Réunis à Abidjan le 27 avril en sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest sur la situation du Mali, les chefs d’Etat ouest africains, installés dans le sang et ou dans la fraude massive au pouvoir, ont pris des mesures non pas pour contraindre la junte militaire à rétablir l’ordre constitutionnel, rompu le 22 mars par un coup d’Etat, mais pour se prémunir d’un scénario dont ils ne sont jamais à l’abri.
Avant de monter sur l’arbre de la transparence, la sagesse recommandait à ces présidents mal élus de jeter un coup d’œil critique sur le fond de leur pantalon, maculé du sang des innocents sur lesquels ils ont marché pour accéder au Palais.
Non seulement, ils ne l’ont pas fait, mais ils se sont précipités pour prendre des sanctions contre les putschistes de Bamako avec lesquels ils ont un dénominateur commun : le pouvoir usurpé.
A la seule différence que les militaires du Comité national pour le redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat (CNRDRE) sont arrivés au pouvoir par la voie des armes, mais pour donner vie à un Etat qui était par terre.
Depuis l’instauration de la démocratie sur le continent, les pseudo- démocrates, désignés par les Occidentaux et n’ont choisi par les électeurs africains, pour présider aux destinées de nos pays, ont mis l’Afrique en sens dessous dessus, assassinant l’espoir de tout un continent qui ne rêvait qu’à des lendemains meilleurs après les années de dictature.
Une fois leur désignation légitimée par la voie des urnes avec la caution des observateurs internationaux, les programmes de campagne électorale à partir desquels ils promettaient un véritable changement à leurs compatriotes sont mis au placard. Et place à l’exécution des mots d’ordre de l’épreuve de dictée préparée qu’ils ont subie dans l’Hexagone. A savoir le renforcement et la préservation des intérêts de leurs parrains et de leur propre enrichissement et celui de leur clan. Souvent au prix du sang de leurs frères.
La mise en route d’une telle sale besogne contre les peuples africains ne pourrait se réaliser sans des relais en Afrique et la redéfinition des objectifs assignés par les pères de l’indépendance aux organisations continentales et sous- régionales. Ainsi l’Organisation de l’unité africaine (OUA), créée en 1963, devient l’Union africaine (UA) en 1999 à l’image de l’Union européenne (UE) menacée d’implosion par des crises économiques, la Communauté économique ouest africaine (CEAO) est dissoute et remplacée, dans un premier temps, par l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) et avant qu’on ajoute, dans un second temps, un E pour prendre l’appellation de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA).
Toutes ces modifications ne visent qu’un seul objectif : l’instrumentalisation des décisions de ces organisations au gré des intérêts des impérialistes et le maintien contre vents et marées de leurs protégés, honnis par les gouvernants.
Si les présidents Blaise Compaoré du Burkina, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Yayi Boni du Bénin, Mamadou Issoufou du Niger, Mme Ellen Searlf Johnson du Libéria sortent leur gant pour assener des coups au Mali chancelant, il faut les comprendre. Ils veulent faire croire à leur mentor qu’ils jouent parfaitement leur rôle dans la Francafrique.
Mais de là, à outrepasser les relations de bon voisinage entretenues par les peuples des siècles durant, il va falloir interroger la conscience de ces présidents qui ne jurent que par une France qui elle-même.
Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso
Le président du Burkina Faso, médiateur attitré des crises dont il est le pyromane. Arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 dans le sang avec l’assassinat d’un certain Thomas Sankara, alors président du Faso, Blaise Compaoré instaure un régime de terreur dans son pays. Il commence d’abord à éliminer tous ses frères d’armes qui l’ont aidé à abattre le jeune capitaine, l’incarnation de l’espoir de la jeunesse africaine.
Avec la démocratisation voilée de son pays, où son pouvoir est de tout temps contester par la population, il multiplie les assassinats contre les opposants politiques. Dans cette folie meurtrière de se maintenir au pouvoir, la presse n’est pas épargnée. Le journaliste d’investigation, Norbert Zongo, qui enquêtait sur les malversations de sa famille et d’un assassinat lié à la mafia de son frère, est tué en décembre 1999.
