Vendredi 25 mars dernier, les chefs d’État de la Cedeao étaient réunis pour un nouveau sommet extraordinaire à huis clos à Accra, au Ghana. Ils ont examiné la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Les sanctions sont toujours maintenues à l’encontre du Mali, tandis que le Burkina Faso et la Guinée se voient fixer des ultimatums.
Les chefs d’État ont décidé de maintenir les sanctions, notamment cette sorte d’embargo économique avec la fermeture des frontières ou encore la suspension des échanges autres que les produits médicaux, pétroliers, de première nécessité et l’électricité. Toutefois, le dialogue se poursuit, avec à nouveau l’envoi du médiateur à Bamako.
Un point de blocage continue de cristalliser la tension, c’est la durée de la transition. Ils demandent de nouveau une transition de 12 à 16 mois supplémentaires pour permettre une levée progressive des sanctions.
Par ailleurs, l’institution sous-régionale donne un délai d’un mois à la Guinée, soit jusqu’au 25 avril, pour que soit présenté un calendrier acceptable pour la transition. La Cedeao prévient que le pays fera face à des sanctions si ce délai n’est pas respecté. L’organisation sous-régionale pointe au passage du doigt aux manquements des nouvelles autorités : priorités non définies, pas de progrès dans le processus, détérioration de la situation politico-sécuritaire entre autres.
S’agissant du Burkina Faso, des menaces de sanctions, également, si l’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, n’est pas libéré de sa résidence surveillée le 31 mars prochain. Les dirigeants de la Cedeao souhaitent également que soit réduite la durée de la transition, fixée à 36 mois pour le moment.
Solo Minta
Qu’attendons-nous: pour quitter cette foutue CEDEAO et battre notre monnaie, le DÔRÔMÈ
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