage administratif électoral et l’organisation du scrutin référendaire du 18 juin dernier.

En plus de la question des trois pays en Transition, le sommet se penchera aussi sur la lutte contre le terrorisme dans l’espace Cédéao et l’élection du nouveau président en exercice de l’organisation sous-régionale. Selon nos informations, c’est Bola Ahmed Tinubu, le nouveau Président du Nigeria fraîchement investi en mai dernier qui tiendra ta tête de la Cédéao.

 

Ousmane Mahamane

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Le Mali regagnera sa place de leadership d’antan de la CEDEAO, après l’incident de parcours qu’il connaît actuellement.
    Le Mali va donner des leçons de démocratie au besoin, condamner les coups d’État s’il y a lieu, prendre des sanctions si nécessaire.
    Le Mali va jouer son rôle de médiateur, demeurera un pays non aligné, traitera avec tous les pays sans parti pris.
    Le Mali ne va pas s’isoler et ne sera point isolé. Sa diplomatie sera toujours motivée par la realpolitik.
    Pour ce faire, le Mali mettra à son service ses fils les meilleurs, les plus compétitifs susceptibles de tirer profit de la complexité des relations internationales, et cela sans orgueil ni fausse fierté.

    • Le Mali ne voudrait être médiateur dans aucun conflit quel que soit la nature du conflit!

      Foutez nous la paix!

  2. Observateur tu as completement raison car Embello qui a grandement perdu les elections legislatives et n’a plus la majorité dans l’Assemblee National de Guinee-Bissau a refuse de faire un 2eme mandat a la tete de la CEDEAO et que Tallon, Eyadema, Macky, Ouattara et Bazoum ont refuse de lui succéder alors que c’est le tour d’un president Francophone de remplacer Embello ceci dit beaucoup sur la légitimité, la légalité et l’ état moribond de la CEDEAO!

  3. La CEDEAO n’est que l’ombre d’elle-même.
    Il s’agit d’une organisation qui n’a plus d’avenir.

    Elle voudrait se servir de la situation du Mali, de la Guinée et du Burkina pour se refaire une image sur la scène continentale et internationale.

    Mais c’est cause perdue car elle n’a plus de crédibilité aux yeux des Africains et du monde.
    Leurs seuls soutiens c’est l’OTAN en premier lieu la France et les USA.

  4. Ousmane que veut dire cette phrase: c’est Bola Ahmed Tinubu, le nouveau Président du Nigeria fraîchement investi en mai dernier qui tiendra ta tête de la Cédéao.

    En plus c’est dommage que quelqu’un qui est fraîchement investit, l’ancien chauffer de taxi de New York qui n’a meme pas un gouvernement sur place puisse s’occuper de la présidence de la CEDEAO et ceci a pres le refus des dirigent Francophones de prendre la place après l’enfant terrible de Bissau qui a refuse aussi un 2eme mandat comme president (tenez-vous bien ce n’est pas un 3eme mandat). La CEDEAO a perdu toute légitimité et toute légalité, une vrai coquille vide sans vision et sans vertu financée et instrumentalisée par la maudite France!

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