Après avoir mis son pays en coupe réglée, cape sur l’Afrique de l’Ouest où il devient le pyromane et le bras déstabilisateur de la France dans la sous- région.
Du Libéria à la Sierra- Leone en passant par la Côte d’Ivoire, il est le parrain de la rébellion dans ces pays. Le Burkina, au grand désespoir de ses compatriotes, devient la base arrière des mouvements rebelles. Ils sont entraînés par l’armée du pays des Hommes intègres et équipés par la France.
Au moment où le pays est à feu et à sang, le sanguinaire Blaise Compaoré sécurise les zones minières et agricoles par son armée, afin que les sociétés des puissances impérialistes exploitent les richesses de ces pays, faisant de son pays au moment de la guerre la plaque tournante du trafic de l’or, du diamant et du cacao.
Les cruautés, les atrocités commises durant ces guerres sur les pauvres populations sont sorties de son laboratoire criminel. Qui ne se souvient pas des enfants soldats et des manches courtes et longues avec son cortège de viol, de réfugiés.
Ce criminel, qui n’a que sa place dans une juridiction internationale, veut mettre le Mali sous sa dépendance comme la Côte d’Ivoire.
En un mot, cet homme n’incarne que le Satan personnifié.
Alassane Dramane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire, et président en exercice de la CEDEAO
Son cas est des plus pathétiques. Incapable d’arriver au pouvoir par la voie des urnes, il suscite une rébellion dont les ficelles sont tirées par ses parents burkinabé. Il déstabilise son pays. N’eut été le poids économique de la Côte d’Ivoire et la ténacité des hommes qui la dirigeaient à l’époque, le géant de l’Afrique de l’Ouest allait droit au mur.
La rébellion et Blaise Compaoré, ayant échoué à l’installer au pouvoir et les pressions économiques de l’UEMOA ayant montré leurs limites, la France intervient dans le sang avec un mandat des Nations unies à la suite d’une élection déjà pipée à l’avance pour imposer aux Ivoiriens cet homme obsédé par le pouvoir.
Un tel dirigeant est loin d’être un modèle pour donner des leçons à d’autres. La voie empruntée par le CNRDRE pour accéder au pouvoir est loin d’être un coup d’Etat. Comme le disait le président Ahmed Sékou Touré, toute irruption de l’armée sur la scène politique est abusivement appelée coup d’Etat alors que certains, comme le nôtre, sont salutaires car mettant fin à des régimes corrompus. Ce qui est réconfortant, c’est que les militaires maliens n’ont pas pris l’avis de la France pour chasser ATT du Palais de Koulouba.
Yayi Thomas Boni, Président du Bénin et président en exercice de l’Union africaine
Par la fraude électorale, il est réélu avec un score nord coréen face à des adversaires coriaces. Qui ne se souvient pas du passage du président Yayi Boni en larmes à la télé béninoise présentant ses excuses au peuple béninois après l’omission sur le fichier électoral d’un million d’électeurs dans le camp de l’opposition. Indépendant, président mal élu comme ATT dans une fraude éhontée, le président béninois est loin d’être cet homme qui pourra donner des leçons de démocratie. Avec lui, le Bénin a perdu le charme de son modèle démocratique.
Mamadou Issoufou, Président du Niger
Mamadou Issoufou est la marionnette de la junte militaire qui a renversé le président Tandja. Nul doute que le coup d’Etat du commandant Saliou Djibo a été une opportunité qui a ouvert les portes du Palais pour lui. On voit bien qu’un coup d’Etat est inversement apprécié selon qu’il porte au pouvoir un protégé de la France ou qu’il chasse du pouvoir un protégé de la France. M. Issoufou, est- ce pas ? Le silence serait d’or pour vous.
Mme Ellen Searlf Johnson du Libéria
La présidente du Libéria, portée au pouvoir par l’ancienne puissance entre les deux tours d’une élection qu’elle perdait face à un George Weah très populaire dans son pays, avait déclaré pour calmer les Libériens très remontés, qu’elle fera un seul mandat de cinq ans. La suite est connue, elle marchera sur ses engagements.
