Dans la foulée du sommet de la CEDEAO à Abuja, les dirigeants ouest-Africain ont décidé, le dimanche passé, de la création d’une force régionale consacrée à la lutte contre le terrorisme et contre les coup d’États.
La région du Sahel gangrénée par le terrorisme en passant par la menace djhadiste qui pèse sur le golf de Guinée oblige les dirigeants de la CEDEAO à reprendre la main sur la question sécuritaire. Pour le président de la commission de la CEDEAO, Oumar Touray, les dirigeants ont décidé de recalibrer l’architecture sécuritaire. Le diplomate Gambien indique que les dirigeants de la région veulent prendre en main leur propre sécurité pour éviter de s’en remettre à des acteurs extérieurs à chaque fois. « Ils sont résolus à établir une force régionale qui interviendra en cas de besoin, qu’il s’agisse de sécurité, de terrorisme ou de rétablir l’ordre constitutionnel dans des États membres», a déclaré président de la commission.
En plus de la menace sécuritaire, la région de l’Afrique de l’ouest est marquée ces dernières années par une série de coups d’Etats enregistrés au Mali, en Guinée et au Burkina Fasso ainsi qu’une tentative de putsch contre le Président Bissau Guinéen. Autant de troubles à l’ordre constitutionnel que les dirigeants de la CEDEAO et ont décidé de prendre des mesures pour dissuader les auteurs des coups de force militaires. Le sommet d’Abuja a décidé d’une réunion des responsables militaires de la région dans la deuxième moitié de janvier pour discuter des modalités d’établissement de la force régionale.
Selon le président de la commission de la CEDEAO, les dirigeants vont se passer de l’unique contribution volontaire pour le financement de cette force parce qu’ils estiment que les financements venus de l’extérieur ont déjà montré leurs limites. La force conjointe du groupe des cinq pays du Sahel (G5 Sahel) a échoué à donner les résultats escomptés faute de financements. De nombreux partenaires qui ont pris l’engagement de contribuer au financement de cette force ont finalement renoncé sans justifier des raisons. Autant d’exemples qui ont inspiré les dirigeants de la CEDEAO à prendre leur destin en main.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
What was created to fight against biggest governance problem ? That is corruption. We need stop working backward being it robs us of meaningful success. If we not going to do it all that we do will have severely limitéd effectiveness.
Nigeria for instant have been unable to tame Boko Haram as if as long as massive corruption exist Boko Haram supporters will find way to keep it functioning. That in itself acknowledge we must put sanity in condition by also addressing corruption to extent we willing to address coup or it will not work.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Ce n’est pas une force anti-terroriste, c’est une force pour maintenir au pouvoir les corrompus et faiseurs de 3 mandats ou plus soit les présidents qui font l’affaire de l’Occident. La grande Bretagne et la France, ces deux pays commandent la CEDEAO, une organisation anti-africaine, raison pour lesquelles, elle ne lutte pas contre la corruption et la mauvaise gouvernance qui sont pourtant les causes des coups d’État.
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