Sommet d’Accra sur le Mali : La CEDEAO réclame toujours une transition dirigée par des civils

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À l’issue des travaux, le président du CNSP a confié à la presse que les chefs d’État lui ont demandé de prendre rapidement une décision concernant la gestion du pouvoir intérimaire. Le colonel Assimi Goïta a ajouté que dès son retour, il effectuera des consultations avant toute décision

En se rendant à Accra, la capitale ghanéenne, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) espérait obtenir la compréhension et l’adhésion des chefs d’État de la Cedeao aux conclusions de la concertation nationale. À l’épreuve, Assimi Goïta et sa délégation ont dû se rendre à l’évidence : l’organisation sous-régionale s’en tient à ses principes.

Si les dirigeants ouest-africains sont d’accord pour une transition de 18 mois, ils sont cependant restés catégoriques sur le profil des personnalités devant la conduire. En effet, ils ont réitéré leur exigence concernant la restauration d’un pouvoir civil. Et c’est à la seule condition que les sanctions seront levées. C’est ce qu’a annoncé le président ghanéen à l’issue des travaux du sommet consacré à notre pays hier. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, qui assume la présidence tournante de l’organisation commune ouest-africaine, était entouré lors de cette réunion consultative par six de ses homologues : Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Mahamadou Issoufou du Niger, Macky Sall du Sénégal, Rock Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Alpha Condé de la Guinée Conakry et Faure Gnassingbé du Togo. Il y avait également le vice-président du Nigeria.

Les échanges avec les dirigeants du CNSP ont permis, au moins, d’éclairer davantage la lanterne des chefs d’État sur la situation politique et les souhaits des populations dont une bonne frange n’est pas contre une transition dirigée par les militaires pour une durée de 18 mois.

Le président burkinabé, Rock Marc Christian Kaboré, a confié à la presse que les informations fournies par le CNSP ont permis à la Cedeao de mieux comprendre et d’orienter, par conséquent, sa stratégie de sortie de crise.

Cependant, a-t-il précisé, les chefs d’État ont fait comprendre aux dirigeants du CNSP que le président de la transition et le Premier ministre doivent être « forcément des civils ». Une position que l’organisation sous-régionale a maintenue parce que cela fait partie de ses principes.

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