Quand les anciennes provinces du Grand Mali, s’étendant de l’Atlantique à l’Aïr, viennent à son secours de façon arrogante, il y a de quoi pleurer pour ne pas rire. Mais la faute n’incombe qu’à nous même du moment où nous avons élu des présidents comme Alpha Oumar Konaré et ATT qui ont contribué à la déchéance de notre pays.
Yoro SOW
Un mal élu vaut mieux qu’un non élu.
Le coup d’état est interdit au Mali.
Les militaires le savent et sont conscients que l’interdiction de coup d’état s’adressait exclusivement à eux.
Tout malien porteur de tenue de quel que corps que ce soit est tenu informé de cette loi(en formation). Le coup d’état est interdit.
C’est interdit.
” Oui chef ” comment ” oui chef ” le coup d’état est interdit. Chef!
Je suis tout a fait d’accord avec toi mon cher Zakouba !
1-Apres avoir soutenu une rebellion ivoirienne directement , indirectement ou meme par simple sympathie, et ce pendant 10 ans bien comptés. Les voila, mes chers compatriotes maliens qui se rendent compte la rebellion n’est pas une bonne chose. il a fallu qu’ils vivent la meme chose pour s’en rendre compte. ils sont devenus de “jeune patriotes ” maliens aimant leur pays et donc contre toute rebellion en son sein. Comme quoi, ca narrive pas qu’aux autres.
2-Alassane ouattara, la tres grande majorité des ivoiriens ne voulait comme president car c’est un mec sans patience, autoritaire avec aucun sens du dialogue, imbu de sa personne et foncièrement vendu aux occidentaux. Vous le découvrez maintenant. Mieux vaut que jamais.
3-A ce que je sache les touaregs se sentent “exclus” au Mali. Raison de leur rebellion. Tout comme la rebellion ivoirienne que certains ont trouvé legitime car visant a restaurer la soit disant dignité des ivoiriens ” exclus”, la rebellion du Nord du Mali devrait etre legitime.
Bref , la moralité de l’histoire. Ayons des valeurs, des convictions fermes qui vont nous faire avancer en Afrique, plutot que de jusitfier, supporter ou participer à la destabilisation des pays voisins mais souverains pour raisons d’affinité religieuse, culturelle ou autres.
A bon entendeur …
Un mal élu vaut mieux qu’un non élu.
Le coup d’état est interdit au Mali.
Les militaires le savent et sont conscients que l’interdiction de coup d’état s’adressait exclusivement à eux. Tout malien, porteur de tenue de quelque corps que ce soit, est tenu informé de cette loi. C’est interdit
” Oui chef ” comment ” oui chef ” le coup d’état est interdit. chef!
Mon cher REZA, ce n’est pas la peine de répondre à une telle personne. Laissez le parler. Qui n’a pas soutenu ADO pendant les élections passées. C’est comme ça la politique; Un jour on t’applaudit, un autre on t’insulte, même son SANOGO ne va pas échapper à cette dure réalité. Mais c’est très difficile de faire raisonner quelqu’un qui refuse de comprendre la réalité en face en faisant à sa tête. Tout le monde sait que le Mali n’a pas son salut à travers cette menace de la CEDEAO qui ne cherche qu’à nous aider seulement si ces putschistes voulaient comprendre comme ça et se retirer aussitôt. Que Dieu sauve le Mali.
C’est un con qui a écrit cet article! oui Yoro Sow est un con un con comme Sanogo ! c’est tout
Yoro Sow! Yoro Sow! Yoro Sow! Cet tract que tu viens de publier viens de toi ou des anciens leaders étudiants qui s’essaient à l’apprentissage de la sorcellerie en conseillant aux militaires de ne pas laisser le pouvoir. Aimes tu vraiment ton paysage ou est-tu comme tous ces opportunistes qui mettent leurs habits où le soleil brille? Yoro Sow! Tu insultes d’honorables chefs d’Etats élu dans la plus grande transparence dans leur pays toi le mal appris et lécheur de sexes. Yoro Sow! Ta mère ne t’a donc rien appris occupé qu’elle était à……. Yoro Sow! Je suis ivoirien et je suis blessé par les mots que tu as utilisé pour parler de notre président Alassane Ouattara. Yoro Sow il n’est pas de ta catégorie ni celle de ceux que tu sert aujourd’hui. si après seulement un an à la tête de notre beau pays la Côte d’Ivoire ses paires ont voulu qu’ils soient Président en exercice de la cedeao c’est parce qu’ils savent sa valeur et la chance qu’il représentes pour notre sous région et l’Afrique. Vous devriez priez pour que Dieu vous donne un tel homme afin que vous restiez un peu chez vous et ne venez pas nous envahir ici. Yoro Sow! Toi qui prend une douche chaque 3 jours, toi qui n’a aucune dignité, toi qui a le sida tu devrait être plus humble et ne pas descendre plus bas que terre. Combien as-tu reàu pour ce tract que tu appelle article? Pauvre Nanloman tché. Je t’attends ici en Côte d’Ivoire pour t’éduquer un peu? Vilain mendiant.
Reflechissez bien avant de vous faire avoir à nouveau, il n’y a pas longtemps on entendait le meme genre de propos concernant ATT qui était aussi présenté comme un sauveur. On a entendu cela en 1968 avec Moussa Traoré. Faites une introspection sérieuse. AOK, ATT, les “politichiens” et ce Sanogo et sa bande sont tous des fumistes qui cherchent leur interet propres. L’armée malienne est une honte totale. Et les maliens doivent vraiment reflechir avec la tete et non le coeur comme on le fait depuis 52 ans avec à la clé des choix aussi mauvais les uns que les autres. Cerise sur le gateau on ne se remet jamais en cause. Depuis quelques jours on cherche des faux sujets (aujourd’hui c’est la CEDEAO, la France et que sais je encore alors que cette bande d’inconscients militaires nous envoie dans une aventure dont eux seuls ont les plans) au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes après on fera semblant d’etre surpris de s’etre fait avoir. A bon entendeur salut
Il ya des gens qui ne savent que critiquer,toi ton pays est en train de s’effondrer a une vitesse de croisiere,il va falloir recourir a ses presidents mal elus d’apres toi pour sauver ton pays,tu n’as aucun moyens de proteger ton pays,il n’ya meme pas d’hommes dans ton pays pour proteger ton peuple,c’est l’humiliation totale pour ton peuple,donc de grace un peu de respect pour ces gens malgre leurs defauts qui sont en train d’oeuvrer pour sauver ton pays,l’heure n’est plus aux discours accademiques,le mali a besoin de solutions concretes,et tout de suite.que ceux qui sont capable de faire le travail le fasse,toi et ton cnrdr ne peuvent pas sauver le mali.
Mr yoro SOW , vous etes vraiment un journaliste hors norme, merci pour cet bon article ki nous dit ke la vérité.
Vous êtes écoeuré bien sur ,mais à vous écouter,on a plus qu’à déclarer la guerre à tous ces pays de la CDAO + L’Azawad
Vous avez vraiment la memoire courte, Maliens! N’est-ce pas a Bamako que ces memes presidents africains de cette meme Cedeao s’etaient reunis pour organiser leur complot contre la Cote d’Ivoire de Laurent Gbagbo? En ce moment-la, vous n’aviez pas compris que vous faisiez le jeu de l’Imperialisme? La division de la Cote d’Ivoire en deux par des rebelles ivoiriens renforces par des effectifs de Dozos a grande majorite Maliens a ete approuve par les Maliens dans leur grande majorite.
Ah, c’est donc si penible de voir son pays divise en deux par des rebelles aides par la France? C’est donc si penible de voir ses compatriotes abattus par des bandes de rebelles sans pitie.
Ce Allassane Ouattara dont vous parlez a mots couverts n’etait-il pas votre champion il y a si peu en raison de votre proximite linguistique et religieuse? Soro Guillaume n’etait-il pas acclame en heros a Bamako?
La meme main que vous avez aide a frapper la Cote d’Ivoire se retourne contre vous pour vous frapper. Meditez bien ce que vous avez fait a la Cote d’Ivoire avant de maudire tout le monde, car c’est vous memes que vous maudissez.
Tres tres bon commentaire ….
Toi au moins, tu n’es pas hypocrite ou amnesique !
Bravo vous êtes un fils digne du Mali.
Nous nous reconnaissons tous dans votre brillante analyse.
Vous êtes un Maliden Yairaiwolo. N’est pas Malidén qui veut!
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